mardi 16 septembre 2025

souvent vers 4h30

Tout le monde croit que je publie mes billets vers 4h30, chaque matin, en réalité, c’est faux, je triche parce que c’est plutôt vers 4h45. Voire vers 5h. Peu importe si c’est un horaire d’été ou un d’hiver. En réalité, tout le monde s’en fout mais j’avais besoin de donner cette précision car sinon, je n’aurais pas été en harmonie avec moi-même. C’est un peu comme quand je tire-au-flanc. Ça n’a rien à voir mais ça fait bien de le dire. Et parfois, je me recouche après avoir publié mon billet du jour. Mais souvent non. Et parfois, je me contente du canapé qui me tend les accoudoirs et je m’allonge sur lui (il est toujours consentant – en tout cas, aux dernières nouvelles) et je laisse passer un peu de temps avant de me dire « tu es un feignant, lève-toi et marche. » Mais attention, je ne me prends pas pour le messie. Mais non.

Mais j’aime bien l’idée de publier aussi tôt qu’entre 4h30 et 5h. Parce que c’est un horaire qui me convient plutôt mieux qu’un autre. Et parce qu’à ce moment-là, je suis si tranquille que ça en devient presque indécent. Trop de tranquillité, c’est même un peu louche. Si ça se trouve, c’est un avantage que j’ai, moi, mais que n’ont pas les fonctionnaires. Honte sur moi d’être aussi nanti. D’ailleurs, je ne vais pas trop le crier sur les toits car sinon, demain, le jour de la deuxième grosse colère de la rentrée 2025, je ne voudrais pas me retrouver avec ma tête en haut d’une hallebarde. Parce que je ne suis pas un traître. Parce que je ne profite pas de toutes les situations, moi. Parce que je n’abuse plus pas. Et demain, je n’ai rien prévu de spécial si ce n’est d’emmener les deux chiens chez le vétérinaire pour leur rappel de vaccin.

À propos de demain, il faut quand même que je vous dise un truc car, à ma connaissance, personne n’en a parlé : au début du mois, on m’a retiré quelques euros sur ma retraite complémentaire. Et quelques dizaines d’euros au président. Et quelques petites centaines d’euros au patron. Et personne ne nous a prévenus. Et quand on appelle l’Agirc-Arrco, on nous dit que les taux de prélèvement à la source ont été réévalués et que pour en savoir plus, il faut contacter les services fiscaux. OK. Mais pourquoi on ne nous a rien dit, hein ? Pourquoi en catimini ? Parce qu’on nous a pris pour des jambons ? Tu parles, Charles. Le pire, c’est que nous, nous n’irons pas manifester dans la rue pour ça. Et qu’on ne fera pas grève. De toute façon, des retraités qui font grève… Mais grève de quoi ? Alors, 4h30 ou 5h, le matin, hein ?

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lundi 15 septembre 2025

dialogues : Dieu, l’homme et son image (5)

Dieu ? Oui, mortel. Dieu, tu es de meilleure humeur ? Pourquoi, mortel, je t’ai déjà semblé agressif ? Euh non mais quand même, tu es un peu soupe-au-lait, parfois. Tu ferais mieux de prendre exemple sur moi, mortel car moi, je m’énerve rarement. Peu importe, Dieu, j’aurais quelques questions à te poser, ce matin. Des questions intelligentes, mortel ? Toujours, Dieu. Hmmm. Quoi, Dieu ? Rien, mortel. Je t’écoute, on verra bien ce que tu vas me sortir. Alors voilà, Dieu, c’est au sujet de la vierge Marie. J’ai une question toute simple. Quand elle a été… Quand elle a été visitée par l’Ange Gabriel, elle s’est donc bien retrouvée pleine ? C’est une façon un peu triviale de dire les choses, mais oui, mortel. Et donc, est-ce que tu peux me dire si elle a encore eu ses règles, après, Dieu ? Si elle a encore eu ses règles ?

