vendredi 26 décembre 2025

merde, j’ai zappé Noël, cette année

Le combien on est, aujourd’hui ? On est quoi, le 22, le 23 décembre ? Le 24 ? Ah non, pas le 24, ne me dites pas qu’on est déjà le 24 décembre, je n’ai rien préparé pour Noël. Mais comment ça se fait que je ne sais plus quel jour on est ? Je ne sors pourtant pas du coma, à ce que je sache. Non, si je regarde ma montre, on est bien le 22. Comment ? La pile doit être usée ? Elle ne fonctionnerait plus ? Ah merde ! Mais quel jour on est, alors ? Comment ça, le 27 ? Mais non, ma montre n’est pas arrêtée depuis cinq jours. Je le saurais, quand même. Pardon ? On est bel et bien le 27 décembre. Mais de quelle année, alors ? En 2025 ? Oui, je me souviens bien qu’on n’a pas encore terminé l’année en cours et que dans quatre jours, ce sera 2026. Mais là, vous me la coupez parce que vraiment, je me croyais vraiment le 22 décembre.

Mais alors, j’ai tout raté ? J’ai raté le réveillon. J’ai raté la messe de minuit. J’ai raté l’indigestion. J’ai raté le bruit du père Noël quand il passe par la cheminée. J’ai raté les cadeaux du matin. J’ai raté l’énervement maximum des gamins. Et les discussions houleuses pendant le déjeuner de Noël. Parce que tonton Jean-Paul, il n’aime pas Macron alors que cousine Paula, elle n’aime pas Mélenchon et je ne vous dis pas l’ambiance. Et j’ai également raté les infos, quand on parle de tous ces cadeaux que les gens ont déjà remis en vente dès le 26. Ah, que ça m’agace d’avoir raté tout ça. Parce que pour une fois que j’avais décidé de m’y mettre, c’est vraiment ballot d’être passé à côté de tout ça. De toute façon, quand je vois les cadeaux qui sont encore à peine déballés dans la chambre d’amis… C’est con que certains n’ont toujours pas compris…

Alors, je vais le redire une fois pour toutes : je ne fais plus la collection des chats depuis plus de dix ans. Inutile de m’en offrir. Surtout quand ils sont moches. Je ne mange toujours pas de chocolat. Inutile de vous obstiner à m’en acheter. Je n’ai pas besoin de foulard, d’écharpe ni de casquette, j’ai déjà tout ce qu’il me faut. Et bien plus que de raison. Inutile de chercher à m’habiller. Même pour l’hiver. Bref, j’ai raté tout ça mais j’ai quand même tous ces cadeaux qui vont m’encombrer. Et pour lesquels je vais être obligé de dire merci. Avec un sourire. « Vraiment, on est bien tombés pour les cadeaux de Stéphane, ça lui a fait vachement plaisir, tu as vu ? » Je ne sais pas si c’est aussi bien que ça de croire au père Noël. En revanche, si quelqu’un connaît l’adresse d’un site pour que je revende tout ça, je suis preneur. Mais attention, anonymement, hein ‽

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jeudi 25 décembre 2025

biens mal acquis

Je savais que ce créneau était libre et j’ai sauté dessus. Je viens de monter ma boîte. Ça y est et depuis hier, j’ai commencé et je peux vous dire que je vais faire un chiffre d’affaires exceptionnel pour un démarrage d’entreprise. C’était bête, c’était simple mais il suffisait d’y penser. En plus, c’est un business qui ne me prendra pas trop de temps, dans l’immédiat car c’est extrêmement saisonnier. Je peux même dire que c’est un des plus saisonniers de tous les métiers. Ça commence le jour même de Noël et ça dure une quinzaine de jours avec un pic d’activités entre jusqu’au 3 janvier, environ (pour cette première année, ce n’est qu’une estimation mais je sais déjà que je suis dans le vrai) et ensuite, à moi la belle vie pour les prochains onze mois qui arrivent. Franchement, il n’y a pas plus cool.

