Tout bien réfléchi, je ne pouvais pas rester sans donner une suite à mon billet d’hier sur l’éducation positive car ça a continué de me creuser le fondement et moi, quand j’ai un truc dans la tête, je ne l’ai pas ailleurs. J’ai donc bien repensé à toute cette histoire d’éducation positive (toujours en anglais dans le titre) et je voudrais revenir sur certains points qui pourraient me donner envie d’être ironique. Heureusement que l’ironie et moi, ça fait deux. Ça m’est tellement étranger. Tout comme l’élevage des enfants de nos jours. Bref, un des problèmes dans cette manière d’éduquer la progéniture des autres, c’est de savoir faire la différence entre la notion de bienveillance et celle de la permissivité. Et l’abdication (et/ou la négligence) des parents. Peut-être qu’ils sont nombreux à confondre l’absence de violence éducative avec l’absence de cadre. Être bienveillant n’exclut pas d’être ferme.
Hier, je parlais de l’enfant-dieu ou de l’enfant-dictateur mais en réalité, c’est surtout l’idéalisation de leurs diables de la part des parents qui pose problème. Ou, comme je l’ai dit entre parenthèses dans le paragraphe précédent, la négligence (ou la démission) des géniteurs. Parce que c’est facile de se retrancher derrière l’écran de son portable et laisser les mômes faire ce qu’ils veulent. Et pendant ce temps-là, les parents sont bouche bée devant tout ce que dit et fait leur marmaille. Les gamins sont photographiés, filmés, encouragés… En plus, les parents, qui pensent que leurs mouflets sont bien plus mâtures que les autres utilisent un vocabulaire peut-être un peu trop adulte alors que les gamins ont besoin de vivre leur enfance à leur propre niveau, non ? « Dis-moi, Kévin-Timothée, tu envisages d’inscrire de faire tes devoirs sur ton agenda ? Laisse-moi recueillir ton émotion à ce sujet, je te prie, chéri… »
Et là, la mère culpabilise car elle a appelé son fils de 7 ans « mon chéri » et ça risque de le traumatiser car franchement, elle aurait pu mesurer son vocabulaire… Sinon, l’éducation positive, c’est aussi mettre beaucoup de pression sur les parents (plus que sur les enfants) qui se doivent d’être plus que parfaits pour ne pas perturber leur gosse. Même fatigué après une journée de travail, même malade, le père ou la mère n’a plus le droit de craquer devant son enfant en le grondant, en l’engueulant voire en le punissant. L’enfant n’est responsable en rien. Ses parents, de tout. Il ne faut surtout jamais contrarier un gamin car ça peut lui porter tant de préjudices dans son développement personnel. Mais moi, pour finir, je dis que chacun se doit de rester à sa place : les adultes et leur progéniture. C’est tellement con de ne plus savoir être un véritable enfant. Apprendre les interdits. Connaître les limites. Et autres.
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