dimanche 30 novembre 2025

moi qui m’y connais en slips

Stéphane ? Oui ? Toi qui t’y connais en slips, je peux te demander quelque chose ? Je m’y connais, je m’y connais, c’est vite dit. Je m’y connais dans les sous-vêtements que je porte mais je ne suis pas un spécialiste du slip. Quand même, tu as bien eu des périodes un peu fantaisistes, au niveau de tes slips, toi, non ? Absolument pas. Qu’est-ce qui te faire penser ça ? Ben, euh, le slip en cuir, par exemple. Ah mais arrêtez, tous, avec cette histoire de slip en cuir, à la fin. Ce ne sont que des élucubrations. Et ça me court tellement sur le haricot que le prochain qui me parle de mon slip en cuir, que je n’ai jamais eu, je porte plainte contre lui et je lui fais bouffer, le slip en cuir. C’est clair ? Oui, c’est clair mais ce n’est pas exactement de ça dont je voulais te parler, à vrai dire, Stéphane.

Qu’est-ce que tu voulais me dire, alors ? Ben heu, je voulais savoir quelque chose, tu les uses principalement où, tes slips, toi ? Je les use où, mes slips ? Oui, tu les uses où, tes slips ? Ben euh, aux cuisses, je suppose. Aux élastiques. Ça finit toujours par devenir un peu lâche, non ? Pas toi ? Eh ben voilà, c’est justement là mon problème, c’est que moi, ce n’est pas là que je les use, mes slips. Ah bon, et tu les uses où, toi, tes slips ? C’est un peu délicat à raconter. Tu es sûr que personne ne nous entend ? Sûr et certain. Tu es sûr que personne ne va rien savoir ? Sûr et certain. Personne ne lit mon blog. Ou plutôt, si peu de monde que ça ne fera pas le buzz, sois tranquille. Bon, OK, mais avant de te confier où je les use, mes slips, promets-moi de ne pas te moquer, ni de faire aucune réflexion.

Je te promets de ne faire aucune réflexion. Ni aucun commentaire ? Ni aucun commentaire. Juré, craché ? Juré, craché. Bon, tu accouches ou quoi ? Alors voilà, moi, mes slips, je les use… Je les use au niveau des fesses. C’est parce que tu es trop souvent assis. Non, je me suis mal exprimé. Je les use au niveau du trou du cul. Au niveau du trou du cul ? Pfff… Tu m’avais promis de ne pas te moquer, Stéphane. Je ne moque pas mais avoue que c’est un peu étrange,  non ? Ben ouais, c’est justement ce que je ne comprends pas. Sauf que ce n’est pas tout à fait au niveau du trou du cul, c’est un peu décalé mais pas loin. Tu ne sais pas pourquoi ? Non, je ne sais pas pourquoi. Mais en revanche, c’est pour ça que je voulais savoir où les usais, toi, tes slips. Non, moi, de ce côté-là, ça va très bien, merci.

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samedi 29 novembre 2025

seulement tout

Je suis quelqu’un qui n’est vraiment pas exigeant. Non, j’ai toujours manqué d’ambition. J’ai toujours plus subi les choses que je n’en ai été acteur, dans ma vie professionnelle (je n’ai jamais bien su me vendre – ceci explique donc peut-être cela) et je n’ai jamais été carriériste. J’ai toujours pris ce qui venait à moi et après, je faisais ce qu’il fallait, ce qu’on attendait de moi et ce qui me procurait le maximum de satisfaction mais c’est tout. Non, je ne suis vraiment pas quelqu’un d’exigeant. Je sais me contenter de peu. Moi, c’est simple, à partir du moment où je me sens aimé, je suis heureux. Ou presque. Parce que je préfère évidemment qu’on m’aime beaucoup voire plus que les autres mais déjà, si c’est un peu, je suis un peu content. Et si c’est beaucoup, je suis beaucoup plus ravi. En réalité, il m’en faut peu pour être heureux, peu pour être heureux.

