lundi 16 septembre 2024

troisième 17 septembre en trois ans

Depuis le 1er janvier 2022, chaque jour, je remplis un livre, une éphéméride avec des lignes vierges et je réponds à des questions. Quand j’ai acheté ce bouquin qui s’appelle 5 ans de réflexions, je trouvais l’idée géniale mais je n’avais pas vu que pour chaque jour de chaque année, c’est toujours la même question. Et donc, d’une année sur l’autre, je réponds presque toujours peu ou prou la même chose. Sauf quand la toujours même question me permet de varier mes réponses. Par exemple, si on me demande quel est le livre que je suis en train de lire, forcément, d’une année sur l’autre, ce n’est jamais le même. Sinon, je serais évidemment un peu, beaucoup neuneu pour lire toujours le même livre. Ou croire que je doive donner toujours le même titre et le même auteur.  Bref, ça, c’est une exception.

Mais en règle générale, les questions qu’on me pose ne me permettent pas de répondre autre chose que la même chose d’une année sur l’autre. Du genre : « Comment êtes-vous allé travailler aujourd’hui ? » Vu que je ne travaille officiellement plus depuis le 31 décembre 2021, justement, chaque 11 février, avec mon stylo, je mets toujours la même chose : je ne travaille plus !!! Je n’ose pas ajouter « Ducon » car ça ne servirait à rien. C’est comme chaque 2 février : « Avec qui vivez-vous ? » Comme ma situation personnelle ne change pas, je réponds toujours : avec le président !!! Sans ajouter Ducon, bien sûr. Et pour chaque 31 août : « Le dernier mariage auquel vous avez assisté ? » Je ne suis jamais invité à aucun mariage alors, je mets « le mien, en 2014 » car j’y étais invité.

Et en ce 17 septembre, voici quelle est la question du jour, année après année : « Votre en-cas préféré ? » En 2022 : du pain suédois avec du beurre et du raisin, du raisin, du raisin (j’aime beaucoup le raisin.) En 2023 : des cônes glacés au café et du raisin (en même temps, c’est de saison, non ? Si j’avais répondu « des asperges, ça aurait été un peu nul, non ?) Et en 2024, tout à l’heure, je vais devoir écrire quelque chose mais quoi ? Comme j’ai des manies, par périodes, on peut dire que mon en-cas du jour, si j’en prends un, mon quatre-heures, cet après-midi, par exemple, ça pourrait être du pain de seigle avec du beurre et du raisin. Encore du raisin. Toujours du raisin. Ben oui, forcément, je n’arrive pas à trouver d’asperges, en ce moment. Et pourtant, j’ai du temps vu que je ne travaille plus.

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dimanche 15 septembre 2024

Il y a des jours où vous me manquez plus que d’autres

Il y a des jours où vous me manquez plus que d’autres. Plus que d’autres jours et plus que d’autres gens que j’aime. C’est comme ça. Il y a des jours comme ça. Il y a des jours. Comme ça. La, la, la, la, la. Et ces jours-là, je ne sais même pas si je pourrais écrire, si je pourrais décrire combien vous me manquez. Ce que ça fait quand vous me manquez comme vous me manquez. Ce que ça me fait. Parce que ça me fait quelque chose de bizarre. Éventuellement de terrible. Parce que ça me rend mal. Parce que je suis peut-être en pleine addiction de vous. Et que quand vous n’êtes pas là, ni physiquement, ni virtuellement, je suis comme un junkie qui n’a pas sa dose. Je deviens craintif. J4ai peur de moi. J’ai peur de vous. J’ai peur de nous et j’ai peur de l’avenir sans vous. De l’avenir sans nous.

