Pour en finir (provisoirement ?) avec les moucherons et avant de parler d’autres petits insectes énervants, je voudrais revenir un peu plus longuement sur les moucherons des fruits et ceux des poubelles. Hier, je vous ai donné leur pedigree et je ne vais pas me répéter ce matin, ça n’est pas mon genre. Je vais donc entrer directement dans le vif du sujet. Mais n’allez pas croire pour autant que je suis un enculeur de moucheron. Là encore, ce n’est pas mon genre. Ou alors, je ne le sais pas.
Le moucheron de fruits, c’est un tout petit insecte très énervant qu’on trouve sur les fruits mûrs, le vin, les jus et les poubelles de cuisine. Il est attiré par le sucre et la fermentation. M’est avis qu’il doit être diabétique. Vis-à-vis de l’homme, il est très agaçant car il est dur de le combattre. Même avec une tapette à mouches. Il se reproduit surtout en été. Son utilité ? Il sert à la décomposition des fruits, et son organisme est un modèle en recherche génétique. Ouais mais ça, on s’en fout peu, non ?
Le moucheron des poubelles, lui, comme son nom l’indique, se trouve dans les poubelles, dans les matières organiques en décomposition et/ou dans les canalisations. Il est petit, brun (si on en voit un qui est blond, c’est qu’il s’est fait une couleur, ce n’est pas naturel) et il se déplace en courant plutôt qu’en volant. Il peut contaminer la nourriture des humains mais il est très utile : il est un décomposeur puissant et sert évidemment à recycler les déchets. Il n’est pas difficile, il mange de tout.
Alors, OK, même s’ils sont utiles, les moucherons, il n’empêche que c’est insupportable quand ils débarquent, au printemps et on n’en peut vite plus. Alors, OK, s’ils sont une source essentielle de nourriture pour les oiseaux, les chauves-souris, les araignées, les poissons et certains autres insectes, il n’en demeure pas moins que c’est pénible de les voir chez nous comme chez eux. Et ils finissent par nous rendre impatients d’arriver en hiver, d’arriver à Noël pour en être provisoirement débarrassés.
Alors, OK, s’ils sont indispensables pour la biodiversité, ils restent une nuisance pour les humains. Alors, OK, même si sans eux, beaucoup d’écosystèmes s’effondreraient, qu’ils aillent le faire ailleurs que chez nous, dans nos maisons, dans nos cuisines. Ailleurs que chez moi. Ou alors, qu’ils se laissent écraser par la tapette à mouches. Et qu’on n’en parle plus. D’ailleurs, deux billets consécutifs sur eux, franchement, c’est leur donner beaucoup trop d’importance, leur faire beaucoup trop honneur. Stop ⸮
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