mercredi 25 juin 2025

un orage du tonnerre de Dieu (Dieu pour le prix d’un)

Avant-hier, dans la nuit de mardi à mercredi, on a eu un orage du tonnerre de Dieu. Et je peux vous dire que j’ai presque regretté d’être resté dans mon lit au lieu de descendre pour aller voir le spectacle car ici, à Biscarrosse, avec tous les arbres du golf et de la forêt, ça devait être magnifique. En réalité, j’ai senti qu’il allait se passer quelque chose quand, vers minuit, je suis allé faire pipi et que j’ai constaté que j’étais tout moite. Et pourtant, j’avais qu’un demi-drap sur moi. Non, j’avais plutôt une seule jambe couverte, l’autre étant à l’air libre. À l’air lourd. Et en allant faire le pipi en question, j’ai remarqué des lueurs dans le ciel à travers la petite fenêtre de la salle d’eau. Et à peine ai-je terminé ma miction, à peine retourné à moitié dans le lit, j’ai entendu un coup de tonnerre mais pas si fort que ça. Et Kali haleter comme une locomotive. Elle était sur la descente de lit, de mon côté.

Bien sûr, comme elle n’a peur de rien sauf des orages et des feux d’artifice, elle tremblait de tout son petit corps et elle était particulièrement stressée. Alors, j’ai laissé ma main droite pendre sur elle, je la caressais, je lui faisais des mamours que j’espérais réconfortants et nous avons attendu ainsi que l’orage passe mais ça ne s’est justement pas passé comme ça. En réalité, le vent s’est mis à souffler comme ce n’était pas permis, la pluie a eu des envies de trombes voire de déluge et les éclairs n’en finissaient pas, comme si on avait installé un stroboscope dehors. Et parfois, de temps en temps, un coup de tonnerre, presque gentil. Quasiment aimable. Et ça a duré une bonne heure et j’ai pu finir par m’endormir et Kali aussi et le matin, vers 6h, j’ai ouvert aux chiens et on a apprécié l’air plus frais. On s’est dit que tant mieux, le plus dur était passé, j’ai bâillé, je me suis fait un café et puis j’ai écrit.

Sauf que rapidement, on a pu constater les effets indésirables de l’orage de la nuit, dehors. Les deux coffres de terrasse avaient changé de place. Le rideau de la piscine était jonché de feuilles, de brindilles, d’aiguilles de pin et autres choses arrachées, envolées, tourbillonnées et retombées. Dans le jardin, des branches d’arbres étaient au sol. Ma voiture était plein d’aiguilles de pin comme si on avait voulu la décorer mais mal. Et quand j’ai voulu me rendre en ville pour une course urgente, beaucoup d’obstacles sur la route. Néanmoins mais aussi nonobstant, une fois qu’on a tout nettoyé, surtout le rideau de la piscine et tout balayé, cour et terrasses, on a pu souffler mais ça a remis ça dans l’après-midi. Oh, nettement moins fort. Pas de bourrasques de vent. Des éclairs, du tonnerre et des pluies fortes. Et Kali qui est venue se réfugier sur mes genoux. Encore un orage. Orage, ô désespoir.

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