Dans ma vie personnelle, j’ai quelques amis très, très chers. Des gens qui me comblent par la réciprocité des sentiments que nous nous portons. Et au niveau de mes amours, de mes plus grandes amours, ça va bien, merci. Je n’ai jamais regretté quelque volupté que ce soit. Je me suis toujours satisfait de ce qu’on voulait bien m’offrir. Je me sentais déjà tant comblé à donner mon amour, à  aimer moi-même. Ça me permettait d’oublier que je ne m’appréciais pas toujours à la hauteur de ce que j’aurais pu espérer. Et le temps ayant fait son travail, j’ai évolué, probablement mûri et aujourd’hui, les choses sont apaisées. J’ai déjà tant vécu d’engouements et de ferveurs… Non, c’est encore et toujours vrai, je suis quelqu’un de vraiment peu exigeant. Je me contente de ce qu’on veut bien me donner. Et même si on ne me rend pas ce que moi, je donne…

Il est clair que je n’attends rien de quiconque en retour mais il est vrai que si je reçois, alors, ça double mon plaisir. Parce que je ne suis pas exigeant et que je pourrais presque me qualifier d’ascète. À condition qu’on oublie que j’aime les livres, que j’aime les bonnes choses de la vie comme la nourriture, le champagne et les beaux objets. Oui, si on excepte tout ça, je suis un ascète. Je suis bien dans mon ascète. Et dans mon ascèse. À l’aise dans mon ascèse. Car je ne réclame rien. Même pour ce qui concerne mon blog. Je ne dois avoir qu’une double poignée de lecteurs et trices réguliers.  Ça suffit à ma joie et tant que ma joie demeure. Car je n’ai besoin que de si peu et que j’ai si peu d’envies. Non, je ne suis pas exigeant. Il n’y a pas deux sous d’exigence en moi. La seule chose que j’espère, c’est seulement tout. C’est ça, ce dont je rêve, c’est de tout.

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vendredi 28 novembre 2025

eu coloquei papel de parede em português

Hier, j’ai posé du papier peint en portugais. Bon, d’accord, je suis un peu dans la formule, là, ce matin. En réalité, j’ai été petite main pour aider un avocat portugais à poser un peu de papier peint dans un couloir. Oui, oui, un avocat portugais. Et dans un couloir. Seulement dans un couloir. C’était vraiment pour aider parce que je n’avais jamais fait ça auparavant. Ce qui prouve que le papier peint n’est pas héréditaire car si ma mère en a posé plus qu’à son tour, moi, jamais. Et peut-être que si j’avais eu l’occasion de le faire, je l’aurais fait avec plus ou moins de bonne volonté mais là, hier, c’était vraiment une grande première. Surtout avec un avocat. Même pas un manœuvre et encore moins un ouvrier du bâtiment. Pardon ? C’est la même chose ? Un manœuvre et un ouvrier ? Ah bon ?

Bon, ça, de toute façon, on s’en fout, on n’est pas là pour faire de la sémantique, à une heure aussi matinale. Non, ce qui est intéressant c’est que sur le mur en question, nous avons posé trois lés, deux de la dimension du rouleau et un qu’on a coupé en largeur à 34 centimètres. Et en hauteur, on était à 2m22 pour chaque lé. Et ça nous a pris environ un peu moins de 2 heures pile. Parce que bon, quand on est avocat, même portugais, on n’est pas forcément un grand spécialiste du papier peint mural. Et moi, sans être maître, je ne savais pas toujours où me mettre. Et j’ai eu un ou deux de mes bras en l’air pendant si longtemps que j’en ai eu des crampes. Ça, c’était la partie intéressante de mon billet. Maintenant, on va aborder le point étonnant qui est Carlos (l’avocat portugais - o advogado português.)