Dieu ? Oui, mortel. Dieu, cette fois, j’ai une vraie question et je crois que tu ne pourras pas faire autrement que me répondre. On va voir, mortel, on va voir. Dis-moi, Dieu, pourquoi les plus fervents de tes supporteurs sont contre la GPA et la PMA ? Eh bien, mortel, c’est simple : pour eux, il n’y a que deux façons de participer à la procréation pour faire venir des générations nouvelles qui prendront le relais des précédentes. La première, c’est l’acte sexuel, dans le but de féconder une femme. Et la seconde, Dieu ? Ne t’impatiente pas, mortel. La seconde, c’est l’immaculée conception. Mais ça n’arrive pas souvent. Et donc, on ne peut pas faire l’amour si c’est juste pour son plaisir. Disons que normalement non mais si la femme est consentante, pourquoi pas. OK, Dieu, alors, pourquoi ils sont contre la GPA et la PMA ?

Dieu ? Oui, mortel. L’autre fois, tu ne m’as pas répondu sur la GPA et la PMA. Que voulais-tu que je te répondisse, mortel ? Non, Dieu, arrête de parler latin, s’il te plaît. Je ne parle pas latin, je conjugue au subjonctif imparfait. Tu es vraiment de plus en plus ignorant de toutes les bases, mortel. Dieu, je t’en prie. Ne m’en prie pas, mortel. Prie-moi mais ne m’en prie jamais, compris ? Oui, Dieu. … Alors et pour la GPA Et la PMA ? Nul ne peut procréer en lieu et place de l’homme envers la femme qu’il a choisie. Et l’Ange Gabriel, alors ? Il n’a pas inséminé Marie qui était avec Joseph, peut-être ? Les bras m’en tombent. Alors moi, Dieu, je dis que tes admirateurs, ils devraient accepter que ton fils Jésus a été fait par PMA et en plus, que toi, son père, tu as eu recours à une GPA. Ouh la la, les choses ne sont pas si simples, mortel.

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dimanche 14 septembre 2025

on voit mes corneilles

Y a des fois, on se demande… Non, y a des fois, je me demande, c’est plutôt moi que ‘on’ et la plupart du temps, je me demande trop. Je me pose trop de questions et je n’ai pas toujours les réponses. Par exemple, l’autre jour, je me suis demandé pourquoi on disait « bayer aux corneilles » et j’ai fini par trouver l’explication. Mais avant de vous la donner, il faut d’abord définir les termes de cette expression : la corneille, d’une part, au 16ème siècle se définissait comme un objet sans importance, totalement insignifiant. Dans le milieu de la fauconnerie, elle était considérée comme un gibier sans valeur. D’autre part, le verbe « bayer » signifiait : rester la bouche grande ouverte. Béer, quoi. De ce fait, bayer aux corneilles, c’était quand on restait niaisement la bouche ouverte devant quelque chose de dérisoire. D’aussi dérisoire qu’une corneille.

Voici un exemple d’utilisation de l’expression : « Peu intéressé par Phèdre, Jean-Eudes baye aux corneilles. » Mais l’inverse est possible, aussi : « Totalement désintéressé par Cinna, Jean-Eudes baye aux racines. » Oui, on peut dire bayer ou bailler, c’est selon. Moi, j’ai choisi. Parce que choisir, c’est… Bref, on peut aussi utiliser l’expression synonyme « regarder une mouche voler » si on veut mais ce n’est pas obligé. Ça donnerait : « Se moquant des tragédies, Jean-Eudes préfère regarder les mouches voler. » Ça n’ajoute rien à mon propos mais tant pis, ce qui est écrit, est écrit. Et pour en revenir à l’expression « bayer aux racines », je voudrais faire un point sur cette confusion qui existe encore et toujours entre les deux auteurs : Corneille et Racine. Je pense qu’une petite piqûre de rappel, ça ne fera de mal à personne. Même à moi.

