Après les moucherons, les poux et les morpions, il y a un mois et demi, ça me démangeait réellement de vous parler d’un autre petit insecte parasite insupportable : la punaise de lit. Je ne vais pas vous faire l’affront de vous redonner son nom scientifique car il est intégralement dans le titre. Pourtant, c’est intéressant de se pencher sur les noms latins des animaux ou des végétaux. Dans le cas de la punaise de lit, « cimex », ça veut dire « sommier » et « lectularius », ça signifie « punaise », au moins, comme ça, les choses sont claires pour tout le monde. Les punaises de lit, comme leur nom l’indique, n’ont aucun intérêt pour les gens qui travaillent dans des bureaux. Même pour accrocher des choses sur un tableau en liège. Ce sont des insectes hématophages (qui se nourrissent de sang) comme nos amis les poux et les morpions (le monde est petit, hein ?)
Les punaises de lit sont petites, elles mesurent de 5 à 7 mn mais encore une fois, ce n’est pas la taille qui compte. Elles ont une allure un peu aplatie, elles sont plutôt à tendance rougeâtre (le sang qu’elles sucent ?) voire brunâtre et elles sont incapables de voler. Elles sont principalement actives la nuit et piquent pendant le sommeil. Ce qui a un sens puisqu’elles vivent dans les lits et chez les humains normalement constitués, les lits sont inoccupés en journée. Quand elles piquent les gens, elles injectent une salive anesthésiante et anticoagulante et donc, on ne sent rien sur l’instant. Cela dit, elles procurent des démangeaisons fortes mais ne transmettent pas de maladies connues. Elles ne provoquent surtout que des réactions allergiques et du stress à cause des troubles du sommeil qu’elles occasionnent. En réalité, des petites emmerdeuses.
Sont-elles utiles ? À vrai dire, non car d’une part, elles sont nuisibles à notre environnement intime et n’ont aucun rôle écologique ou alors si mineur que ça ne vaut pas la peine d’en parler. Comme ses cousins lointains les poux et les morpions, elles ont surtout un intérêt scientifique car elles servent à étudier les comportements de résistance, la biologie du sang et la coexistence entre les parasites et les humains. Autant d’arguments qui me laissent perplexe. Et moi, je pense que si elles ne servent pas à plus que ça, elles pourraient faire l’objet d’une OQTF. À part ça, attention à la cohabitation entre les punaises de lit, les poux et les morpions. Les places peuvent être rares. « Hé, la punaise de lit, là ! » « Oui ? » « À la queue, comme tout le monde, non mais sans blague. Ce n’est pas parce que je suis plus petit qu’elle, en tant que morpion, que je... Hein ? »
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