Il a toujours commencé la pose du papier peint par le bas alors que moi, j’aurais commencé par le haut. Mais je n’ai rien dit car je n’allais pas sortir ma science sur un sujet que je ne maîtrise pas. Il n’empêche que quand j’en ai parlé à ma mère, hier soir, elle m’a confirmé que normalement, on aurait dû commencer chaque lé par le haut. Alors, qui faut-il croire, ma mère, presque nonagénaire ou un avocat portugais dont c’était la première fois pour lui aussi ? Bon, quelque part, on s’en fout un peu, non ? Puisque le travail a été fait et qu’il semblait bien fait. Mais pourquoi juste un couloir ? Parce qu’on n’avait que ça sous la main. Enfin, sous la spatule à maroufler. On a vu ce couloir qui était un peu abîmé et on a décidé de le refaire. Mais une heure avant, l’avocat portugais m’était inconnu, lui aussi.

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jeudi 27 novembre 2025

deuxième jour sans les voir (monsieur-dame – 5)

Pas de nouvelles de cet étrange couple qui m’a harcelé (non, le mot n’est pas trop fort) dans mon intimité pendant quatre jours (voir les billets concernés – je précise ça pour les éventuels nouveaux lecteurs et trices) et même si je ne les vois plus, cet homme et cette femme, je continue de m’interroger. Je ne sais toujours pas qui ils sont. Ni d’où ils viennent. Ni ce qu’ils me voulaient. Et encore moins ce qu’ils sont venus faire dans ma vie. Alors, vous me connaissez, je n’ai pas les deux pieds dans le même sabot d’Hélène (qui n’est pas de Troie, celle-là) et je me suis permis de mener mon enquête et d’en informer qui de droit. Déjà, j’ai fait un signalement sur le site du ministère de l’Intérieur car mon intimité dépend bel et bien de cet organe de l’exécutif qui concerne les affaires internes. Coloscopies comprises (mais ça n’a pas encore été mon cas – du moins, à ma connaissance.)

J’ai également fait un signalement sur le site de la DGCCRF (Direction Générale de la concurrence et de la consommation et de la répression des fraudes), Signal-Conso car (et tant pis si je me couvre de ridicule – en ces temps de frimas, ça peut réchauffer autant qu’un vêtement polaire) j’ai confondu cet organisme, cet organisme avec les Renseignements Généraux. Bon, j’ai ajouté 4 lettres mais je n’en étais pas si loin que ça. Bien sûr, j’ai tenté d’envoyer un message interrogatif à ces RG et quand j’ai voulu en faire autant auprès de la DST (Direction de la Sûreté du Territoire) mais là, on m’a dit que ça faisait doublon. « Justement, ils sont deux, donc, si ça fait doublon, ça ne me dérange pas. » « Monsieur, que ça ne vous dérange pas, c’est une chose, nous faire travailler en doublon, c’en est une autre. N’oubliez pas que nous sommes fonctionnaires. » OK. J’attends leur éventuelle réponse.

J’ai demandé au président du conseil syndical de notre résidence et là, pour l’instant, je n’ai eu aucun retour. Et quelque part, ça ne me surprend pas car allez savoir si ce n’est pas lui, avec sa femme, qui se seraient masqués pour que je ne les reconnaisse pas ? Imaginez qu’ils aient fait ces intrusions pour le compte du syndic avec qui je ne suis pas en si bons termes que ça. C’est vrai, ça, j’ai voté contre le renouvellement du contrat de celui-ci à la dernière A.G. Ou alors, imaginez que ce couple, ce sont deux détectives privés qui travaillent pour LFI ou le RN. Je ne suis pas dans la merde, moi. Ou pour le compte de la CGT. Je ne suis pas sorti de cette auberge, moi, dans ce cas. Non, il faut que j’arrête de me faire des épisodes de paranoïa, si ça se trouve, c’était juste un couple d’enquêteurs pour Nutella et comme je n’en ai jamais mangé et que je n’en mange pas, cette fois, je ne crains absolument rien.

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mercredi 26 novembre 2025

Bernardie et Stéphanette (4)

On avance, on avance, on avance… Ah ça oui, pour avancer, on a bien avancé puisque pour la quatrième fois en quelques semaines, je peux annoncer que l’écriture de notre spectacle est (enfin) terminée. Jusqu’à la fois suivante. Car avec mon acolyte, on a déjà remis cent fois notre ouvrage sur le métier. Et là, je peux vous dire que j’ai découvert l’écriture à quatre mains. Et ce n’est pas simple. Vu mon âge et vu celui auquel j’ai commencé à écrire, vers 11 ans, ça fait donc 55 ans d’expérience en solitaire (à deux ou trois rares exceptions près) et ce n’est pas simple pour moi. Non pas que je n’aime pas ça mais juste que ça me perturbe dans mes routines et mes façons de faire. Je ne m’en plains d’autant pas que ça m’excite aussi de faire ça  à deux. Ça stimule mes neurones. Ça me challenge un peu, quelque part.

