Quel étrange maire que nous avons, à Bordeaux. Un maire qui agit comme s’il était membre de la France Insoumise alors qu’il n’est qu’alcoolo… non, excusez-moi, je voulais dire qu’il n’était qu’écolo. Ou « eh, connaud ! » (Tiens, un point d’exclamation – décidément, ça doit être la saison…) Bon, c’est vrai que je ne l’aime pas. C’est vrai que je ne le trouve pas à la hauteur même si j’essaie de ne jamais attaquer sur le physique. Figurez-vous que j’ai bien l’impression qu’il n’est pas plus grand que moi voire qu’il est légèrement plus petit. Une chose est sûre, il n’entrera pas dans le Panthéon des Grands Hommes. Et puis, bon, OK, la nature ne l’a pas gâté alors qu’il la défend bec et ongles. Il la défend bec de lièvre et ongles incarnés. Remarquez, c’est un point positif pour lui, il n’est pas rancunier parce que vraiment…
Et pourquoi je parle de lui comme ça ? Parce que nous avons eu la surprise plutôt désagréable de voir deux grandes affiches sur le fronton de la mairie, une à droite et une à gauche, pour dénoncer des coupes budgétaires drastiques de la part de l’État. En gros, sur la première grande affiche, il est écrit en rouge et noir (j’exilerai ma peur, j’irai plus haut que ces montagnes de douleur…) : « Vous préférez priver tous les enfants de cantine à Bordeaux ou supprimer la police municipale ? Vous trouvez ça absurde ? Nous aussi. » Et sur la deuxième, la question suivante est posée : « loi de finances 2025. L’État ampute le budget municipal de Bordeaux de 16,5 millions d’euros. On les prend où ? » Alors moi, ça m’a fait bondir que le maire ose affirmer ses propres opinions sur un édifice public même s’il en est le patron provisoire.
Alors moi, même si je suis d’accord avec le préfet qui a rappelé notre maire à l’ordre pour lui rappeler l’arrêt du Conseil d’État en date du 27 juillet 2005 qui précise que « le principe de neutralité des services publics s’oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d’opinions politiques, religieuses ou philosophiques. », il n’empêche que je lui ai écrit à Hurmic, le week-end dernier. Je lui ai suggéré d’arrêter de faire de telles affiches qui doivent coûter un certain prix et de diminuer voire de supprimer les subventions données aux Girondins de Bordeaux, qui ne jouent plus qu’en quatrième division alors que le club coûte plus de 30 millions d’euros par an. Bien sûr, je n’aurai pas de réponse et bien sûr, mes suggestions ne seront pas prises en compte. Tant pis.
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