mercredi 16 avril 2025

réflexions autour de certaines douleurs

Bon, c’est maintenant le troisième jour plein que je suis allé aux urgences (ou le quatrième pas plein) et si je pense à tout ce qui vient de m’arriver, j’ai quelques déclarations à faire. D’abord, j’ai parfaitement conscience d’avoir un pansement chimique avec le traitement un peu lourd que j’ai à prendre pendant une semaine. Ça veut donc dire que quand je vais arrêter, je vais le sentir passer. Et j’entends déjà une voix me susurrer à l’oreille « tu le sens, mon gros arrêt de traitement ? » et moi, forcément, je pense que je vais crâner un peu pour masquer la vérité : « Non, pas du tout » alors qu’en vérité, je vous le dis, je sais déjà que la douleur va revenir au galop. Et ça, je dois aussi vous avouer que ça me fout un peu les pétoches car on vit bien, sans avoir mal. Et ça fait si longtemps que ça ne m’était pas arrivé de ne pas me lever en me disant : « aïe » ou « ouille… »

Oui, parce que grâce à ce traitement, je n’ai plus mal nulle part. Ou quasiment. Et le quasiment en question, c’est fou ce que ça a changé ma vie depuis lundi. À la différence près que lundi, juste avant qu’on ne me libère des urgences, on m’a donné du paracétamol, un autre médicament de la famille des Profènes et quelque chose pour l’estomac afin de bien supporter tout ça. « Et surtout, vous buvez bien le verre d’eau qui est avec, il y a quelque chose dedans, vous devez le prendre. » Après en avoir parlé à mon kiné, le lendemain, il se pourrait qu’on m’ait fait prendre un peu de morphine et ça expliquerait pourquoi la douleur lombaire a disparu en quelques secondes et pourquoi je me suis senti un peu ailleurs pendant plusieurs heures. Pardon ? Oui, j’ai plutôt bien aimé cet état dans lequel je me suis trouvé mais surtout parce que soudain, je n’avais plus mal.

Et ça change la vie mais ce que je ne comprends pas, c’est comment l’anti-inflammatoire et comment l’antalgique savent là où ils doivent agir. En effet, comme certes, j’étais bloqué du dos mais que j’ai toujours mal au talon gauche depuis des mois et au genou droit depuis quinze jours, comment les molécules des médicaments savaient qu’il fallait avant tout aller au niveau de mes lombaires ? C’est vrai, ça mais je pense que ces molécules en question sont comme des petits spermatozoïdes et elles savent pertinemment où aller faire le job. Elles ont du métier. Et c’est sans doute pour ça qu’elles ont attaqué partout où il fallait me défendre : les lombaires, le talon et le genou. Parce que c’est ça qui est le plus dingue, avec tout ce que je prends, matin et soir, je n’ai plus mal à aucun endroit où j’ai l’habitude de ne pas me sentir tout à fait bien. Mais il ne me faudra pas abuser, hein ?

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