Enfin là, on est déjà sûrs et certains d’avoir la trame et je pense que quand nous ferons la première lecture à haute voix, nous nous rendrons compte de ce qui ne va pas quand on le dit et nous procèderons à quelques modifications mais l’essentiel est là. Et j’ai déjà 90% des nouveaux accessoires dont nous aurons besoin. Parce que cette fois, ça sera réellement un show avec changement de costume à deux reprises. Et nous serons sur scène. Dans une grande salle des fêtes. Et nous allons pouvoir bouger. Descendre de la scène. Y remonter. Nous montrer en spectacle. Faire nos intéressants. Et, je le souhaite le plus ardemment du monde, amuser le public et le faire rire. Le divertir. L’épater, aussi, peut-être, un peu. Et lui donner envie de nous applaudir au point de devoir faire un rappel qui n’est pas prévu.

L’affiche est prête. Le programme n’attend plus que la validation définitive de l’ordre des chansons et des musiques pour être préparé et il ne nous manque plus qu’une personne pour nous filmer et une autre pour lancer les morceaux musicaux et les arrêter aux moments ad hoc. « Musique, maestro. » Ça, ce sera le signal. Des indiscrétions ? Des confidences ? Allez, ce matin, j’ai envie d’être généreux : La vie parisienne, l’air le plus connu du french cancan, ça vous dit ?  Mademoiselle Piqûre, d’Annie Cordy, ça vous parle ? Fleur de province, de Charlotte Julian, ça vous rappelle quelque chose ? Ce sont les trois seuls indices que je suis prêt à dévoiler ce matin. Ah ça, c’est sûr, on ne va pas faire dans l’intellectuel mais on a plus envie de s’éclater que de se prendre au sérieux. Mademoiselle piqûre ne fait jamais mal, aïe.

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mardi 25 novembre 2025

mais qui êtes-vous, monsieur-dame ? (4)

Ça y est, je suis rentré sur Bordeaux et je n’ai pas été envahi d’inconnus cette nuit, dans mon lit. Ni ce matin sous ma douche. Ni ce matin encore, aux toilettes. Non, je pense qu’ils ne vont peut-être plus venir. Du moins, je l’espère. Car je ne sais toujours pas qui sont cet homme et cette femme qui viennent me voir dans des moments que je juge intime : mon sommeil, ma mise en beauté et mes déjections. Je n’ai plus de nouvelles d’eux depuis hier midi. Ah oui, c’est vrai. Je ne vous ai pas dit la dernière fois où je les ai vus. La pénultième, c’était dans les WC de ma mère, au premier étage. Et ils ont disparu aussi rapidement qu’ils m’étaient apparus. Mais j’y pense… Serait-ce un peu comme une immaculée conception ? Une annonce faite à Stéphane ? Bof, pour quoi faire ? Si c’est pour un messie, non merci.

Non, la dernière fois que je les ai vus, c’est quand nous sommes arrivés sur Bordeaux, avec maman. Nous avons fait la route, tranquillement, hier matin et nous sommes arrivés dans mon garage vers 11h45. Peut-être un peu plus mais ça n’a pas grande importance, à vrai dire. Pourquoi j’en parle, alors ? Je ne sais pas… Et j’avais téléphoné au président pour lui dire de nous rejoindre pour nous permettre de ne faire qu’un voyage de la voiture à chez nous car le parking est dans une rue parallèle à la nôtre, il n’y a pas d’accès direct à notre immeuble. Et j’ai sorti les affaires des sièges arrière : la valise de maman, son manteau, sa canne, son sac d’ordinateur, le mien, mon petit sac de voyage pour une seule nuit et mes quelques courses deux-sévriennes (fromages de chèvre obligent) et j’ai ouvert le coffre.

