La question qui se pose, ce matin, c’est : est-ce qu’on doit parler de confiance en soi ou de confiance en lui ? Et quand on parle de confiance en lui, est-ce que ça inclut la confiance en elle ? C’est un peu l’éternel problème du genre. Qui n’est pas le sujet du jour. Donc, ça sera pour une autre fois. En revanche, la confiance en soi, c’est quelque chose qu’il faut absolument définir, borner, régir une fois pour toutes. Parce que j’en ai assez d’entendre : « C’est une personne qui a confiance en lui. » D’abord, parce qu’une personne, c’est un mot féminin et donc, on devrait dire : « C’est une personne qui a confiance en elle. » Oui, mais si on parle de Teddy Riner, par exemple, on voit mal les gens dire « Teddy Riner est une personne qui a confiance en elle. » Non, vous ne trouvez pas ça étrange, vous ?
Ah ben si, alors que dans le cas de Michou (feu Michou), nul n’a jamais été étonné qu’on dise : « Michou, c’est une personne qui a confiance en elle. » Ah, tout de suite, les clichés. Eh oui, les clichés. Mais non, on doit bien dire de Teddy Riner que c’est une personne qui a confiance en elle. Et ce ne sont pas ses 140 et quelques kilos qui me font peur. Ni les plus de trente centimètres qui nous séparent. Et quand je dis « trente centimètres », je parle de notre hauteur à chacun. En effet, il fait un peu plus de 2 mètres et moi, péniblement 1,70. Mais pour en revenir à notre sujet du jour, il faut qu’il reprenne confiance en lui car il manquait de confiance en soi. Ça, c’est la bonne formulation. Et si le pronom « soi » est invariable, l’expression ne l’est pas, elle. Ils manquent de confiance en eux.
Une fois ce postulat posé, il me reste à appliquer cette règle de grammaire syntaxique à ma petite personne (si on avait parlé de Teddy Riner, j’aurais dit « à cette grande personne », bien sûr) et donc, j’ai longtemps manqué de confiance en moi mais aujourd’hui, ce n’est plus tout à fait le cas. Non, la différence entre moi, c’est que moi, c’est peut-être juste un peu plus. Ou un peu moins. Ça dépend des cas. Ou des circonstances. Ou des deux. Mais il peut m’arriver que la vraie différence, ce ne soit pas moi mais plutôt moi. Ou pas que moi mais aussi moi, un peu. Je ne sais pas si tout est très clair. J’en vois qui me regardent un peu inquiets : « Je crois qu’ils manquent de confiance en yeux. » Voilà, maintenant, je pense que je vais passer une journée qui ne devrait pas être trop mauvaise. Ou pas.
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