« Je n’ai pas fait de couleur à mes cheveux depuis longtemps, on voit mes corneilles. » Là, ça prouve qu’Anne-Nabilla est toujours aussi soucieuse de son apparence capillaire. « Manger des pissenlits par la corneille. » Cette fois, on peut affirmer que Michel Fourniret pouvait perdre ses moyens car il confondait beaucoup. « La corneille carrée de 81, c’est 9. » Là, c’est un peu plus étonnant mais ça pouvait arriver à Henri Poincaré de se tromper. Surtout quand il avait bu. On sait tous que quand il est rond, Poincaré… Une autre expression qui me plaît beaucoup, c’est « y aller comme une corneille qui abat des noix » (s’adonner à une activité avec un zèle maladroit) mais je vais m’arrêter bientôt sur ce sujet car sinon, je crains de prendre corneille voire de me trouver coupé de mes corneilles. Je sais, il faut suivre. Moi, mon plaisir est entier, ce matin.

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samedi 13 septembre 2025

bloquer ça, encore

Pour faire suite à mon billet d’hier qui faisait suite à mon billet d’avant-hier, je vais pondérer un peu mes propos car mes suggestions n’étaient pas tout à fait équitables. Parce qu’il y en a marre des injustices. Par exemple : la Cour de cassation vient de confirmer le droit pour un salarié de reporter les jours de congés payés qui ont coïncidé avec un arrêt maladie. Et moi, paf, j’en parle à un ami qui est assimilé fonctionnaire (pas de jour de carence, mutuelle à 17 euros par mois avec des remboursements incroyables, semaine de 4 jours, etc…) et un autre qui travaille au service social d’une mairie, ils ont déjà droit à cet avantage. Un de plus. Et ils ne s’en vantent pas, croyez-moi, auprès de ceux du privé. Ou alors, quand ils ne peuvent pas faire autrement, ils savent qu’ils sont nantis de ce côté-là.

Et ce sont les mêmes qui ont principalement le droit de grève. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, dans les PME, comme moi dans ma carrière, si on avait débrayé, si j’avais osé poser un préavis d’arrêt de travail pour une raison sociopolitique, autant vous dire que ça ne se serait pas  bien passé du tout. Pour moi. Bref, ils ont des avantages ? Tant mieux pour eux. Ils en veulent plus ? Là, je suis moins compréhensif. Ils disent qu’ils revendiquent pour tout le monde ? Je ne suis pas du tout d’accord. Ils pensent d’abord à eux. Ils ne pensent qu’à eux. Bref, encore, nous allons encore devoir subir leur cinéma jeudi prochain. Les éternels grincheux. Les récupérés des partis politiques des deux extrêmes. Les qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et que leur nombril. Ceux qui sont biberonnés aux réseaux sociaux.

Moi, je propose que jeudi prochain, on pense surtout à bloquer les publicités et pas que sur les ordinateurs ou les téléphones portables. Parce qu’il y en a marre. Et qu’on bloque les algorithmes qui font que les mêmes (plus leurs enfants) ont le cerveau de plus en plus cramé. Et je propose qu’on bloque les appels indésirables, les démarcheurs téléphoniques qui osent vous parler de votre compte formation alors que vous êtes en retraite ; qui osent vous parler d’énergie pour votre maison alors que vous vivez en appartement et ainsi de suite. Je propose qu’on bloque l’avancée des nazis dans la France Occupée de 1940. Si, si. Parce que si ça se trouve, il va s’en trouver qui vont trouver que c’est une bonne idée. Et pour les constipés et les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants, désolé pour eux s’ils sont frustrés.

