dimanche 29 juin 2025

je trouve qu’il fait chaud (chaud, oui, il fait chaud)

Je trouve qu'il fait chaud (chaud, il fait chaud) mais on est si bien (mais on est si bien), je trouve qu'il fait chaud (chaud, il fait chaud), viens et prends ma main (viens et prends ma main)… Ah ça oui, on peut dire qu’il fait chaud et on va le payer. Forcément. Des orages, désespoir en vue. Des coups de chaleur. Des hydrocutions. Des surconsommations de glaces, de climatiseurs et de vin rosé, bien frais, bien agréable. Non, moi, le rosé, il n’y a qu’à Biscarrosse que j’en bois midi et soir, surtout quand il fait vraiment beau, voire chaud. Oui, quand il fait chaud. Parce que là-bas, je suis si bien. Oui, je suis si bien. Ensemble on a la même insouciance, plus rien ne compte, nous avons de la chance… En tout cas, c’est la pleine saison des débardeurs pour les mecs, des dos-nus pour les femmes et des tongs pour les amateurs et trices. Et c’est la pleine saison des lunettes de soleil.

Ensemble on a la même insouciance, plus rien ne compte, nous avons de la chance de nous aimer, é-é-é-é (oh, la, la, la, qu’il fait chaud… Chaud, chaud, oui, il fait chaud… Et pendant ce temps-là, les chiens halètent avec des langues interminables. Leurs coussinets n’aiment pas trop se poser sur les rues ni sur les passages piétons. Les poissons du bassin ont soif (il faut boire beaucoup, que je leur dis, chaque matin, en ce moment) et les plantes de la terrasse attendent impatiemment le goutte-à-goutte, quatre fois par jour. Je trouve qu'il fait chaud (chaud, il fait chaud) mais sous le soleil (sous le soleil) tout semble nouveau (semble nouveau) et la vie est belle (belle, la vie est belle)… J’attends encore plus chaque matin qu’en temps normal. Chaque matin, à partir d’environ 5 heures, quand Paris s’éveille, où je me sens le mieux de la journée. Et dans la piscine, si j’allais à la piscine.

Partons tous les deux loin de la ville, cherchons quelque part un coin tranquille, pour y rêver, é-é-é-é (oh, la, la, qu’il fait chaud… Chaud, chaud, oui, il fait chaud… Et quand on pense à toutes ces quantités de sueur que nous produisons, tous et dont on ne fait rien. Personne n’a jamais pensé à recycler la transpiration ? Et les serviettes pour s’éponger la nuque et le front. Et les aisselles, et les auréoles… L'un près de l'autre, toute la journée, nous pourrons gentiment nous amuser et danser. Je trouve qu’il fait chaud (chaud, il fait chaud)… Vivement l’hiver prochain, tiens. Vivement les premiers frimas. Les soirées cocooning sur le canapé avec un plaid sur les genoux. Et les soupes revigorantes. Et les gratins de légumes. Viens, dépêche-toi (viens, dépêche-toi), c’est un jour de joie (c’est un jour de joie) oh, la, la, la, qu’il fait chaud (chaud, chaud, oui, il fait chaud) (chaud, chaud, oui, il fait chaud)…

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samedi 28 juin 2025

Pibolous, Piboliens

Forcément, hier, quand j’ai évoqué les Pibolous (mais pas encore les Piboliens) à la fin de mon billet, la plupart de mon lectorat (et il est surnuméraire, chacun le sait) s’est demandé : mais de quoi il parle, Stéphane ? Les Pibolous, Kesako ? Eh bien, sachez, mesdames et messieurs, qu’un pibolou, au singulier, c’est un joueur de pibole. Et ça n’a rien à voir avec les pibales. Ces dernières sont des civelles alors que les premiers sont une espèce de fifre, une sorte de flûte à bec mais avec un sac, plutôt comme une cornemuse, à vrai dire. À ne pas confondre avec une pigouille, qui, dans le Marais Poitevin, est une perche qui sert à faire avancer les bateaux à fond plat. N’essayez jamais de souffler dans une pigouille, ça ne sortirait aucun son ou alors, un venant de vous. Ni dans une pibale, cette espèce de petite anguille n’aime pas du tout ça.  Et les joueurs de piboles, sont appelés les pibolous et ce nom a donné le sien à un groupe folklorique des Deux-Sèvres en 1960.