Parce qu’un monde sans vous, un monde sans nous, c’est un monde dans lequel je n’ai pas envie de vivre. Enfin si, je veux bien vivre mais pas sans vous. Pas sans ne plus jamais avoir de nouvelles de vous. Parce que maintenant, je ne sais plus m’en passer. Et chaque jour qui passe sans vous est un jour perdu. Est un jour de trop. Est  un jour en moins. Et chaque matin, quand je me lève, une des premières choses à laquelle je pense, c’est : vous allez me faire signe ou vous m’avez fait signe pendant la nuit. Et je vais le découvrir quand je vais vous lire. Et chaque matin, depuis des jours et des jours, je suis déçu car vous ne m’avez rien envoyé et alors, vous me manquez cruellement. Qui aurait pu croire qu’on puisse être accro comme ça, hein ? Oui, j’ai bien écrit « cruellement » car c’est cruel.

L’absence est toujours un peu, beaucoup cruelle. Et quand on attend, quand on se désespère de ne rien voir venir. Quand on se languit. Quand on se meurt tout doucement. Oui, parce que vous me manquez tellement que je me meurs. Un peu plus à chaque jour sans vous qui en suit un autre. Ça me rend triste mais quelque part, au fond de moi, au milieu de tout ce manque que je ressens, il y a toujours une petite étincelle. Pour un feu qui ne demande qu’à reprendre. Et qui repartira dès que vous m’aurez donné des nouvelles. Dès que j’aurai pu vous revoir. Dès que nous referons connaissance comme si de rien n’était. Jusqu’à ce que vous disparaissiez encore une fois. Pour des jours. Pour des semaines. Pour des éternités car tout ce temps sans vous, ça n’est rien qu’une éternité.  

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samedi 14 septembre 2024

mais on l’a déjà fait l’année dernière

Comment ? Il faut encore remplir la déclaration de revenus ? Mais on l’a déjà fait l’année dernière. Tu n’as pas l’impression que ça arrive souvent ? Plus souvent qu’à son tour, à vrai dire. C’est vrai, ça, tu as à peine terminé de remplir ta déclaration de revenus que pof, non seulement tu paies des impôts, enfin, nous, en tout cas et que direct, tu reçois le nouveau formulaire. Non vraiment, ça n’est pas normal. Je suis sûr qu’on en remplit plus d’une par an. Tu ne me feras pas croire le contraire.

Comment ? Encore des pois cassés ? Pfou, j’ai l’impression qu’on en a déjà mangé la semaine dernière. Comment ça ? Ça fait 5 mois que tu n’en avais pas fait ? J’ai l’impression que c’était hier. C’est fou, ça. Il faut dire que si c’était des frites ou des pâtes, ça ne me ferait pas le même effet mais franchement, des pois cassés, à moitié écrasés, en plus… Ah ça, pour être cassés, ils sont cassés, c’est le moins qu’on puisse dire. On ne pourrait pas manger autre chose, varier un peu plus les menus ?

Comment ? Il faut encore faire le ménage dans la maison ? Pfou, quand est-ce qu’on l’a fait la dernière fois ? Il y a deux mois ? Deux mois, c’est sûr, ce n’est pas la semaine dernière ? De toute façon, je ne vois pas pourquoi on se casse la tête à faire la poussière, à changer les draps et à faire du repassage, il faut toujours recommencer. Et moi, j’ai mieux à faire que m’occuper de toutes ces corvées. Pas toi ? Bon, alors, qu’est-ce qu’on fait ? On remet ça à la semaine prochaine ? OK.

Comment ? Il faut déjà payer la taxe foncière ? Ça fait déjà un an qu’on a payé la dernière ? Non mais c’est dingue, c’est complètement fou, ça, on a à peine payé la dernière qu’il faut déjà payer la nouvelle. Et en plus, avec combien d’augmentation ? Laisse-moi, je vais calculer… Eh bien, ils ne se mouchent pas du coude, près de 45% de plus que l’an dernier. Quand je pense qu’on nous a supprimé la taxe d’habitation… Ils se rattrapent largement avec le foncier. On est des pigeons.

