dimanche 9 novembre 2025

y a l’automne qui chante

Je ne sais pas ce qui m’a pris, hier après-midi, entre 16h30 et 17h15 mais je suis allé promener les chiens à Mériadeck et ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas terminé le week-end comme ça, tous les trois. Et il faisait beau, un peu frais mais beau. Et j’ai vu Kali courir comme jamais. Et Shuka un peu aussi. Et ils ont beaucoup tiré la langue. Et nous avons marché près de 3 kilomètres et à un moment, j’ai eu une chanson de Claude François qui m’a traversé l’esprit. Y a le printemps qui chante. Et j’ai fredonné le premier couplet et le refrain avant de me rendre compte que je me souvenais des paroles. Alors que je n’ai jamais été vraiment fan de ce chanteur, idole des années 60 et 70. Je l’aimais bien mais sans plus. De toute façon, j’aimais toute la variété française, quand j’étais jeune. Car oui, j’ai été jeune, moi aussi. Jadis et naguère.

Viens à la maison, y a le printemps qui chante, viens à la maison, tous les oiseaux t’attendent… Mais ça n’a pas suffi. Il a fallu que je chante Le lundi au soleil, aussi. Regarde ta montre, il est déjà huit heures, embrassons-nous tendrement, un taxi t’emporte, tu t’en vas mon cœur, parmi ces milliers de gens… Et hop, ne voilà-t-il pas que je me fais mes ritournelles et pour un peu, j’aurais même esquissé des pas de danse. Mais de Cloclo, la seule chorégraphie que je serais peut-être capable d’exécuter, c’est celle de la Chanson populaire. Ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits riens… Sauf que celle-ci, je ne l’ai pas chantée, hier. Non, mais j’ai repris Je viens dîner ce soir et pour cette dernière, il m’a fallu fournir un peu d’efforts car les paroles ne me sont pas revenues spontanément. J’ai réfléchi et je me suis pas mal trompé. Alors, j’ai cherché, bafouillé mais…

Sauf erreur de ma part : j'aurai tant de choses à te dire qu'avant même le temps d'un sourire, je serai devant la porte de la maison… Tant de souvenirs de mon début d’adolescence… Pour un peu, ça m’aurait ému. Où êtes-vous donc passées, mes jeunes années d’entre l’enfant et l’adulte ? Apparemment, pas aux oubliettes. Et j’ai terminé mon mini-récital par une litanie que j’aimais bien et que j’aime toujours bien, a priori. Le chanteur malheureux. Comme un chanteur malheureux que l’on n’écoute plus. Comme un chanteur malheureux que les gens n’aiment plus. Mais je crois que ce n’était pas moi, le plus malheureux, hier après-midi, non, je me sentais bien avec mes chiens. Le dimanche s’était plutôt bien passé alors que j’aurais pu craindre le contraire. Même si tu n’es plus là, je chante encore pour toi et je me demande si tu m’entendras.

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