samedi 22 novembre 2025

mais qui êtes-vous, monsieur-dame ? (1)

Attention, rien à voir avec les gens dont j’ai parlé dans mon billet d’hier. Non, ce que je vais vous raconter, ce matin, c’est ce qui s’est passé cette nuit. Dans mon lit. Tout a plutôt mieux commencé que prévu, je suis allé me coucher assez tôt, comme souvent. À 21h25, j’étais au lit. Avec le bouquin j’ai en cours depuis une semaine (j’avoue avoir du mal avec celui-ci – pour une fois, je traîne) et un mal de dents qui aurait pu faire pleurer un ver de terre. Oui, parce que les vers de terre sont très sensibles. Ça ne se sait pas vraiment mais moi oui, j’en ai connu plusieurs et ils étaient tous très émotifs. Et ça m’a toujours fait de la peine. Mais de là à leur faire un câlin, je n’ai jamais pu franchir le cap. Parce que de leur côté, eux, ils ne sont pas très tactiles. Enfin bon, c’est un autre sujet. Pas celui que je voulais aborder quand j’ai commencé à écrire, là.

Non, je disais donc que j’ai un peu lu, une vingtaine de pages. Et j’ai éteint. J’ai souhaité une bonne nuit à qui de droit. J’ai fermé les yeux. Et j’ai tenté de penser à des choses agréables. Parce que ça reste le meilleur moyen de s’endormir rapidement. Et de ne pas faire de cauchemar. Et ensuite, j’ai comme un trou noir. Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé. À part que j’ai dormi. À part que j’ai dû dormir. Si ce n’est qu’à plusieurs reprises, en voulant changer de position, je ne trouvais jamais la bonne. Et que ce soit du côté droit ou du côté gauche, je n’y trouvais jamais mon compte. Mais heureusement, je me rendormais à chaque fois. Sauf qu’à un moment, je me suis demandé s’il n’y avait pas quelque chose qui m’empêchait de trouver la position dont j’avais besoin. Et là, j’ai avancé ma main et j’ai senti quelque chose de soyeux. Et tiède.

Alors, j’ai secoué mon bras gauche pour que ma montre connectée s’allume et j’ai aperçu quelque chose d’étrange dans le lit. Non pas tant dans le lit à côté de moi que dans l’autre sens. Et j’ai senti des jambes. Et en continuant d’essayer d’y voir un peu plus clair à l’aide de l’écran de ma montre, j’ai aperçu une autre forme, un autre tas. Alors, ni une, ni deux, j’ai allumé la lumière de mon chevet et là, j’ai découvert deux personnes qui dormaient tête-bêche avec moi. Dans mon lit. Un homme et une femme. Chabada, bada ? Peut-être mais ça n’était pas de propos, à cet instant-là. L’éclairage de ma lampe aidant et l’espèce  de cri que j’ai poussé en les voyant, bien installés, là, les ont réveillé. « Mais qui êtes-vous, monsieur-dame ? Que faites-vous dans mon lit ? » Ils se sont levés et m’ont demandé où étaient les toilettes. Et ils sont sortis en claquant la porte.

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vendredi 21 novembre 2025

en photo qu’à table (ou l’inverse)

Avant-hier soir, nous avons reçu des amis du président, pour dîner. Enfin, j’ai reçu des amis du président pour un dîner. Un dîner que j’ai préparé sans les connaître, ces invités et moi, normalement, je ne suis pas très chaud pour recevoir des inconnus chez moi. C’est vrai, ça, qui me dit que ces gens qui vont sonner, entrer et manger à ma table sont bien ceux qu’ils se prétendent être ? Après tout, le président peut aussi se tromper sur leur compte. Et avoir des trous de mémoire. Il paraît qu’une fois qu’on a dépassé les 80 ans, on peut avoir des absences. Moi, je ne sais pas, j’en suis encore à près de quinze ans d’y arriver. Bref, ils sont venus. Il avait été question de les attendre pour 19h30 et moi, j’étais prêt. Assez peu content de mes préparations a priori. Comme toujours. Mais avec un espoir un peu idiot : qu’ils annulent au dernier moment.