En quoi ça consiste ? Eh bien, je viens de créer un business de revente de cadeaux qui ne plaisent pas. Et je me suis arrangé pour avoir le monopole. Ça fait des années que je critique tous ces gens qui revendent les présents qu’ils ont eus à Noël et/ou pour leurs étrennes car ça ne les intéresse pas, car ils préfèrent avoir de l’argent et/ou parce que c’est devenu un sport national. Et donc, depuis hier, tous ceux qui veulent se faire trois sous pour les fêtes sont obligés de passer par moi et comme ils sont légion, autant vous dire que même avec une petite commission au passage, je vais me faire des gonades en or. En gros, je prends 0.5% de chaque cadeau dont la valeur est inférieure à 20 euros, 1% pour tous ceux qui sont entre 20 et 100 euros et 2% au-delà. Je verrai si je dois ajuster pour l’an prochain.

Une chose est certaine, je ne proposerai jamais de carte de fidélité car ça n’a pas de sens quand on a le monopole d’un secteur d’activité. En revanche, je peux imaginer un système de parrainage. Ah ben non, ce serait contre-productif. Toujours pour cette question d’hégémonie. En gros, vous achetez un cadeau à votre neveu, vous dépensez 100 euros, il le revend par mon intermédiaire à 80 euros et moi, je prends 1%, ça me fait 8 centimes. Certes, ça rapporte peu mais s’ils sont mille à faire la même chose pour le même ordre de montant, ça me fait 800 euros. 800 euros sans rien faire (ou presque.) Quand je vous dis que j’ai trouvé le bon filon. Pour me récompenser, je vais sans doute m’acheter des chaussures chez Louboutin. Je les revendrai aussitôt. En passant par moi, ça me fera une commission.

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mercredi 24 décembre 2025

dialogues : Dieu, l’homme et son image (10)

Dis-moi, Dieu ? … Dieu ? Oui, mortel ? Dis-moi, Dieu, c’est Noël, aujourd’hui, c’est un jour important, pour toi, non ? Pfffft… Pourquoi tu pouffes, Dieu ? J’ai pouffé, moi ? J’ai bien l’impression, oui. Tu as pouffé, Dieu. Mortel, sache que Dieu ne pouffe jamais. Dieu aime les traits d’esprit mais Dieu ne pouffe ni ne s’esclaffe jamais. Eh ben dis donc, ça n’est pas drôle d’être un dieu, alors… Tu voulais quoi, mortel, quand tu m’as dérangé ? Je voulais te parler de Noël. Je te disais que c’était un jour important, pour toi, non ? Si tu le crois, tant mieux pour toi mais sache que pour moi, mortel, le 25 décembre, c’est un jour comme un autre. Mais enfin c’est bien le jour de la naissance de ton fils, quand même ‽ Mon fils ? Lequel ? Ben, Jésus. Ah, celui-ci ‽ Déjà, ça reste à prouver que je suis vraiment son père. Je dis ça, Je ne dis rien…

Et pour l’anniversaire du petit Jésus, tu n’as rien organisé, Dieu ? Mortel, sache que Je n’ai pas besoin d’organiser quoique ce soit pour une date qui n’est qu’une invention humaine. Et puis moi, les anniversaires, ça me passe au-dessus de l’auréole. Je te trouve bien ronchon, ce matin, Dieu. Je ne suis pas ronchon, Je suis juste dépité. Fatigué. Démoralisé. Quand je vois ce que vous en avez fait, vous les humains, les mortels, de Noël. Je comprends que certains n’aiment pas ça. Mais les autres, je les plains. Oui, je les plains. Mais alors, Jésus, on ne lui a jamais fêté son anniversaire, alors ? Pas dans mes souvenirs, non. C’est triste, pour un enfant, ça, non, Dieu ? Tu sais, mortel, à l’époque, on n’était pas dans la surconsommation, alors… Pas dans la surconsommation mais dans la zéro consommation, entre les deux, il y a un juste milieu, non ?…

Et là, mortel, qu’est-ce que tu lui aurais offert, au Jésus, si tu avais été invité à une fête, chez lui ? Ce que j’aurais offert au petit Jésus pour son anniversaire ? C’est exactement ce que Je viens de te demander, mortel. Je ne sais pas, moi, Dieu mais peut-être de l’essence ‽ Tu veux dire de l’encens, mortel ? Non, de l’essence. Ça ne lui servirait à rien. Ou alors du Mir. Du Mir ? Oui, du Mir. Genre Mir laine. Tu ne connais pas, Dieu ? C’est neuf ? Non, c’est lavé avec Mir laine. Les bras m’en tombent, mortel. En tout cas, aucun intérêt pour Jésus, là encore. Un peu d’argent, alors ? De l’or, ça aurait eu plus de gueule, si Je puis me permettre, mortel. Mais bon, écoute-moi, achète-toi de l’essence si tu veux ; lave ton linge avec du Mir, si tu veux et surveille le cours de l’or mais retourne à tes agapes, mortel. Moi, aujourd’hui, je veux me reposer.