Comment ? Tu trouves que je sens la transpiration ? Mais non, je n’ai fait aucun effort, ça ne peut pas être moi. Tu parles, je viens de passer deux heures à somnoler devant je ne sais plus quel match de basket… Non, je te jure, ce n’est pas moi qui sens. Comment ? Prendre une douche ? Encore ? J’en ai déjà pris une l’année dernière, je m’en souviens très bien, c’était juste avant que je me casse le bras et ça, c’était fin septembre. Ça va, une fois par an, je suis propre. En revanche, toi, ça fait combien ?

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vendredi 13 septembre 2024

chouette, ils reviennent

Chouette, ils reviennent ! Aujourd’hui, tous nos athlètes, tous nos sportifs, valides ou handicapés, olympiques ou paralympiques vont défiler dans les rues de Paris pour faire plaisir aux quelques 70 000 veinards qui ont pu avoir une place assise gratuite. M’en fous, je n’ai pas cherché à monter à la capitale pour cet événement même si j’aurais pu tenter ma chance si j’avais encore habité la région parisienne, comme il y a 25 ans. Mais comme rien n’est prévu sur Bordeaux. Et encore moins à Biscarrosse (on aurait pu y aller exprès mais là, on est dans le fantasme le plus total – et même pas sexuel, en plus), on se contentera, je me contenterai d’être ému devant ma télévision. Et de vibrer de nouveau au souvenir de tout ce qu’on a vu de grand pendant ces quelques semaines hors du commun.

J’attends de voir Léon Marchand, évidemment, les frères Portal, Ugo Didier, Laurent Chardard pour parler des nageurs dont je me souviens le plus. J’attends de voir Teddy Riner, évidemment, pour le judo, entre autres. Nicolas Gestin pour le canoë-kayak slalom. Félix Lebrun et Lucas Didier pour le tennis de table (Ping. Pong. Ping. Pong. Ping. Pong. C’est agaçant, hein ?) J’attends de voir les 3 gagnants du BMX, ceux qui ont raflé l’or, l’argent et le bronze même si j’ai oublié leurs noms. Bien sûr, j’attends Aurélie Aubert pour la boccia, une révélation très touchante. Quand le bonheur marque quelqu’un à ce point-là, c’est une image inoubliable. J’attends les 28 médaillés du paracyclisme, désolé aussi pour eux, je ne peux pas citer tous leurs noms, à eux non plus. Je leur dis bravo, à tous.

J’attends Antoine Dupont et l’équipe du rugby à 7. J’attends toute l’équipe de volley-ball. J’attends toute l’équipe du Ceci Foot. Là encore, je suis incapable de les citer un par un et j’en suis navré mais ça commence à faire du monde. J’attends tout ce monde-là et même les autres. Parce que contre toute attente, ils m’ont fait vivre des émotions grandioses, cet été. J’ai découvert des sports, j’ai découvert des spécialités mais surtout, j’ai découvert et admiré des hommes et des femmes et je me dis que ce serait bien qu’on ne les oublie pas après cette grande parade qui aura lieu cet après-midi. Demain est un autre jour. Mais j’espère que ce sera surtout un autre jour avec eux, avec tous les sportifs paralympiques, en particulier. Et les autres. Et les gens normaux, les gens ordinaires touchés par un handicap.

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jeudi 12 septembre 2024

un peu d’air frais

Après le billet d’hier (non, rien de rien, non, je ne regrette rien), je pense qu’un peu d’air frais, ça pourrait faire du bien à tout le monde. Non ? Qu’en pensez-vous. Eh bien justement, ce matin, je voudrais vous parler des pets. On reste sous la ceinture encore aujourd’hui mais cette fois, ça ne se passe pas devant. Ça se passe, ça commence plutôt dedans et ça sort par derrière, parfois en catimini et parfois, comme s’il n’y avait qu’eux sur terre. Non mais franchement, il y a des moments où les pets manquent d’éducation. Non mais pourquoi j’aborde un tel sujet ? Parce que pendant l’hospitalisation de qui vous n’êtes pas censé savoir qui, il y a eu un journal de bord qu’il fallait tenir au jour le jour et notamment : « avez-vous eu des gaz ? »  Et moi, délicat comme je suis, je me souviens m’être dit : amis de la poésie, bienvenu à bord.