Chez les Pibolous, on n’aimait pas le qualificatif de « folklorique », on préférait parler « d’expressions traditionnelles », ce qui incluait les chansons, les musiques, les danses, les histoires, les vêtements, les accessoires de la vie courante et tout ce qui concernait la vie dans la région. Et moi, j’ai fait partie du groupe de septembre 1976 à août 1978. Deux années de ma vie que j’aime à raconter comme mes années d’armée. Parce que là-bas, je me suis émancipé, j’y ai appris la vie en communauté avec les tours de cuisine, de vaisselle, de ménage mais aussi les travaux comme le fait de poser un parquet (pour faire une scène) ou décrépir un vieux bâtiment… Je m’y suis fait des amis, certains sont morts, les plus vieux de l’époque et d’autres sont probablement toujours vivants, surtout ceux de mon âge. Et le 20 septembre prochain, il va y avoir la célébration des 65 ans des Pibolous. Et en même temps, du groupe de chanteurs les Piboliens. En lien avec les Pibolous, bien sûr.

On m’a fait signe pour me faire savoir que j’y étais convié. Même si j’en ai un peu envie, j’ai surtout peur de ne plus y connaître personne, forcément. Mais chez moi, la curiosité faisant pleine partie de ma nature, je suis capable d’y aller et de participer au bal, en soirée. À moi les scottichs, les bourrées, les avant-deux, les branles et autres vries. Ça me rappellera que j’ai dansé sur scène pendant un an et demi. Ou ça ne me rappellera rien si je n’y vais pas. Quand j’en ai touché un mot à maman, elle a été immédiatement enthousiaste. Pas moi. Pour l’instant, comme d’habitude, je me tâte. Et comme tout le monde le sait : qui se tâte sans fin, oublie d’agir enfin (proverbe de moi) ou encore « à force de se tâter, on se perd entre deux peut-être » (autre proverbe de moi – décidément…) Mais je vous promets que quand j’aurai fini de me tâter, si je ne suis pas trop usé, je vous tiendrai au courant de ma décision. Et ma foi, j’ai encore deux mois pour prendre ma décision.

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vendredi 27 juin 2025

de retour chez soi

Après ce très agréable séjour à Biscarrosse, pendant lequel nous avons pu être jusqu’à 7, avec les chiens, nous l’avons terminé à 5 (toujours avec les toutous) et là, ce matin, c’est le retour à chacun chez soi et ainsi, les moutons de Panurge seront peut-être bien gardés. C’est le retour sans son lit. C’est le retour à mon coin bureau. C’est le retour à mes routines. Et là, en ce samedi, le dernier de juin pour cette année, je vais devoir faire des choses que je fais en semaine, d’habitude. Comme des courses, tout à l’heure car il va bien falloir se sustenter. Et prévoir une ou deux séances de cinéma car ça fait environ deux mois que je n’y suis pas allé et ça me manque et plusieurs films m’intéressent qui viennent de sortir. Et retrouver mon lit car on a beau dire mais son propre lit, qu’est-ce que c’est bon de se remettre dedans après presque deux semaines.

Maintenant, je ne peux pas dire que je n’ai pas comme un petit coup de grisou parce que finalement, c’était bien ces quelques jours à Saint-Maixent et ces presque dix jours à Biscarrosse. Mais dans la vie, on ne peut pas toujours être en vacances. Et, en ce qui me concerne, je me suis déjà posé la question : vu que je ne suis pas totalement heureux en centre-ville à cause des incivilités et des nuisances (dont je n’ignorais pas l’existence avant d’y revenir, bien sûr), est-ce que je le serais plus dans un endroit vraiment isolé comme là-bas,  à Biscarrosse ? Je crois qu’en tant que membre permanent des Éternels Insatisfaits, non, bien sûr que non. J’y trouverais mon compte, globalement mais il me manquerait un grand cinéma avec plus de dix salles, il me manquerait ma librairie préférée et sans doute deux ou trois choses encore. Bref, jamais content.

