Pour la première fois de ma vie, je viens d’entendre parler de l’éducation positive. Ou alors, si ça m’est déjà arrivé avant, je n’en ai aucun souvenir. Or là, ça m’a tellement marqué que je me dis que ça n’est pas possible que j’ai oublié un truc pareil. Bien sûr, je vais caricaturer un peu la chose car j’aime bien provoquer mais malgré tout, je dois avouer que ça m’a un peu troué le cul, ce que j’ai lu. Oui, je sais, l’expression n’est pas très belle mais elle image bien ce que j’ai ressenti. Ah ? Vous auriez préféré que je dise que ça m’avait perforé l’anus ? Ou que ça m’avait transpercé le croupion ? Ah vous de voir. Merci de biffer les mentions inutiles afin de ne garder que celle que vous aurez choisie. Mais revenons donc à nos moutons matinaux car le sujet du jour, ça reste l’éducation positive. En anglais dans le titre car c’est à la mode de tout mettre en anglais partout.
L’éducation positive n’est pas née du cerveau fatigué d’une seule personne même si tout le monde s’accorde pour dire que son principal fondateur serait Martin Seligman, dans les années 90. Après, il y a eu pléthore de « spécialistes » qui se sont engouffrés dans le créneau et qui ont décrété des tas de choses, fait des tas de livres et donné des tas de consignes pour mieux élever ses enfants. L’éducation positive, c’est donc un comportement visant à éduquer son enfant en le responsabilisant, en étant non violent et en lui donnant un ensemble de repères qui favoriseront son plein développement. J’en suis fort aise. Moins que les enfants eux-mêmes mais bon, je fais ce que je peux, moi. Et donc, ça veut dire qu’il faut demander son avis au gamin, qu’il ne faut pas le réprimander mais parler avec lui en lui expliquant ce qui est bien et ce qui est mal et qu’il faut le considérer d’égal à égal avec ses parents. On n’est plus avec l’enfant-roi.
Non, on est plutôt dans l’enfant-dieu ou l’enfant-dictateur. Parce que si on exagère (ce qui n’est pas mon genre), c’est limite demander au nourrisson s’il accepte qu’on lui change sa couche ou pas. S’il dit oui, on le fait. S’il dit non, on le laisse dans son caca car la décision finale lui appartient. Parce que si on exagère, alors que c’est plus que déconseillé (pour ne pas dire interdit) aux enfants de moins de 3 ans, on négocie un partage des écrans avec eux, surtout quand ils rentrent de la crèche. 50% du temps de connexion pour les parents, 50%, pour les enfants. Parce que si on exagère, il faut flatter l’enfant qui a poché l’œil d’un de ses camarades : c’est bien, mon fils, tu t’es modéré tout seul, tu aurais pu en pocher deux. Parce que si on exagère, l’enfant est en droit de porter plainte contre ses parents qui l’obligent à manger des légumes alors que lui, il n’en veut pas.
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