samedi 15 novembre 2025

c’est mon slip

J’ai probablement tout essayé. Je crois me souvenir que je porte des lunettes depuis l’âge de quatorze ou quinze ans. Le moment de mes premières migraines. D’ailleurs, en écrivant ça, ce matin, je réalise que je n’avais jamais fait le rapprochement, avant mais je sais que mes crises n’avaient rien d’ophtalmiques. Elles avaient d’autres origines mais ce n’est pas le lieu ni le moment de parler de ça. Non, ce matin, je voulais juste dire que ça fait donc environ 50 ans que je porte des lunettes. Et même s’il m’est arrivé de ne pas les avoir sur le nez par pure coquetterie, surtout entre 18 et 30 ans, globalement, j’ai plus vécu avec des verres correcteurs que sans. Et depuis des années (une bonne quinzaine), j’ai des verres progressifs comme toute personne avançant en âge qui se respecte. Les verres qu’on appelait « double foyer », quand j’étais jeune. Oui, quand j’étais jeune. Avant d’être vieux.

Et quand on porte des lunettes, que se passe-t-il de particulièrement désagréable voire pénible ? Oui, il se passe que tous les jours, voire plusieurs fois par jour, les verres sont sales, les verres sont gras ou les verres sont plein de poussières en tout genre. Et il nous faut les essuyer. Et j’ai tout essayé en la matière. J’ai lavé mes lunettes sous l’eau tiède (car à l’eau froide, ça reste difficile à sécher, ensuite) et ensuite, je les ai essuyées mais il restait toujours une trace. Je me suis servi de mouchoirs en papier (mais attention, toutes les marques ne se valent pas, c’est comme pour le papier toilette, certaines sont très rêches) et là encore, il restait des traces irréductibles. J’ai tenté les tee-shirts mais uniquement quand je suis chez moi car le sortir du pantalon quand on est ailleurs, au boulot, chez des amis ou au spectacle, c’est plus compliqué de le remettre dedans. Et il y a encore des traces aussi.

Bien sûr, j’ai testé les torchons à vaisselle, également. Mais comme pour les mouchoirs en papier, tout dépend de la qualité et de la douceur du chiffon en question. J’ai essayé de souffler sur les verres afin d’y déposer ma propre buée (ma buée de sauvetage) et ensuite, de prendre une chiffonnette en microfibre mais là encore, des traces, des traces, des traces. J’ai même eu l’occasion d’avoir une espèce de mini-brosse douce avec deux pattes pour faire l’intérieur et l’extérieur des verres. En pures pertes vaines. Non, là, je suis en mesure de vous le dire haut et fort, ce matin, le plus pratique, pour essuyer mes lunettes, finalement, c’est mon slip. Alors bien sûr, comme pour les tee-shirts, uniquement quand je suis chez moi. Et, forcément, à condition que ce soit le slip du jour, celui du matin. Encore tout frais. Celui qui n’a pas encore vécu. Et ça marche aussi avec les boxers.

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vendredi 14 novembre 2025

saperlipopette, ma salopette – 6 (version poétique)

Saperlipopette... Sous le ciel gris d’un matin pressé, Jean, toujours rêveur, toujours maladroit, contempla l’injustice qui s’était abattue sur sa salopette. Une injustice en tissu. Une tache aux couleurs variées. De la boue. De la tomate dont l’éclat vermeil primait sur le reste. Son vêtement préféré était comme un tableau éclaboussé par une main invisible, celle d’un peintre capricieux des jours sans repos. Ou celle d’un apprenti artiste peintre. Ou celle d’un enfant qu’on a autorisé de jouer avec ses gouaches. Mais Jean, même un peu chagriné, ne s’énerva pas et comme toujours, il prit les choses avec une certaine philosophie. Une tache, même aussi voyante, c’est la preuve qu’il se passait des choses dans sa vie. Et Jean décida que finalement, il porterait sa salopette malgré tout.