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mardi 23 décembre 2025

plus j’avance, plus tu recules

Plus j’avance, plus tu recules, comment veux-tu, comment veux-tu que je te mette mon pull ? C’est vrai que c’est très difficile d’enfiler un pull à quelqu’un d’autre que soi même si le pull est évidemment en laine. C’est très difficile d’habiller quelqu’un, de toute façon. Surtout si l’un avance et si l’autre recule. C’est exactement comme quand on veut offrir des fleurs à quelqu’un qui semble se défiler. Surtout des fleurs de saison. En ce moment, d’ailleurs, c’est la pleine des renoncules. Alors, plus j’avance et plus tu recules, comment veux-tu, comment veux-tu que je t’offre des renoncules. Vous aurez évidemment remarqué que la rime est très pauvre si on cherche à offrir des tulipes qui elles, en vérité, je vous le dis, sont réellement au mieux de leur saison alors que les renoncules, finalement, c’est d’ici deux à trois mois qu’on devrait les voir arriver chez les fleuristes.

Plus j’avance, plus tu recules, comment veux-tu, comment veux-tu qu’on ne soit pas ridicule. Heureusement, ce dernier ne tue pas mais il peut paralyser voire handicaper. Bon, pas autant que certaines maladies ou chutes/accidents spectaculaires mais on ne va pas faire  de l’humour sur un sujet aussi grave le jour de la Sainte Adèle, hein ? Plus j’avance, plus tu recules, comment veux-tu, comment veux-tu que j’articule ? Bon, moi, ça va, je n’ai pas trop de défaut de prononciation mais cha aurait pu. Ais attention, chi tu recules trop, tu richques de tomber en arrière. Et cha ne chera pas la faute à Voltaire. Et encore moins chelle à Roucheau. Mais si j’articule bien, tout le monde comprendra ce que j’écris ? Ou ce que je dis ? De toute façon, quand j’écris, moi, j’ai l’impression de bien prononcer avec mes doigts sur le clavier. Bien sûr, sans les faire gros, mes doigts, hein ‽

Plus j’avance et plus tu recules, comment veux-tu, comment veux-tu que je mette une virgule. Eh bien, de toute façon, l’été dernier, j’avais commencé une série sur la ponctuation, je n’ai pas beaucoup travaillé mon sujet et donc, là, c’est plus « plus je fais du sur place, plus tu recules » et franchement, je trouve ça nettement moins rigolo. Ou alors, on dit que c’est de l’intellectuel. Plus j’avance et plus tu recules, comment veux-tu, comment veux-tu que je fasse la libellule. Non, avec mon acolyte, pour l’instant, ni lui ni moi, nous ne referons La jolie petite libellule, de Sim sur scène. Parce que c’est avec un costume entier ou rien. Là, ce sera plutôt la Fleur de Province, de Charlotte Julian. En tout cas pour moi. Parce que oui, je suis aussi une fleur de province, moi. Un tubercule. Et enfin, plus j’avance, si tu recules, est-ce que tu veux, est-ce que tu veux que je capitule ?

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lundi 22 décembre 2025

faire les gros doigts

Ah, il n’y a pas que Nicole S., mon ancienne patronne de quand je travaillais dans le mareyage qui faisait de l’à-peu-près avec les expressions, non, depuis quelques temps, je m’y suis mis, moi aussi. Parce que parfois, il peut m’arriver de me mélanger les pinceaux, de me prendre les pieds dans le tapis et/ou de prendre ma vessie pour une lanterne. Reste à savoir ce que sont mes pinceaux, le tapis et ma lanterne car pour le reste, je vois très bien de quoi je parle : mes pieds et ma vessie. Et donc, l’autre jour, alors que je voulais dire « faire les gros yeux » à quelqu’un, je me suis retrouvé à lui dire « attention, je vais te faire les gros doigts » et là, tout en disant ça, je me suis rendu compte que c’était non seulement faux mais en plus, que ça pouvait avoir un double ou un triple sens et que j’allais encore passer pour un coquin. Voire pour un obsédé qui cherche à passer inaperçu.