Jamais content mais capable de me dire que chaque chose en son temps, idem pour chaque ville et comme à l’époque où je travaillais, les vacances, c’est bien mais j’aimais tout autant rentrer chez moi au bout de deux ou trois semaines. Parce que quelque part, j’aime le cocon dans lequel je vis. Quel que soit le cocon. Quoiqu’il en soit, tout est, tout n’est qu’une question de point de vue. Et puis, là, à Bordeaux, des rendez-vous m’attendent, d’autres sont pour le patron, d’autres pour le président et même certains pour les chiens, surtout pour Shuka. Alors, contre mauvaise fortune, j’ai choisi de faire bon cœur. Et si ça ne me convient plus, dans quelques temps, quelques petites semaines, nous y retournerons, à Biscarrosse. Et peut-être aussi à Saint-Maixent, fin septembre. Je suis invité à célébrer les 65 ans des Pibolous. Irai-je ? Pourquoi ne pas y aller, hein ?

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jeudi 26 juin 2025

quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée

Dans ma vie, j’ai rencontré plusieurs fois Victor Hugo. Parfois, parce que je visitais une ville, un endroit, un lieu dans lequel il avait lui-même séjourné ou vécu. Parfois, parce que j’ai moi-même vécu dans ses pas. J’en veux pour preuve quand j’étais à Saint-Prix (95), ruelle sous la Solitude, de 1989 et 1994. Et j’ai peu ou prou étudié ce grand auteur, pendant mes années collège et lycée. Mais c’est surtout après que j’ai le mieux fait sa connaissance en lisant de mon plein gré, cette fois, Les misérables ou d’autres recueils de poésie. Et parfois (mais parfois), je tombe sur un poème de Victor et je suis bouleversé. Touché. Coulé. Par exemple, celui qui suit. Le hasard l’a mis sur mon chemin et je me le suis approprié. Comme souvent avec Hugo, une espèce de jalousie s’empare de moi : pourquoi lui et pas moi ? Parce que c’était lui et parce que c’est moi. Mais je vous rassure, au final, ça va bien, merci.

 

Quand le livre où s'endort chaque soir ma pensée,
Quand l'air de la maison, les soucis du foyer,
Quand le bourdonnement de la ville insensée
Où toujours on entend quelque chose crier,

Quand tous ces mille soins de misère ou de fête
Qui remplissent nos jours, cercle aride et borné,
Ont tenu trop longtemps, comme un joug sur ma tête,
Le regard de mon âme à la terre tourné ;

Elle s'échappe enfin, va, marche, et dans la plaine
Prend le même sentier qu'elle prendra demain,
Qui l'égare au hasard et toujours la ramène,
Comme un coursier prudent qui connaît le chemin.

Elle court aux forêts où dans l'ombre indécise
Flottent tant de rayons, de murmures, de voix,
Trouve la rêverie au premier arbre assise,
Et toutes deux s'en vont ensemble dans les bois !

 

Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée est un poème extrait du recueil Les feuilles d’automne (1831)

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mercredi 25 juin 2025

un orage du tonnerre de Dieu (Dieu pour le prix d’un)

Avant-hier, dans la nuit de mardi à mercredi, on a eu un orage du tonnerre de Dieu. Et je peux vous dire que j’ai presque regretté d’être resté dans mon lit au lieu de descendre pour aller voir le spectacle car ici, à Biscarrosse, avec tous les arbres du golf et de la forêt, ça devait être magnifique. En réalité, j’ai senti qu’il allait se passer quelque chose quand, vers minuit, je suis allé faire pipi et que j’ai constaté que j’étais tout moite. Et pourtant, j’avais qu’un demi-drap sur moi. Non, j’avais plutôt une seule jambe couverte, l’autre étant à l’air libre. À l’air lourd. Et en allant faire le pipi en question, j’ai remarqué des lueurs dans le ciel à travers la petite fenêtre de la salle d’eau. Et à peine ai-je terminé ma miction, à peine retourné à moitié dans le lit, j’ai entendu un coup de tonnerre mais pas si fort que ça. Et Kali haleter comme une locomotive. Elle était sur la descente de lit, de mon côté.