Sur le coton un peu défraichi, il sentit la mémoire des pas trébuchants, des aventures avortées, des courses folles et des rires éclatés dans l’air parfois frais de ce mois de novembre. À chaque tache, une histoire. Ou une chanson. Sur l’air parfois guilleret des ritournelles. Et parfois, plus dramatique des promesses effilochées. Et du temps perdu. Celui qu’on ne rattrape guère, celui qu’on ne rattrape plus. Saperlipopette, murmura-t-il, légèrement perplexe. Et pourtant, la salopette portait ses taches comme des cicatrises, avec une certaine noblesse un tantinet désinvolte. C’était comme le témoignage de certains désordres mais ça ne le dérangeait pas outre mesure car la vie, c’était ça, aussi. C’était ça, surtout. Et Jean savait et Jean aimait danser avec toutes les confusions. Et la lune.

Enfilant son vêtement maculé, Jean prit la route, le cœur battant sous la toile froissée. Les regards étonnés qu’il croisait n’étaient que les étoiles dans la nuit de son chemin. Chaque pas était un poème, un défi. Chaque sourire esquissé, une victoire contre l’ennui. Il arriva enfin à son rendez-vous avec le recruteur, juge des futurs incertains. Jean déploya son histoire, brodée d’honnêteté et de taches rebelles. L’embaucheur fut séduit : « Ce tissu sali raconte la vérité d’un homme qui n’a pas peur de se salir les mains. » et l’homme se mit à rire légèrement et ses éclats furent comme une pluie douce à Jean. Une ondée lavant ses doutes, ébouriffant les faux-semblants. Et dans ce temps suspendu, la salopette devint habit de lumière et Jean, le poète des imperfections y trouva sa place.

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jeudi 13 novembre 2025

failli être protestant

Oui, pour certains, ça va être comme un scoop car apprendre une telle chose sur moi, j’en connais qui ne vont pas en revenir mais j’ai bien failli  être bel et bien protestant mais les choses se sont passées autrement. Mes grands-parents maternels étaient des huguenots mais ils ont préféré que leurs 5 filles soient catholiques car la vie serait alors plus facile pour elles. Personnellement, j’aurais préféré être protestant que catholique car si je l’avais été, je n’aurais peut-être pas fait acte d’apostasie. Mais bon, si j’avais été moi et protestant, aurais-je quand même cru à quelque chose de supérieur à nous ? J’en doute. Mais j’avoue que le côté plus pur et plus simple des parpaillots, ça me conviendrait mieux. Et j’aime l’idée qu’ils n’aient besoin de personne pour s’adresser au Saint-Père.

En revanche, cette semaine, j’ai appris quelque chose sur les cinq solas, les cinq formules latines qui correspondent aux cinq piliers de la religion protestante. Et pour faire plus simple, ce sont les cinq principes sur lesquels repose le salut de l’homme. Ça m’a intéressé de lire ça : sola gratia, sola fide, sola scriptura, solus Christus et soli Deo gloria. En plus, ce qui n’est pas un scoop, c’est que le latin, ça me plaît encore plus que quand j’étais au collège. Et ces slogans, si on peut les définir ainsi, sont un véritable acte de revendication séparatiste contre les catholiques. Et ça, ça n’est pas pour me déplaire car dès qu’on peut critiquer l’Église Catholique, je ne suis pas le dernier. Pas la religion en elle-même, non, l’Église et tout ce qui va avec et tout ce qui va autour. Dont la culpabilité imposée.

Sola gratia : la grâce seule. J’avoue que là, ça me laisse perplexe. Je suppose que c’est peut-être pour compenser les pêchés humains ? Et pour relever le niveau, il ne reste plus que la grâce ?  Sola fide : la foi seule. J’imagine que ça peut avoir un rapport avec le fait que chez les catholiques, on a tendance à oublier la foi, avec tout le tralala, tous les ors, toutes les représentations divines… Solus Christus : seulement le Christ. Ça doit empêcher tout intermédiaire entre Dieu et les hommes. Soli Deo gloria : pour la seule gloire de Dieu. Là encore, je ne suis pas un spécialiste, mais je suppose que ça exclut Marie, les Saints voire l’Église. L’idée me séduit… Enfin, sola scriptura : l’Écriture seule. Alors celle-là, elle a été créée pour moi car dans mon blog, c’est écrit, justement. Je remercie les luthériens pour ça.