En même temps, rien n’est totalement faux. Il n’y a qu’à demander à toutes les boîtes échangistes de la région. Dans aucune d’elles, on me connaît. Ou alors, sous un faux nom. Ou un pseudonyme. Parce que franchement, à part dans ces lieux de perdition, où serais-je amené à faire les gros doigts à quelqu’un ? Bon, on ne va peut-être pas passer le réveillon là-dessus. J’ai dit à quelqu’un de faire attention, sinon, j’allais lui faire les gros doigts, et alors ? Finalement, où est le mal ? Mais je dois reconnaître que mon expression m’a bien plu même si elle n’est qu’une boulette. Et je m’imagine en train de dire ça à des enfants et… Non, attendez, oubliez ce que je viens d’écrire. Je ne dirai jamais ça à un enfant. Je ne veux pas d’histoire, moi. Je ne veux pas me retrouver en garde-à-vue et encore moins en prison. Tout ça pour avoir simplement fait un mot d’esprit. Juste de l’humour.

Non, je vais plutôt parler de la deuxième expression récente qui m’a beaucoup amusé. Celle-là, elle n’est pas de moi mais du président. Il nous parlait de l’époque où il élevait des poulets dans une ferme du sud-ouest. Et comme il avait rapidement fait connaissance de gens locaux, des autochtones, ils se rendaient peu ou prou des services. Et un couple, celui qui lui fournissait les poussins que le président allait élever, faisant aussi de la charcuterie, entre autres, après avoir tué le cochon (jamais le même, je vous rassure) et un jour, la femme a demandé si elle pouvait venir mettre son jambon dans son chai, au président. « Est-ce que je peux venir mettre mon jambon dans ton chai ? » Encore une expression qu’on ne trouve que dans les clubs libertins de Bordeaux ou dans toute la France. Ou dans la bouche de certaines personnes qui ont des idées derrière la tête. Ou des idées derrière tout court. Des idées derrière ? Ça existe des fesses qui pensent ? J’sais pas.

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dimanche 21 décembre 2025

putain, mais je vous dis que je vous remercie

Je vous remercie, madame. Oui, je vous remercie de m’avoir laissé passer. Ça n’arrive pas souvent que les gens soient gentils, de nos jours. En même temps, c’est peut-être l’esprit de Noël qui vous habite. En tout cas, merci encore pour votre gentillesse. Comment ? Vous n’avez pas le temps ? Vous n’avez pas le temps de quoi ? Vous n’avez pas le temps d’accepter mon remerciement ? Dites tout de suite que ça vous emmerde, que je vous remercie, non mais sans blague. Non, je ne suis pas énervé. Pas du tout. Je suis même très serein. Je n’ai jamais été aussi serein qu’en ce moment. Sauf que si vous continuez à faire la gueule, je ne sais pas si je vais le rester, serein. Parce qu’il ne faut pas exagérer, non plus, hein ? Moi, je suis là, vous aussi, vous me laissez passer et je vous dis merci et vous faites la tronche.

On vit vraiment dans un monde étrange. On est poli et c’est limite qu’on se fait mépriser. Voire insulter. Non, mais moi, je ne vous avais rien demandé, madame. Vous m’avez laissé passer, ce pour quoi je vous ai remercié et je vous remercie encore mais personne ne vous a obligée, non plus, hein ‽ En tout cas, pas moi. Moi, je ne vous ai rien demandé, alors, ça va, hein ‽ Mais non, madame joue la gentille mais en réalité, madame est une méchante. Madame est une mauvaise personne. Parce qu’elle ne veut pas qu’on la remercie. Parce que madame est pressée. Pressée de se faire sauter, peut-être ? Mouais, des fois, je me demande. Quand je vois des femmes qui sont aussi… Qui sont autant… Des femmes qui ont l’air aussi malveillant, je me dis qu’elles sont forcément frustrées. Forcément mal baisées.

