Je n’aime pas les chanteurs de rue. Ça me fait trop penser à la fête du bruit, le 22 juin. Et je n’aime pas entendre des musiques que je n’ai pas choisies et qui, en plus, sont vraiment jouées ou diffusées d’une façon bien trop forte. Je n’aime pas qu’on m’impose des amplificateurs pour augmenter les décibels et nous assourdir quand on passe à côté ou quand on habite à proximité. Je n’aime pas le bruit. Je n’aime pas les bruits. Même les bruits domestiques. Ça me stresse. Et bien souvent, je n’aime pas la musique des autres parce qu’il ne faut pas se leurrer, c’est rarement de l’opéra qu’on entend très fort, dans la rue. Pas même de l’accordéon. Qu’on me fiche la paix quand je suis chez moi. Qu’on me foute la paix quand je me promène. Et qu’on débranche tous les instruments en ville.
En plus, souvent, les chanteurs de rue, ils s’installent en face des terrasses de bars, de brasseries et/ou de restaurants. Alors, toi, tu es là, assis, tranquille, en tête-à-tête ou avec des amis et tu commences à discuter et subitement, un groupe arrive avec une sono à roulettes, une guitare électrique et un micro pour la chanteuse qui va brailler toutes ses tripes. Et toi, tu es là, on t’a servi ton verre ou ton plat et tu dois subir. Et te taire. De toute façon, l’autre qui est avec toi ne t’entend pas. Idem si ce sont plusieurs autres personnes. Et en plus, comme en terrasse, on doit aussi subir la fumée de cigarettes voire de cigares, autant vous dire que mon niveau de tolérance frôle alors le moins zéro. Donc, je ne vais jamais en terrasse. Même s’il n’y a pas de musicien. Qui pourrait arriver.
En même temps, j’aime de moins en moins aller au restaurant. Parce que je suis de plus en plus déçu. Si c’est pour manger des choses qu’on peut trouver chez Picard, autant les préparer chez moi et ne pas subir la musique de fond qui est, là encore, souvent bien trop présente. J’aime manger au calme. Si c’est pour manger du non-fait maison en nous faisant croire que si, je préfère m’abstenir car j’en ai assez qu’on me prenne pour un pigeon (aux petits pois ?) et donc, hormis deux ou trois rares adresses à Bordeaux et au rythme d’environ une fois par mois, je n’y vais plus. Je ne fais rien comme les autres. En plus, je trouve que c’est devenu de plus en plus cher pour une qualité de moins en moins extra. Bref, pour conclure, le pire, pour une sortie, à mes yeux : restaurant, terrasse, musicien.
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