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vendredi 12 septembre 2025

bloquons même ça aussi

Ce matin, j’ai décidé de ne pas être ironique. J’ai choisi de rester le plus neutre possible. Le plus impartial et factuel possible. J’ai opté pour la ligne mélenchoniste. Après tout, quand on a une idole, dans la vie, c’est bien de parler d’elle le plus régulièrement possible, non ? Bref, j’ai envie de donner quelques pistes de blocages pas encore effectués depuis la première journée mondiale du mouvement « bloquons tout » et j’espère que tous ces gens qui pensent d’abord à eux avant de penser à notre pays, les mêmes qui privilégient l’individuel au collectif, comprendront que je ne cherche pas à m’imposer mais juste à suggérer. Pardon, j’ai été ironique, moi Mais non, vous me prêtez des intentions que je n’ai pas. Je vous l’ai déjà dit, loin de moi d’avoir de telles pensées ineptes, ce matin.

Première idée pour jeudi prochain, le 18 septembre, c’est de bloquer tous les intestins de tous les français, de souche, naturalisés ou en attente de régularisation et, en bonus, de tous les gens présents sur notre territoire de façon plus ou moins officielle et ainsi, chacun se retenant volontairement de faire caca, ça fera chier tout le monde dans les hautes instances politiques et politiciennes. Enfin, quand je dis que ça les fera chier, c’est juste une image. Mais en tout cas, de bloquer tous les intestins de tout le monde, ce n’est pas si stupide que ça (en tout cas, pas plus stupide que certaines autres idées) car si personne ne va faire caca, personne n’utilise de papier blanchi, personne ne tire aucune chasse d’eau et là, vous venez de comprendre les économies qui seront bien réalisées.

Deuxième idée qui m’est venue à l’esprit, ce matin et là, ça concerne surtout les femmes et principalement, celles qui sont enceintes : bloquez vos sphincters pour ne pas accoucher le 18 septembre. Bloquez tout nouvelle naissance et ravalez votre fierté et votre pas encore nouveau-né. Comme on est en pleine décroissance démographique, ça aggravera la situation et ça fera forcément réagir en haut lieu. Si on vous demande ça, mesdames, c’est que vous êtes capables de supporter bien plus de choses que les hommes. Alors, on compte sur vous. Et vous messieurs, le ex-futurs papas, vu que vous n’aurez aucune naissance à fêter, allez quand même boire un coup avec vos potes, ça vous remontera le moral et ça fera vivre un peu mieux les tenanciers de bars, bistrots et autres brasseries.

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jeudi 11 septembre 2025

bloquons presque tout

Avant-hier, c’était la journée mondiale du « bloquons tout », oui, un événement international principalement organisé en France et même à la fois dans l’hexagone et dans les autres territoires genre outre-mer et outre-tombe. En gros, c’était pour dire non à la rigueur prévue pour tenter de diminuer la dette abyssale de notre pays. Parce que chez nous, les gens sont tous globalement d’accord sur le fait qu’il puisse y avoir éventuellement une dette et sur le fait que si c’est avéré et peut-être un peu grave, il faut faire quelque chose. Et quand un gouvernement dit qu’il faut que tout le monde fasse un effort, c’est probablement maladroit mais ce n’est pas tout à fait faux non plus. Il n’y a qu’à voir en Grèce, il y a quelques années. Nos amis hellènes n’ont pas vraiment eu le choix. Même au niveau de leurs sabots. Qui n’avaient rien de hollandais. Ni aucun rapport avec François Hollande.

Oui, en général, tout le monde est d’accord sauf chaque individu en particulier. Les taxis sont d’accord pour que les autres fassent un effort mais pas eux. Le milieu de l’énergie, aussi. Les cheminots, traminots et autres conducteurs de véhicules et/ou d’appareils roulant ou volant, itou. Les fonctionnaires encore plus que les autres. Bref, tout le monde veut bien que tous les autres fassent un effort. Mais qu’on ne touche pas aux apéros en terrasse de bistrot. Qu’on ne touche pas aux abonnements téléphoniques, Internet, musique, vidéos et tout le toutim. Et qu’on n’oublie pas d’augmenter les gens qui travaillent tant dans tout ce qui est électricité, gaz et autres fournisseurs d’énergie car ils n’ont pas compris que c’était la crise. Et qu’on n’oublie pas de ne jamais donner de jour de carence à tous les fonctionnaires, ce serait tellement indécent de croire à des arrêts maladie de complaisance.