Ou alors, madame est une pute. Et parce que madame est une pute, elle considère qu’elle n’a pas à recevoir un merci gratuit. Il faudrait peut-être que je paie pour vous dire merci. Cinquante euros la pipe et dix euros le merci ‽ Et puis quoi, encore, hein ? Alors vous savez quoi, madame ? Que vous soyez mal baisée ou que vous soyez une pute, je vous remercie de m’avoir laissé passer mais je vous assure que si ce n’était pas trop tard, je vous rendrais votre tour et j’attendrais le mien. Non mais, c’est vrai, quoi, on est là, on est poli avec elle et elle vous tire une de ces tronches, non mais allo, quoi ‽ Alors, vous savez quoi, madame, foutez le camp avant que je m’énerve parce que là, je suis vraiment au bord, pouffiasse. Excusez-moi, je n’aurais pas dû vous traiter de pouffiasse. Mais de connasse. Sale connasse.

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samedi 20 décembre 2025

mais pas le mari d'Alain Barrière

Oui, hier, j’ai évoqué Ricet Barrier, ce chanteur humoriste à ses heures. Eh oui, c’est fort dommage qu’il soit tombé dans les oubliettes. Un peu comme Bobby Lapointe (rien à voir avec Yvette Marteau) même si quelque part, je pense que le pékin moyen a plus entendu parler de Bobby que de Ricet. Alors, qui était Ricet Barrier ? Non, ce n’était pas le mari d’Alain Barrière (à l’époque, le mariage entre mecs n’existait pas encore, donc…) mais bel et bien un poète et fantaisiste. Personnellement, jusqu’à cette année où j’ai choisi une de ses chansons pour débuter notre futur spectacle, en mars, j’avoue que je n’y pensais plus beaucoup. J’aurais même été incapable de citer un seul titre à part celui que je vais utiliser Isabelle, v’là l’printemps. Alors, quand on me connaît, on n’est pas surpris de d’apprendre que j’ai un peu fouillé le sujet, sa vie, son œuvre.

Évidemment, j’en savais si peu sur Ricet Barrier que tout ce que j’ai pu lire m’a littéralement étonné. Par exemple, je ne savais pas qu’il avait écrit des chansons pour les extraordinaires Frères Jacques (j’espère que parmi vous, certain(e)s se souviennent d’eux) et il fut la voix du célèbre (pour mes contemporains) Saturnin, le petit canard de la télévision, dans la deuxième partie des années 60. Et moi, j’aimais bien Saturnin, ça me fait tout de suite plonger dans mon enfance, néanmoins avec un plaisir certain. D’ailleurs, quand j’étais petit, j’aimais aussi beaucoup Le manège enchanté et vers 10 ans, Caliméro. Bien sûr, je dois en oublier, des dessins animés ou des films d’animation de l’époque mais ce n’est pas grave, ce matin, ce sont eux qui me viennent à l’esprit. Ricet Barrier a aussi été le premier narrateur des Barbapapa, que j’ai nettement moins connus.

Ricet Barrier pour ouvrir notre prochain show, en mars ? Mais normalement, nous n’utilisons que des chansons interprétées par des femmes, comment cela se fait-ce ? Qu’a-t-il donc eu ? Eh bien, dans la première partie, comme nous rendons hommage à ma cousine Isabelle dont c’est le départ en retraite, il allait de soi que le titre Isabelle, v’là l’printemps ne pouvait pas passer à la trappe. De toute façon, avec mon acolyte, nous ne le chantons pas, ni ne dansons dessus, non, il fait juste partie des trois premiers airs que nous avons choisis pour que tout le monde s’installe et fasse le plus de silence possible. Oui, le plus de silence possible mais attention, rires et applaudissements attendus voire exigés. Parce que Ricet Barrier, il peut provoquer de l’hilarité et de l’émotion Si ça, ça n’est pas un incroyable talent ‽ Merci à ceux qui l’ont connu de ne pas l’avoir oublié.

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merde, j’ai zappé Noël, cette année

Le combien on est, aujourd’hui ? On est quoi, le 22, le 23 décembre ? Le 24 ? Ah non, pas le 24, ne me dites pas qu’on est déjà le 24 décemb...