Bien sûr, comme elle n’a peur de rien sauf des orages et des feux d’artifice, elle tremblait de tout son petit corps et elle était particulièrement stressée. Alors, j’ai laissé ma main droite pendre sur elle, je la caressais, je lui faisais des mamours que j’espérais réconfortants et nous avons attendu ainsi que l’orage passe mais ça ne s’est justement pas passé comme ça. En réalité, le vent s’est mis à souffler comme ce n’était pas permis, la pluie a eu des envies de trombes voire de déluge et les éclairs n’en finissaient pas, comme si on avait installé un stroboscope dehors. Et parfois, de temps en temps, un coup de tonnerre, presque gentil. Quasiment aimable. Et ça a duré une bonne heure et j’ai pu finir par m’endormir et Kali aussi et le matin, vers 6h, j’ai ouvert aux chiens et on a apprécié l’air plus frais. On s’est dit que tant mieux, le plus dur était passé, j’ai bâillé, je me suis fait un café et puis j’ai écrit.

Sauf que rapidement, on a pu constater les effets indésirables de l’orage de la nuit, dehors. Les deux coffres de terrasse avaient changé de place. Le rideau de la piscine était jonché de feuilles, de brindilles, d’aiguilles de pin et autres choses arrachées, envolées, tourbillonnées et retombées. Dans le jardin, des branches d’arbres étaient au sol. Ma voiture était plein d’aiguilles de pin comme si on avait voulu la décorer mais mal. Et quand j’ai voulu me rendre en ville pour une course urgente, beaucoup d’obstacles sur la route. Néanmoins mais aussi nonobstant, une fois qu’on a tout nettoyé, surtout le rideau de la piscine et tout balayé, cour et terrasses, on a pu souffler mais ça a remis ça dans l’après-midi. Oh, nettement moins fort. Pas de bourrasques de vent. Des éclairs, du tonnerre et des pluies fortes. Et Kali qui est venue se réfugier sur mes genoux. Encore un orage. Orage, ô désespoir.

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mardi 24 juin 2025

quelques expressions truculentes (2)

Ah, ça, avec toutes les expressions françaises locales, régionales, non, territoriales puisque désormais, il faut dire « territoires » au lieu de « régions », ces dernières étant sans doute devenues un gros mot au même titre que « couilles », « bite » et autres « connasses » mais que voulez-vous, o temporao mores. Tiens, à ce propos, pour une fois, je vais citer la phrase latine en entier car s’il y a des connaisseurs, comme moi, hmmm : O tempora, o mores ! Senatus haec intellegit, consul videt, hic tamen vivit. Vivit ? Je sais, il y a un point d’exclamation mais là, dans une citation latine, c’est difficile de s’en passer car sinon, on peut en changer le sens ou l’intention. Bref, revenons aux expressions françaises, comme hier car sinon, je peux vous dire qu’on n’est pas rendus à Loches. Pas plus qu’on n’est pas sortis de l’auberge.

À toutes fins utiles, il n’est pas besoin d’être un amant attentionné ni un savant lettré pour comprendre ce que l’expression suivante signifie. Pour les méridionaux voire les gens du Nord-Est, ce qui est sensiblement différent, il faut savoir que le mot « gâté » veut dire « câlin. » Et quand on sait que le verbe gâter, dans son sens positif, dans le français de référence signifiait combler d’attention, l’idée de faire un câlin ne pouvait pas être loin. Et de ce fait, quand on aime quelqu’un, on peut donc dire qu’on fait un gâté. Et non pas un gâteau. Même si la pâtisserie peut évidemment être une belle attention. Surtout pour les amateurs de sucre. Et moi, si on veut me faire un gâté, et pas obligatoirement avec des cerises dessus, je peux vous assurer que ça ne me foutra pas la ronfle. Ou alors, juste un ronronnement de plaisir.