Parce que dans le coffre, j’avais prévu le déambulateur (que nous avons ici à Bordeaux) pour permettre à maman de faire les deux ou trois cents mètres en sécurité. Et quand j’ai ouvert le coffre, outre qu’il s’y trouvait l’aspirateur sans fil que j’avais acheté la veille, j’ai vu l’homme et la femme, complètement recroquevillés. Ils sont descendus tout seuls de la malle de ma voiture. Je ne les ai pas aidés, bien sûr. « Qu’est-ce que vous faites dans mon coffre ? Et qui êtes-vous, enfin, monsieur-dame ? » Ils ont fait comme d’habitude, ils m’ont regardé et au bout d’un moment, après s’est un peu époussetés, ils m’ont dit que vraiment, voyager dans ces conditions, ce n’était pas du tout confortable. Désolé, que j’aurais pu leur répondre mais j’ai préféré laisser tomber. En attendant qu’ils disparaissent.

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lundi 24 novembre 2025

mais qui êtes-vous, monsieur-dame ? (3)

Cette nuit, j’ai bien dormi. Mais je n’ai pas dormi chez moi. Je suis arrivé chez ma mère hier car trop, c’est trop. J’avais envie d’être tranquille. La nuit, le jour. Dans mon lit. Sous la douche. Je n’ai pas envie de me sentir envahi. Allez savoir si ce ne sont pas des russes qui sont venus m’espionner, hein ? Après tout, on ne sait jamais. On connaît mes convictions… Non, ce matin, je suis tranquillement chez maman. Tout à l’heure, nous prendrons la route pour revenir sur Bordeaux et tout sera parfait dans le meilleur des mondes. Non, tout sera parfait dans le monde. Non, tout sera dans le monde. Oui, ça suffit largement comme ça, la formulation. Bref, je reprends. Quand je suis chez ma mère, je fais comme chez moi : je me lève tôt. Et je fais les choses à peu près dans le même ordre qu’à la maison.

J’ai donc commencé à me faire du café. J’ai allumé l’ordinateur. J’ai consulté mes mails et comme j’ai eu une envie pressante, je n’ai pas attendu la fin de la guerre en Ukraine pour aller aux toilettes. Et là, j’ai fait ma petite affaire et quand je ne lis pas, dans le petit coin, je ferme les yeux et je me laisse mes pensées aller. Et j’ai ressenti quelque chose d’étrange. Comme une présence. Vous savez, comme si on avait un sixième sens. Alors, j’ai légèrement entrouvert mes paupières et là, je n’en suis pas revenu. Je ne vais pas vous faire l’affront de vous faire languir : oui, le couple d’hier et d’avant-hier. Dans les toilettes alors que j’avais encore plus besoin d’intimité que dans mon lit ou sous la douche. Le même homme. La même femme. Mais que faisaient-ils chez maman ? Dans les toilettes…

Comme les deux fois précédentes : je leur ai demandé ce qu’ils faisaient là et comment ils avaient fait pour m’y rejoindre. Évidemment, je n’ai pas eu de réponse. Évidemment, ils m’ont regardé sans ouvrir la bouche. Évidemment, j’étais gêné mais eux le semblaient également. Manque de place, entre autres. Je n’ai pas su si je devais me relever, remonter mes vêtements du bas et sortir car de toute façon, ils étaient devant la porte. Et, de leur côté, eux me donnaient l’impression de ne pas savoir s’ils devaient ou pouvaient bouger. Après quelques dizaines de secondes sans une seule parole de leur part, ils ont fini par me demander où se trouvait l’escalier qui montait au grenier. J’avoue que je n’ai pas su quoi répondre car à peine ai-je eu le temps de me frotter les yeux qu’ils avaient disparu.

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moi qui m’y connais en slips

Stéphane ? Oui ? Toi qui t’y connais en slips, je peux te demander quelque chose ? Je m’y connais, je m’y connais, c’est vite dit. Je m’y c...