Oui, je crois qu’on peut le dire : ça y est, un de fait. Le premier mois de l’année, janvier, n’est pas tout à fait terminé puisqu’il lui reste encore toute la journée pour ça mais on a déjà fait le premier mois. Et le premier mois, c’est comme le premier pas, c’est celui qui compte. Dès demain, on va pouvoir dire qu’on est bel et bien installé dans 2025 et franchement, ça ne changera pas grand-chose. À part que le monde n’ira pas mieux. Oui, ce matin, je fais un peu grise mine, je suis un peu comme le temps de ces derniers jours : maussade. Sauf que moi, je ne fais pas dans l’inondation. Et je ne fais pas dans la volonté d’être le maître du monde. Et je ne donne pas non plus dans la soumission chimique ni dans le meurtre. C’est fou, avant-hier, j’ai entendu que Dominique Pélicot était entendu pour des vieux dossiers non élucidés.
En effet, il aurait violé une jeune femme qui faisait visiter un appartement et il en aurait même peut-être violé et tué une autre. Que va-t-on encore apprendre sur ce prédateur ? Entre lui, entre Trump, entre Musk, entre Poutine, entre tant d’autres, je me dis qu’on est vraiment mal entouré et ça me chagrine. Non, ça ne me chagrine pas, ça me contriste. Car au bout d’un mois de 2025, que peut-on retirer de positif ? Non, je ne suis pas en train de faire une dépression. Et contrairement aux apparences, je n’ai pas besoin de consulter un psy. Mais avouez qu’on en a tous les moyens, enfin, surtout nous, les non-complotistes. Je ne suis pas dépressif mais j’ai un réveil difficile. Et ce qui m’inquiète, c’est que ça m’arrive de plus en plus souvent. Est-ce le lot de la vieillesse qui se plaît bien en moi ? Accrochée à moi comme un morpion.
Bien sûr, j’ai des bonnes raisons de voir parfois la vie en bleu ou en rose. Tenez, par exemple… Non, pas ça, c’est loin d’être positif. Mais si je prends ce point-là… Non plus, ça ne tient pas la route. Et celui-ci, quand je pense à toutes les avancées qu’on a faites… Mais non, ça ne marche pas non plus. Et notre premier ministre qui a même réussi à fâcher un pays comme la Belgique, franchement, hein, il fallait le faire. Il n’y a pas plus gentil à mes yeux que les Belges. Et les Portugais. Pour les Liechtensteinois, je ne sais pas, je n’y suis jamais allé et je n’en ai jamais rencontré. On aurait pu se réjouir de la reprise des débats sur la fin de vie mais même ça, ça risque de capoter. Y a des jours, j’me dis, y a un climat, ça vagabonde. Y a des jours dans Paris, ça vague à l’âme, ça vague à Londres. Jean Guidoni. Y a un climat. C’était en 1984.
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