lundi 20 octobre 2025

Bernadie et Stéphanette (2)

Non, promis, juré, craché, je ne vais pas vous saouler pendant des jours et des jours sur notre prochaine prestation, avec mon camarade de show. Oui, avec lui, c’est toujours show devant. Non, donc, je ne vais pas vous parler de ça tous les jours mais quand même, là, je voudrais juste vous dire que c’est dingue comme un événement ou une promesse d’événement peut changer une vie. Depuis quelques temps, j’étais dans une espèce de routine morose, d’où mon besoin de m’évader par l’écriture, de plus en plus présent. Et là, rien que d’avoir évoqué l’idée de remettre Bernadette et Stéphanie sur scène, ça m’a donné des ailes. J’ai déjà trouvé cinq ou six chansons, des pépites. Parce qu’il faut bien se renouveler. Hormis deux ou trois tubes. Les incontournables. Mais peut-on parler de tubes à notre niveau ?

Bien sûr. On le sent, quand on est sur scène, si une chanson a plus d’impact qu’une autre. Et comme je pense que nous garderons le nom de notre précédente mais néanmoins première prestation « Chacun son homme », nous garderons justement ce titre-là. Mais ce que je voulais surtout vous dire, ce matin, c’est qu’hier, j’ai déjà écrit l’introduction du show, une partie qui sera jouée et dansée. Pour le reste, il y aura forcément de l’improvisation, au contraire d’il y a un an. Parce que là, il y aura nettement plus de monde, parce que nous aurons des micros, parce que je ne connaîtrai pas assez de monde pour écrire des choses sur les autres invités et parce que, parce que. Mais je vais mettre un point d’honneur à faire comme l’an passé : tenir le texte et les chorégraphies sur le bout des doigts et des orteils.

Oui, ça, c’est la clé d’une prestation réussie (dans la forme) et pour arriver à ça, il n’y a pas cinquante façons de faire, il n’y en a qu’une : travailler, travailler, travailler. En gros, dans un premier temps, écrire, peaufiner, lire à haute voix pour se mettre le texte en bouche et le jouer à deux pour voir ce que ça fait. Ensuite, répéter, répéter, répéter. Jusqu’à en avoir une overdose. Et enfin, s’imaginer en situation, anticiper les problèmes (même si on ne peut pas penser à tout) et caler les musiques. Faire des coupes dans certaines chansons (la plupart) car il ne faut pas lasser le public. Et prendre son pied. S’amuser. Se faire plaisir. Jouir. Oui, jouir. Parce que, en espérant captiver l’attention d’un public, en entendant des rires, des waouh et des applaudissements, on se dit qu’on n’a pas perdu son temps. Laisser un souvenir joyeux.

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