Oui, ça m’aurait arrangé qu’ils ne viennent finalement pas. Et  à 19h30 pétantes, j’étais prêt et j’ai commencé à attendre. 19h40… 19h45… 19h50… Peut-être allais-je finalement passer une soirée tranquille pépère-peinard ? 19h55, un appel de celle que je vais appeler Marie-Christine pour respecter son anonymat. « On arrive. On est en retard. Une réunion qui s’est éternisée. » Mais pourquoi elle n’a pas duré encore des heures, leur réunion ? Finalement, à 20h10, ils sont arrivés. Et là, je suis tombé sous le charme. Comment dire ? Il y a des gens qui sont charismatiques et séduisants. Indépendamment l’un de l’autre mais aussi, et c’est là où c’est plus rare, les deux ensemble. Ils étaient beaux, chacun de leur côté mais encore plus beaux, tous les deux, dans leur couple. Lui aussi. Appelons-le Christophe, il se reconnaîtra, lui, s’il me lit un jour.

Ils sont si avenants que même lui m’a fait la bise pour me dire bonsoir alors qu’on ne s’était jamais vu auparavant. Et après une bonne grosse heure à les observer (chacun y allait de ses histoires de cancer – moi, je n’étais pas vraiment concerné), un peu en retrait, pendant l’apéritif, je me suis senti bien avec eux. Et j’ai commencé à m’intégrer un peu à eux. Et la soirée et le repas se sont déroulés en toute convivialité. Comme si je les connaissais depuis longtemps sauf que je n’ai pas réussi à les tutoyer et je faisais des phrases sans avoir à les vouvoyer non plus (je ne tutoie pas dès le premiers soir, moi…) Et lui, le (presque) Christophe, a un de ces appétits… Il vaut mieux l’avoir en photo qu’à table. Sauf qu’en photo (pour l’album des 80 ans du président, en juin dernier), il était beaucoup moins bien qu’en vrai. Alors, mieux vaut en photo qu’à table ou l’inverse ?

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jeudi 20 novembre 2025

TR, TEG et TBSG

Je vous jure que j’ai cru à une blague. À un poisson de novembre, avant-hier, quand j’ai entendu ça aux infos. Une taxe sur l’eau courante. En gros, une taxe pour celles et ceux qui ont l’eau courante chez eux. Alors qu’on paie déjà une taxe foncière et/ou d’habitation et qu’on paie déjà l’eau de ville. C’est bien. C’est classe. C’est moderne. Pourquoi pas le retour de la dîme et de la gabelle, pendant qu’on y est, hein ? C’est vrai, ça. Quand je pense qu’on en est encore à chercher quels impôts nouveaux, quelles nouvelles taxes le gouvernement et les députés aimeraient faire passer, on est loin du « pas de hausse fiscale » comme nous l’avait promis Macron. Le pauvre, il ne doit plus trop savoir où il habite, lui, maintenant. Avec les socialistes qui gouvernent aux tiers, la droite et l’extrême pour un deuxième tiers et le petit bonheur la chance pour le troisième et dernier.

Alors, si on doit nous créer des nouvelles taxes sur les éléments de confort que nous avons chez nous, pourquoi pas une taxe sur les robinets. Si on a une manette pour l’eau froide et une manette pour l’eau chaude, double taxe. Si on a un mitigeur, double taxe multipliée par deux. Parce qu’un mitigeur, c’est du luxe. Ça serait la taxe sur les robinets et on l’appellerait TR. On la recevrait en même temps que la taxe foncière, ça ferait une ligne de plus. Et si on a une bonde de lavabo, d’évier, de receveur de douche et/ou de baignoire, on paierait une taxe sur les bondes en fonction du diamètre ou de la surface de ces dernières. La TB, la taxe sur les bondes. Si on a des poignées aux fenêtres, on paierait la TPF (taxe sur les poignées des fenêtres qui serait récupérée aussi sur les vasistas et les baies coulissantes.  Et en fonction du matériau : bois, acier, alu…

Ensuite, il y aurait la TEG. Chaque propriétaire d’une voiture, d’un camion ou de quelque véhicule que ce soit qui a un pare-brise se verrait taxé sur les essuie-glaces. Après tout, si ça, ça n’est pas du confort… Regardez les motards, les scootéristes et les cyclistes, quand il pleut, c’est pour leur pomme Sauf que pour les motards, la TCDR, taxe sur les casques pour les deux roues et seraient également concernés les gens à mobylette. Une TVL serait mise en place pour les porteurs de lunettes, la taxe sur les verres de lunettes. Et pour les verres progressifs, taxe doublée progressivement (TVPL) et n’oublions pas la TVSL, la taxe sur les verres solaires de lunettes. Parce que ça, c’est vraiment un luxe absolu. Enfin, la TBSG, la taxe sur le bonnet de soutien-gorge. Un seul bonnet, exonération. Deux bonnets, taxe. À vous faire envier celles qui se sont fait opérer d’un cancer du sein.  

