C’est vraiment une expression très appropriée, en avoir plein le dos. Alors que quand on dit qu’on en a plein le cul, ça n’est qu’une image. Une vue de l’esprit. Enfin, quand je dis « de l’esprit », là encore, c’est une… C’est une vue du cul. Non, une vue de l’esprit. Zut, moi, ce matin, tous mes neurones ne sont pas bien connectés, veuillez m’en excusez, s’il vous plaît. Quoiqu’il en soit, en avoir plein le dos, c’est exactement ce qui m’arrive, encore un coup. Je me souviens que la première fois que j’ai vraiment été embêté par mes lombaires, c’était au siècle dernier. En 1998. Au mois de juin. Avec le président, nous étions en week-end à Tours et j’avais rencontré Garcimore qui cherchait son chemin, au volant de sa voiture et il avait baissé sa vitre et m’avait demandé conseil. « Je ne suis pas de Tours, désolé », lui avais-je répondu. « Déchidément, che n’est pas mon meilleur tour » m’avait-il rétorqué.
Cette anecdote, si amusante soit-elle (totalement authentique) n’a rien à voir avec le sujet du jour si ce n’est que j’avais dû aller aux urgences car soudain, en pleine rue, je ne pouvais plus marcher, j’avais les lombaires bloquées. Et ensuite, pendant des années, j’ai plus ou moins bien vécu avec le bas de mon dos. Sauf l’an dernier, à la même période, en automne, le retour de mes lombalgies chroniques. Et ça a duré, duré, duré. Et début avril de cette année, j’ai fini aux urgences, un matin. Un lumbago. Une crise plus violente que les autres. Et, après un traitement d’une quinzaine de jours, ça s’était bien estompé sans avoir vraiment disparu. Et là, depuis une quinzaine, c’est le grand retour de la douleur. Un lien avec l’automne ? Allez donc savoir, tiens ‽ Bref, j’ai mal au dos mais heureusement, je n’ai pas mal au cul même si, comme le dit si bien Fer…dez, ça peut me le trouer, le cul.
Pardon ? Qui est Fer…dez ? Je vous prie de bien vouloir aller consulter son commentaire du 12 octobre. D’ailleurs, au passage, je le remercie pour la justesse et la pertinence de ce commentaire qui a été le meilleur résumé de ma propre pensée. Et encore une fois, pardon pour cette nouvelle digression. Qui n’en était peut-être pas une, si on y regarde de très près mais passons. Et donc, je suis allé consulter mon généraliste et j’ai vu mon kiné comme tous les mardis matins et il en ressort que c’est probablement une espèce de charge mentale qui est trop lourde pour moi. Trop de pression, trop de stress et trop de choses à faire. Ah que je regrette l’époque où j’étais salarié ⸮ Parce que là, au moins, j’avais du temps pour moi. Mais il est vrai aussi que je n’avais pas charge d’âmes comme en ce moment. Est-ce que je regrette ? Non. J’aimerais juste ne pas en avoir tout le temps plein le dos.
https://cestecritbysibal33.blogspot.com/
http://sibal33.canalblog.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire