Attention, rien à voir avec les gens dont j’ai parlé dans mon billet d’hier. Non, ce que je vais vous raconter, ce matin, c’est ce qui s’est passé cette nuit. Dans mon lit. Tout a plutôt mieux commencé que prévu, je suis allé me coucher assez tôt, comme souvent. À 21h25, j’étais au lit. Avec le bouquin j’ai en cours depuis une semaine (j’avoue avoir du mal avec celui-ci – pour une fois, je traîne) et un mal de dents qui aurait pu faire pleurer un ver de terre. Oui, parce que les vers de terre sont très sensibles. Ça ne se sait pas vraiment mais moi oui, j’en ai connu plusieurs et ils étaient tous très émotifs. Et ça m’a toujours fait de la peine. Mais de là à leur faire un câlin, je n’ai jamais pu franchir le cap. Parce que de leur côté, eux, ils ne sont pas très tactiles. Enfin bon, c’est un autre sujet. Pas celui que je voulais aborder quand j’ai commencé à écrire, là.
Non, je disais donc que j’ai un peu lu, une vingtaine de pages. Et j’ai éteint. J’ai souhaité une bonne nuit à qui de droit. J’ai fermé les yeux. Et j’ai tenté de penser à des choses agréables. Parce que ça reste le meilleur moyen de s’endormir rapidement. Et de ne pas faire de cauchemar. Et ensuite, j’ai comme un trou noir. Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé. À part que j’ai dormi. À part que j’ai dû dormir. Si ce n’est qu’à plusieurs reprises, en voulant changer de position, je ne trouvais jamais la bonne. Et que ce soit du côté droit ou du côté gauche, je n’y trouvais jamais mon compte. Mais heureusement, je me rendormais à chaque fois. Sauf qu’à un moment, je me suis demandé s’il n’y avait pas quelque chose qui m’empêchait de trouver la position dont j’avais besoin. Et là, j’ai avancé ma main et j’ai senti quelque chose de soyeux. Et tiède.
Alors, j’ai secoué mon bras gauche pour que ma montre connectée s’allume et j’ai aperçu quelque chose d’étrange dans le lit. Non pas tant dans le lit à côté de moi que dans l’autre sens. Et j’ai senti des jambes. Et en continuant d’essayer d’y voir un peu plus clair à l’aide de l’écran de ma montre, j’ai aperçu une autre forme, un autre tas. Alors, ni une, ni deux, j’ai allumé la lumière de mon chevet et là, j’ai découvert deux personnes qui dormaient tête-bêche avec moi. Dans mon lit. Un homme et une femme. Chabada, bada ? Peut-être mais ça n’était pas de propos, à cet instant-là. L’éclairage de ma lampe aidant et l’espèce de cri que j’ai poussé en les voyant, bien installés, là, les ont réveillé. « Mais qui êtes-vous, monsieur-dame ? Que faites-vous dans mon lit ? » Ils se sont levés et m’ont demandé où étaient les toilettes. Et ils sont sortis en claquant la porte.
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