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mercredi 19 novembre 2025

dialogues : Dieu, l'homme et son image (8)

Dieu ? … Dieu ? …  Ohé, Dieu ? … Y a quelqu’un ? … Allo, allo, Dieu ? … Hmmm ? Qu’est-ce qu’il y a, mortel ? Eh bien dis donc, Dieu, tu te la coules douce, aujourd’hui… Grasse matinée ? Soirée très arrosée, hier, peut-être ? Si c’est pour me dire ça que tu m’as appelé, mortel, je retourne à mes occupations. Et c’est quoi, tes occupations, Dieu, en ce moment ? Parce que ça fait un moment que je t’appelle et que tu ne me réponds pas. Qu’est-ce que ça peut te faire, mortel, ce que je fais pour me détendre ? Et Je sais combien j’en ai besoin, vois-tu.  Ah ben si, ça m’intéresse. Si je te connais mieux, je te comprends mieux, non ? Ah bon, c’est nouveau, ça, de me sortir des phrases sensées ? Tu es malade, mortel ? Arrête de me taquiner, Dieu, je voulais juste discuter avec toi. Tu fais quoi, quand tu as un moment de libre toi, en fait, hein ?

Qui te dit que j’ai des moments de libre, mortel ? Je n’ai pas grand-chose à voir avec toi, le commun des. Ah bon, tu ne manges pas à heure fixe ? Je me contente de nourritures spirituelles, moi, mortel. Et tu fais la sieste, parfois ? Sache, mortel, que Je me repose quand c’est nécessaire. Uniquement quand c’est nécessaire. Et là, tu dors ? Je n’ai pas le même besoin de sommeil que toi, mortel. Je te rappelle que je suis une entité, je n’ai rien à voir avec aucune de mes créations. Ah ? Mais alors, tu ne lis jamais, Dieu ? Que veux-tu que je lise, mortel ? Je ne sais pas, moi, Dieu. La Bible ? Le Coran ? La Torah ? Tu les as bien lus, ces textes sacrés, non ? C’est facile de ne citer que les plus connus, c’est bien à ton image, ça, mortel. Si encore tu m’avais parlé des Entretiens de Confucius. Ou du Dao de Jing. Ou encore du Tripitaka. Non, oublie ce dernier.

Pipicaca ? Je m’en suis rendu compte trop tard, en le prononçant. J’aurais dû me douter que tu allais encore tourner ça en dérision, mortel. Que tu es ignorant, c’est pitoyable. Oh, ça va, Dieu. Si on ne peut plus plaisanter… Sinon, tu fais quoi, quand tu te reposes mais que tu ne dors pas, Dieu ? Des mots-croisés ? Non, je sais, des mots-croisades ? Ah c’est fin, ça. En même temps, pour une fois, c’est un peu spirituel. Venant de ta part, ça m’étonne, mortel. Du Sudoku ? Tu sais, mortel, tu es la seule créature de Ma part qui arrive à m’agacer. Pourtant, Dieu, du sudoku, ça détend, tu sais ? Et effectivement, je te sens un poil nerveux, là. Tu devrais prendre des granules de Gelsemium, Dieu. Oh non, mortel, parfois, je me demande si je ne ferais pas mieux de faire un nouveau déluge. De tout noyer et de repartir de zéro. C’est ça, tout annuler.