Parce qu’on aurait pu tourner la chose autrement. Oui, je sais, si on la tourne, ça ne se passe plus derrière mais devant et comme on n’a jamais vu un sexe péter… Non, vraiment, depuis hier, je n’ai plus aucune limite, que m’arrive-t-il ? Oui, on aurait pu poser la question différemment : avez-vous des ballonnements et si oui, sonores ou non et si oui, forts ou légers ? On aurait pu parler de vents, également. Du genre : « Faites-vous plutôt des petites brises, des coups de sirocco ou carrément des tornades ? » Ou alors, encore plus culturel : « Faits-vous autant de vents que les vents d’autan (car on le sait tous, autan en emporte les vents…) J’aurais aussi pu imaginer qu’on évoque des borborygmes « articulez, quand vous pétez, s’il vous plaît… C’est vrai, je n’ai pas compris ce que vos tripes viennent de me dire, faites un effort, merci. »

On aurait aussi pu parler des gaz. Et justement, en ces temps juste passés de crise énergétique, pourquoi ne pas recycler tous ces gaz intestinaux mais perdus (à moins que ça ne soit l’inverse), ça, ça aurait été une super-proposition de la part du Nouveau Front Populaire. À mon sens. En tout cas, moi, si je subis une opération chirurgicale d’un tel genre, pour mon journal de bord, ensuite, comme je n’aime pas faire comme tout le monde, je parlerai sans doute de tympanisme, ce mot étrange est si méconnu et tant oublié. Mais aussi et surtout, de météorisme car il ne faut pas confondre la météorologie (qui annonce le temps qu’il va faire) et le météorisme (qui est exactement dans le sujet du jour) même si la première peut annoncer des vents violents alors que le second ne se contente pas de les annoncer, il les produit, forcément. Pffft, du vent, tout ça. 

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mercredi 11 septembre 2024

Marie Joseph Henry le Pieu

Tout doit disparaître, des réductions importantes sur tout. Vous cherchez une voiture full hybride de bonne qualité mais vous n’avez pas les moyens de vos ambitions ? Pour contrer la DS3 Antoine de St Exupéry (personnellement, je n’ai jamais aimé le Petit Prince, le livre alors, je n’achèterai jamais une voiture dont le modèle s’appelle Antoine de St Exupéry – surtout avec une couleur Vol de Nuit et une publicité qui dit que le véhicule est dédié au voyage intérieur du Petit Prince – non merci), je propose que Citroën sorte la C3 Abbé Pierre, un modèle pour les femmes, plutôt jeunes de préférence (mais pas que) qui pourront poser leurs fesses dedans et prendre du plaisir à la conduire. Pour un voyage intérieur orgasmique même sans leur consentement. Je sais, c’est de très mauvais goût mais acceptez le postulat qu’on est bien aidé par l’actualité concernant le prêtre en question.

Sinon, vous cherchez un séjour de vacances le moins cher possible ? Je vous propose quinze jours dans un des endroits cultes où l’Abbé Pierre a sévi : Lyon, Paris, Valence, Grenoble, Nancy et tant d’autres endroits où vous pourrez ressentir la force de la foi de cet homme pieu (on le surnommait d’ailleurs Le Pieu  -surtout les femmes qui sortaient de chez lui en ayant mal aux cuisses – on se demande pourquoi, d’ailleurs – ah si, peut-être que si elles y avaient mis un peu du leur, aussi – il n’y a que les voies du seigneur qui sont impénétrables, c’est ce qu’il leur a toujours dit, l’abbé.) Et c’est aussi ce qu’il leur disait : « tu la sens, ma foi ? » Vous pourrez dormir dans une des cellules dans lesquelles il y a probablement encore des traces de… Non, vraiment, j’exagère mais que voulez-vous, une idole religieuse est tombée de si haut… Quelque part, j’aime bien cette idée.