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mercredi 12 novembre 2025

de deux maux, choisir le moindre

Je suis totalement perplexe. Non, je suis plutôt très inquiet. Tourmenté. Mal à l’aise. Alarmé. Angoissé. Et tant d’autres qualificatifs synonymes. Parce que j’ai récemment pris conscience d’une chose que je trouve terrifiante et que j’ai eu du mal à reconnaître et à m’avouer. De toute ma vie, du plus loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours critiqué et combattu le Rassemblement National (le Front National, jadis) et j’ai toujours crié haut et fort que moi vivant, jamais je ne pourrai vivre dans une municipalité conquise par ce parti d’extrême-droite (ne lui en déplaise qu’on le juge comme ça) voire dans un pays qui le laissera prendre le pouvoir. Car avec lui, j’ai peur que si on lui donne la main, il nous prenne le bras et qu’on découvre l’envers de la médaille devenue de plus en plus brillante. Très bien astiquée. Au polish*.

Mais je dois reconnaître que le travail que tout le monde appelle « dédiabolisation » a vachement bien fonctionné. Le RN de ces quelques dernières années semble s’être acheté une conduite. Pas un pli sur les pantalons des députés. Pas une oreille qui dépasse. Tentative d’aucun dérapage. Pour un peu, je le considèrerais comme un parti respectable et digne de gouverner mon pays. Parce qu’il me fait moins peur. Ça m’arrache un peu la gueule d’écrire ça car si je le dis, c’est que je le pense même si ce n’est qu’un petit peu. Pourquoi ai-je l’impression d’avoir changé d’avis ? Je n’ai pas changé d’avis. C’est juste qu’à mes yeux, la menace vient de l’autre bord. De l’autre côté de l’extrême. Du côté gauche. Parce que vraiment, plus ça va, plus les attitudes, les propos, l’idéologie de ses dirigeants, de ses membres me sidèrent.

Et j’arrive encore à être surpris. Et pourtant, à chaque intervention, je me dis qu’on ne peut pas aller plus loin. Pas aller plus bas. On ne peut pas aller plus bas, hein ? Eh bien si, on peut. Et c’est bien là le drame. Car franchement, les prises de position des élus Insoumis, c’est pitoyable. Et c’est dangereux. Cautionner toutes les violences et les actes antisémites, c’est devenu leur credo. Parce qu’ils n’ont pas compris qu’on peut être révolté par ce qui se passe à Gaza sans être contre le peuple juif. C’est important de ne pas faire d’amalgame. Or, en faire, ça reste la ligne de mauvaise conduite de LFI. Et là, plus ça va, moins ça va. Et je me dis que dans deux ans, par malheur, si ces gens-là devaient arriver au pouvoir, je ne sais pas si je vais le supporter. Je vais vivre dans la terreur. Alors, ce qui serait bien, c’est que ça n’arrive pas, ça non plus.

* trop polish pour être honnête ?

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mardi 11 novembre 2025

volets verts (hôtel des)

C’était bien, ces quelques heures à l’hôtel des Volets verts. Et en plus, les volets étaient vraiment verts. Un endroit qui a bien porté son nom même si on aurait pu le rebaptiser. En effet, on aurait pu l’appeler le jardin des délices, un bel éden. Nous nous y sommes retrouvés en cachette. Peu nous a importé qu’il fasse frais dehors puisque, dans la chambre, sur et sous les draps, nous nous sommes réchauffés à nos corps. Une ambiance torride mais avec tant de sensualité… Ça n’a pas été que bestial, non, il y avait tant de tendresse et d’amour entre nous. Là, ça fait moins d’un quart d’heure que j’en suis sorti, que nous nous sommes quittés et je suis encore sous notre charme. Je suis groggy de tant de bien-être. Je suis anéanti de jouissance et pourtant, et pourtant, si j’avais pu, je serais resté et j’en aurais redemandé.