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mardi 18 novembre 2025

complètement piqué

Ah, c’est vrai que ce n’est un secret pour personne. Je n’aime ni les piqûres, ni les insectes du quotidien (mouches, moucherons et autres nuisibles à mes yeux), ni Noël. Et ce matin, je ne vais pas parler des deux derniers, je me suis déjà largement étendu sur ces sujets-là (même si je sais que je n’ai pas terminé – tant que je serai vivant…) et donc, j’ai envie de parler des piqûres. Des aiguilles. Pas celles des bottes de foin. Celles qu’on m’enfonce dans la peau pour des prises de sang, pour des perfusions et/ou pour des vaccins. Et plus ça va, moins j’aime ça. Et heureusement que j’ai dépassé l’âge pour donner mon propre sang car comme ça, je ne culpabilise plus de ne pas y aller. Je me souviens du camion qui venait à Rungis, quand j’étais chez Scaib, dans les années 80. Je m’y rendais, un peu contraint et forcé mais c’était pour la  bonne cause, non ?

La dernière fois que j’y suis allé, dans ce camion, passant outre ma phobie des aiguilles, je me suis senti tellement mal que je suis presque tombé dans les pommes, on m’a allongé et fait attendre que je récupère, que je retrouve mes esprits. Alors autant vous dire que si  je peux éviter de me retrouver face (ou fesse) à une seringue malveillante, je le fais volontiers. Mais la plupart du temps, ça me concerne et je ne peux ni céder ma place, ni la vendre (pour me faire trois sous). Je n’en mène jamais large, je le reconnais. Et je pense que je mourrai sans jamais avoir pu me contrôler suffisamment pour ne pas avoir mal. Car effectivement, comme j’ai peur, je suis crispé et comme je suis crispé, ça me fait forcément mal et ça me dure plusieurs jours. Entre un attaquant avec un couteau et une infirmière avec une piqûre ? Je préfère encore le premier. Non, en fait.

Aucun des deux. Cela dit, je sais qu’on peut tenter de soigner cette phobie des piqûres (comme toutes les phobies, par ailleurs) et même si j’ai rendez-vous avec un nouvel hypnothérapeute, le 27, il ne sera pas question de ça. Quelque part, c’est un peu comme si j’avais envie de conserver cette trouille viscérale. Et je crois que la seule manière efficace de me permettre de subir une prise de sang et/ou un vaccin, ce serait de m’anesthésier au préalable. Mais pour m’anesthésier, il y a encore une aiguille, non ? Ou alors, me faire fumer quelque chose qui me ferait planer ? Non, j’aurais trop peur d’y prendre goût et se droguer, ce n’est pas bien. Pas bien du tout. Alors, comment faire ? Moi, je veux bien faire un effort contre ma phobie des aiguilles mais il faut arrêter de me piquer, alors. Je sais, plusieurs personnes, pas mal, même, pensent que je suis déjà bien piqué.

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lundi 17 novembre 2025

choisir le verbe choisir (6)

Pourquoi choisir le verbe choisir ? Parce qu’il se tient là, toujours entre deux. Entre le presque et le jamais. Entre le peut-être et les certitudes. Entre la volonté et les doutes. Il est là, attendant une réponse. Vibrant d’une promesse sans contour. Parce qu’il semble toujours ouvrir une porte vers un ailleurs. Si je choisis d’ouvrir celle-ci, elle va m’emmener dans un endroit qui va me plaire. Si je choisis d’ouvrir celle-là, elle m’emportera dans un autre lieu, qui, certainement, me fera avoir des regrets. Oui, c’est ça, choisir, c’est hésiter entre les remords et les regrets. C’est un verbe qui ne fait jamais de bruit. Il met toujours les patins sur le parquet de nos pensées avant qu’elles ne se transforment en éventuelles décisions. C’est un verbe silencieux. De fausses actions. Une vue de l’esprit.

On peut croire qu’il désigne quelque chose mais si ça se trouve, avant même qu’on en ait terminé la formulation, il s’effiloche car arrivent alors les doutes rétroactifs et avec eux… Choisir, c’est un verbe dans la tête mais c’est aussi un verbe dans les mains. Et c’est un verbe qui tremble car il se peut qu’il y ait une envie de penser à autre chose lors de la décision au bord d’être finale. Choisir peut aussi apporter son lot de choses inachevées : des phrases, des idées ou des actes. Il peut participer à la procrastination. C’est un verbe de reflets : ceux de choses jamais tout à fait accomplies. Si c’était un verbe saisonnier, il serait de la fin de l’automne et du début de l’hiver car c’est mot de brouillard. Un mot dans lequel parfois, on est dans les vapes. Un verbe plein de buée. Qui flotte. Se disperse. Jusqu’au…