Bref, la première journée internationale du « bloquons tout » est passée et quel en est le résultat ? D’un côté, Mélenchon a déclaré que c’était un véritable succès. De l’autre, Retailleau a dit que le pays n’avait pas été réellement bloqué. En revanche, je remercie les gentils organisateurs de manifestations de ne pas avoir perdu la main et d’avoir continué de donné à ces événements les lettres de noblesse qu’ils méritent : de la castagne et de la casse. C’est vrai, ça, de nos jours, ça ne rimerait plus à rien, une manifestation sociale d’ampleur sans qu’il y ait un minimum de dégâts. Je remercie donc les bloqueurs d’avoir tenu leurs promesses même si quelque part, ils ont fait comme les hommes politiques, ils ne les ont pas tout à fait tenues. Ah moi, je trouve qu’on vit dans un très beau pays avec des compatriotes tous fort sympathiques et compréhensifs. Ça me rassure. Pour relever notre pays.

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mercredi 10 septembre 2025

saperlipopette, ma salopette – 4 (version zen)

Saperlipopette… Ma salopette est tachée, pensa Jean en respirant profondément, comme il savait si bien le faire. Comme s’il accueillait une vieille amie qui serait venue lui rappeler la beauté de l’imperfection. Ou celle des années d’antan. La boue et le ketchup semblaient danser sur le tissu bleu et au lieu de s’agacer, Jean, sourit doucement. Il n’avait pas envie de se prendre la tête pour un vêtement sali. « Voilà qui est bien », murmura-t-il, «  un petit rappel que rien n’est figé, que tout est changement, que tout est flux et même reflux. » Le phénomène des marées. L’immuabilité. PARce que c’est ainsi que les choses se passent, parfois. Souvent. Il plia les épaules pour dénouer ses pensées et laissa couler l’énergie. Et Jean, serein, rassuré, tranquille, se retrouva soudain aussi léger qu’une plume au vent.

« Comme la plume au vent… » fredonna-t-il « Ça fait longtemps que je n’ai pas écouté Rigoletto », se dit-il tout en enfilant la salopette salopée. Mais la revêtir, c’était comme s’habiller d’une méditation en tissu. « La vie n’est jamais parfaite et chaque tache, chaque éclaboussure est une note dans la symphonie du quotidien. » Jean se sentait philosophe, ce jour-là tout en allant à son rendez-vous. Sur le chemin, il observa les autres avec une espèce de bien-être qui était le savant mélange entre la douceur et la curiosité. Les passants, les rues, les arbres, le ciel pourtant légèrement voilé, tout lui semblait intéressant, plaisant ou tout simplement beau. C’était une journée qui commençait parfaitement. Et quand il pensait aux taches sur sa salopette, il se disait que c’était bien, d’offrir de la couleur aux autres.

Lors de son entretien, il réussit à parler avec une tranquillité intérieure dont il n’était pas si coutumier que ça. Une sérénité qui devint même contagieuse face à son interlocuteur. Une quiétude qui permettait de tout comprendre. Son histoire de salopette devint comme une métaphore délicate, un petit clin d’œil aux aléas anodins de la vie quotidienne. Les deux hommes se sentirent silencieusement bien. Sages. En sortant, Jean comprit qu’un calme profond l’avait envahi. Une onde douce qui avait effacé toutes les crispations. « Saperlipopette », se dit-il, « la vie est belle même quand on se salit un peu. » Et c’est bel et bien dans cette acceptation que devait résider la paix, la véritable paix, celle, intérieure qui est difficile à atteindre même si elle n’est jamais bien loin. Jean passa une merveilleuse journée.

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souvent vers 4h30

Tout le monde croit que je publie mes billets vers 4h30, chaque matin, en réalité, c’est faux, je triche parce que c’est plutôt vers 4h45. V...