En revanche, j’aime nettement moins celle que toutes les victimes de ce monsieur Marie Joseph Henry Grouès n’obtiennent jamais réparation mais au moins, toute cette affaire aura au moins mis certaines choses en lumière. Les instances religieuses catholiques étaient au courant de certains faits et les ont toujours étouffés. Encore une preuve qu’on peut être capable de dire aux autres ce qu’il ne faut pas faire et le faire soi-même. Oui, j’ai la hargne quand je vois tout ça. Et oui, je me demande si monsieur Pélicot n’était pas un disciple nouvelle génération de cet Abbé Pourri. Je suis un mec mais parfois, j’ai tellement honte. Non pas de faire de l’humour à trois balles sur des sujets scabreux mais du comportement de mes congénères, bien plus cons que génères. Quel dommage car il ne pourra jamais payer, l’abbé. Quel dommage et quel scandale. Courage, mesdames, courage.

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mardi 10 septembre 2024

dis-moi à quoi je pense

Oui, ça serait bien que tu me dises à quoi je pense. En effet, je suis un peu perdu, là. J’ai eu beaucoup d’émotions pendant ces dernières semaines, des émotions en tous genres et là, je ne sais plus trop à quel saint me vouer. Ni à quel sein. Ni sur quelle épaule poser ma tête. Ni à qui penser. Non, ça, c’est faux, je sais très bien à qui penser. Mais je garde tout ce qui est précieux pour moi, comme d’habitude, comme toujours. Et pourtant… Qui sait lire entre les lignes peut savoir qui est concerné. Et justement, toi, qui viens peut-être ici tous les jours (ou même seulement de temps en temps), si ça se trouve, c’est de toi dont je parle à mots couverts, alors, toi, justement, oui toi, est-ce que tu peux me dire à quoi je pense. Ce que je pense. À qui je pense. Ce qui serait une belle coïncidence, ce serait que je pense à toi.

Justement… Je pense à toi. Et heureusement que tu es là pour me dire, pour me rappeler que je pense à toi. Mais à part à toi, peux-tu me dire à qui je pense ? Peux-tu seulement me dire à quoi je pense ? Et pas seulement à quoi je pense. Sais-tu lire dans mes pensées ? Bien sûr que oui, il me suffirait que je t’offre mon verre et tu saurais alors tout de suite me dire à quoi je pense. Tu préfères que je te donne mon verre d’eau ou ma flûte de champagne ? Non, je plaisante, je ne bois jamais de bulles le matin. Et même, en ce moment, ça fait justement un certain temps que je n’en ai pas bu, des bulles. J’en ai fait avec du savon et ça m’a réjoui car je trouve ça toujours aussi poétique et beau qu’à l’époque où j’étais enfant. Ces petits phylactères qui sont autant de messagers pour décliner des rimes et des vers.

Alors, tu me le dis à quoi je pense ? Je ne sais pas ce que tu attends pour me répondre. Tu veux que je te parle de la pharmacie ? De l’Irlande ? Des Sables d’Olonne ? Bof, tout ça, tu le sais déjà et tu sais déjà ce que j’en pense. Non, ce que j’aimerais vraiment, c’est que tu me dises à quoi je pense, là, en particulier, ce matin. À quoi je pense et à qui je pense. Dis-moi que je t’aime, alors, si tu ne veux pas me dire à quoi je pense. Dis-moi juste que je t’aime et ça suffira à mon bonheur, pour l’instant. Ça calmera mon esprit un peu inquiet, depuis cette nuit. Parce que je suis ainsi fait et parce que, ainsi soit-il et ainsi soit je. Et parce que c’est écrit. Bon, si tu ne me dis pas à quoi je pense, je ne te le dirai pas non plus, j’en suis bien incapable, là, ce matin. Et ça ira mieux demain, d’accord ? Car demain est un véritable autre jour.

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troisième 17 septembre en trois ans

Depuis le 1 er janvier 2022, chaque jour, je remplis un livre, une éphéméride avec des lignes vierges et je réponds à des questions. Quand ...