Jusqu’au moment où il file de l’autre côté. De celui des choses faites, passées. Comme un couperet. Trop tard, j’ai choisi. Et si je ne peux pas revenir en arrière, il devient verbe tranchant. Et je me rassure comme je peux : ça aurait peut-être été pire si j’avais pris l’autre option. Là, c’est fait. Je ressens comme une vibration et un soulagement mêlé d’inquiétude. J’ai peur de m’être trompé. Un peu. Beaucoup. Peut-être pas du tout. Mais si j’ai préféré murmurer mon choix, avec un peu de chance, ses conséquences seront moins graves que si je l’avais crié. Je m’accroche à cette idée. Pour un peu, je ferais une prière mais comme j’ai choisi de ne croire en aucun Dieu, il ne me reste que ma propre liberté, celle de pouvoir choisir. Celle de devoir choisir, parfois. D’hésiter, toujours. Dans des soupirs. Du vent.

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dimanche 16 novembre 2025

bureau des légendes

Il en est de certaines, de toutes les légendes comme des rumeurs. Oui. La rumeur, celle qui ne disparaît jamais parce que pour ceux qui y ont cru et qui y croient encore et toujours, il n’y a pas de fumée sans feu. C’est pareil pour les légendes. En fait, ça part d’un petit rien et tout d’un coup, ça enfle et il en reste toujours quelque chose. Et il y a forcément quelque part, quelqu’un qui connaît le cousin de la personne qui détient cette fausse vérité. J’en veux pour preuve cette histoire de slip en cuir dont on me parle régulièrement depuis la fin des années 90. Qu’on se le dise une fois pour toutes, je n’ai jamais eu de slip en cuir. Non, jamais. Je peux le jurer sur la tête des enfants que je n’ai pas eus. Et je ne pourrai jamais dire le contraire, même sous la torture, même sous une présidence d’extrême gauche ou droite car je n’en ai jamais eu. Jamais, jamais, jamais.

Après, j’ai peut-être eu l’occasion de porter des slips en lamé (là, il existe des preuves officielles – c’était pour un spectacle, en 1996 – La Fête à Nanou) ou en dentelle (oui, oui, ça existe pour hommes aussi même si ça peut sembler bizarre) mais en cuir, moi ? Queue nenni. Pourquoi ça n’est pas possible. Question de moyens financiers, pardi. À l’époque, j’étais tout le temps à découvert (bancaire, pas physique) et donc, je n’aurais jamais eu l’idée de claquer des mille et des cents dans un sous-vêtement en cuir. En skaï, à la limite, ça, ça aurait été dans mes budgets mais pas en cuir. Donc, je préviens celles et ceux qui colportent cette rumeur qu’il existerait « une photo de moi portant un slip en cuir et des boots, allongé sur un buffet en train de mordre une ceinture à clous » s’exposent à des représailles pour car je porterai plainte pour diffamation.

De toute façon, la photo en question, non seulement elle n’existe pas mais elle est si bien cachée que personne ne pourra la retrouver même quand on se débarrassera de toutes mes affaires après mon décès. Et même là, mes héritiers attaqueront toute personne qui s’aventurera à raconter n’importe quoi. Bien sûr, je ne dis pas ça pour ceux qui ont fait des commentaires en évoquant ce fameux slip en cuir. Évidemment, je ne dis pas ça parce que ceux qui auraient été capables d’un tel commentaire sont plus grands et plus forts que moi. Non, je dis ça car ce matin, j’ai pensé à tout ça en me levant. Et de toute façon, même si j’en avais eu un, de slip en cuir, jadis et naguère, il ne m’irait plus, aujourd’hui. Avec l’âge, il serait devenu trop petit. Et non, je n’ai pas grossi. Et en plus, essuyer des verres de lunettes avec un slip en cuir, pffft, ça ne marche pas. J’ai déjà essayé.

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mais qui êtes-vous, monsieur-dame ? (1)

Attention, rien à voir avec les gens dont j’ai parlé dans mon billet d’hier. Non, ce que je vais vous raconter, ce matin, c’est ce qui s’est...