Sinon, j’ai également pris connaissance du verbe crébillonner. En réalité, c’est surtout voire uniquement à Nantes qu’on peut l’entendre. À Nantes et dans ses alentours. Ceux qui ont eu la chance de visiter cette ville ont certainement eu l’occasion de parcourir la rue Crébillon, qui permet entre autres de rejoindre le passage Pommeraye et compte tenu des boutiques qui la composent, les badauds prenaient leur temps pour regarder les vitrines, flâner et autres activités qui ne nécessitent pas forcément de courir. Et crébillonner, ça veut donc dire « traîner en faisant ses courses. D’accord, mais qui était Crébillon ? C’est simple, Prosper Jolyot de Crébillon (1674-1762) est un auteur dramaturge français et heureusement que le verbe n’est pas composé de son nom en entier, sinon, on prosper-jolyot-de-crébillonnerait.

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lundi 23 juin 2025

quelques expressions truculentes (1)

À force de tomber sur certaines expressions, je suis bien obligé de les partager avec vous. J’en ai quelques-unes que je trouve particulièrement truculentes. Tiens, par exemple, avoir la ronfle. Si je vous dis que ça m’arrive régulièrement, même par écrit, c’est un indice suffisant que vous en compreniez le sens ? Non, qu’est-ce que je pourrais vous dire pour vous aiguiller ? Si je vous dis « fête de la musique » ou Noël, ça vous aide ? Alors, j’avoue que ça fait des années que j’ai la ronfle régulièrement sans le savoir. Parce que moi, je suis un peu pénible (faute avouée est à moitié pardonnée, non ?) et je rouspète beaucoup. Voire, je suis grognon. Presque plus que le président, maintenant. Mais je me demande si ça ne s’aggrave pas avec l’âge, finalement. Parce que je n’étais pas comme ça, plus jeune, si ? Qu’en pensent Manchevelle et Binzenbach, tiens ?

Un peu plus haut que Lyon, d’où vient l’expression avoir la ronfle, il y a la Bourgogne et là, dans il y en a une qui est assez savoureuse : c’est souffler les pois. Sans préciser s’il s’agit de petits, de chiches ou de gourmands. Voire de sons rouges. Et là, cette fois, je pense que je ne suis pas concerné. Parce que souffler les pois, c’est dormir la bouche ouverte, un peu bruyamment et en expirant profondément. Moi, je peux dormir les bras au-dessus de la tête et en tétant ma langue mais pas la bouche ouverte. Non, j’ai été bien élevé et en plus, je suis très méfiant, je n’aimerais qu’un animal entre dans ma bouche quand je dors ou qu’un cambrioleur puisse me voir ainsi et en profiter pour m’empêcher de demander de l’aide. Après, je ne peux jurer de rien, peut-être que ça peut m’arriver mais je n’en ai aucune conscience. Et ça, pour le coup, ça me fout un peu la ronfle.

Et à propos de bouche ouverte quand on dort, vous connaissez le trou du dimanche ? Non, ça n’a rien à voir avec le fait que jadis et naguère, on se lavait partout en fin de semaine, même le trou du dimanche. Absolument pas. En réalité, le trou du dimanche, c’est surtout connu dans l’Est de la France. Et ça s’utilise avec le verbe avaler. Donc, ça veut dire qu’on avale de travers quand on avale par le trou du dimanche. On peut aussi parler de fausse route, je pense. Il paraît qu’en français, il n’existe pas de verbe pour ça. Sauf dans les régions ou à l’époque des rois de France : s’engouer (dans le sens de gosier) et dans certaines régions : s’escaner (Sud-Ouest), s’engouiller (Mayenne), s’entrucher (Champagne) ou encore s’enjoquer (Savoie.) Pfft, quand on y pense, quel gâchis tous ces mots inutilisés. Là encore, ça me fout la ronfle. Mais juste un peu seulement.

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je trouve qu’il fait chaud (chaud, oui, il fait chaud)

Je trouve qu'il fait chaud (chaud, il fait chaud) mais on est si bien (mais on est si bien), je trouve qu'il fait chaud (chaud, il f...