Je me souviens de tout. De nos regards échangés, sans ciller. De nos silences suspendus à de nombreux gémissements. De mes sourires perdus dans les siens et réciproquement. De nos mains qui se frôlent, qui hésitent, qui s’arrêtent, qui reviennent avant d’avoir des regrets, qui deviennent plus insistantes, plus fermes tout en gardant une douceur infinie. Chacun de nos gestes et chacun de nos mouvements étaient comme une promesse de ne pas être les derniers. Il y avait de la délicatesse dans toutes nos pensées, toutes nos caresses et tous les mots échangés. De la délicatesse et une fougue incroyablement mêlées. Nous avons connu des frissons et encore des frissons. Tous subtils. Nos baisers étaient attentifs et précis. Tendres mais parfois nerveux comme s’il y avait une urgence à ce qu’ils ne cessent jamais.

Nos respirations tantôt saccadées, tantôt à l’unissons ont été les témoins de notre fusion. Nous avons eu chaud, nous avons transpiré. Les draps sont restés humides. Le lit était notre île déserte. Autour de nous, nos vêtements épars, un peu partout étaient comme des sentinelles pour nous protéger. Nous avons eu du mal à nous décoller l’un de l’autre. Comme une envie de fin du monde car nous ne pouvions pas connaître mieux, jamais. Alors, pourquoi ne pas mourir quand on a connu le meilleur ? Non, nous avons encore tant d’autres moments comme ces quelques heures passées ensemble. Ou pas. Mais je préfère croire que si. Ça ne peut pas ne pas revenir. Nous sommes faits pour nous retrouver. Nos corps sont faits l’un pour l’autre. Nos mains. Nos bouches. Dans cet hôtel. Ce bel hôtel des Volets verts. 

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lundi 10 novembre 2025

mon Douillard préféré

« Vous êtes mon Douillard préféré », que je lui ai dit. Bien sûr, il m’a regardé avec son air habituellement malicieux et il a souri. J’ai bien senti que ça lui faisait plaisir mais pour une fois, il n’a pas répliqué. Pas tout de suite. Mais au bout d’une bonne quinzaine de secondes, il m’a quand même dit « je vous crois mais vous en connaissez beaucoup, des Douillard ? » « Euh non, je crois que vous êtes le premier mais ça ne fait rien. Ce n’est pas parce que je n’en connais pas d’autres que vous n’êtes pas mon préféré. Et si j’en connaissais d’autres, je peux vous jurer que vous seriez quand même mon préféré. Parce que les autres Douillard, ils ne peuvent pas vous arriver à la cheville. Ni au joint. Ni au siphon. » Oui, parce que parler de chevilles avec monsieur Douillard, ça n’a pas le même sens qu’avec certains de mes amis bricoleurs.

Avec Pierre, qui n’a pas encore de lien avec mon héros, cette crapule (comprenne qui pourra – allusion à un texte d’il y a 45 ans, jamais achevé), nous nous sommes rencontrés trois ou quatre fois dont une seule fois chez moi. Les autres fois, chez le patron. Et ça a toujours été… Comment dire ? Une partie de plaisir ? Oui, je peux affirmer ça.  Parce que Douillard est vraiment quelqu’un de bien. Quelqu’un de sérieux dans son travail mais de très rigolo dans la vie. Quelqu’un de très sympathique. De très bienveillant. De très facile pour communiquer. Et vraiment, avec lui, quand il intervient chez l’un de nous deux, tout se passe à merveille. Il n’est pas voleur. Il bosse bien. Et il est très réglo. Alors, je lui ai dit « vous êtes mon Douillard préféré. » Et au fond de lui, je sais qu’il a aimé ça. Et moi, je sais qu’en dehors de tout ça, nous pourrions être amis.

J’aurais pu lui dire « vous êtes mon plombier préféré » mais ça aurait eu moins d’impact. Parce que là, pour le coup, il aurait pu penser que je lui faisais comme du charme. Pour avoir une ristourne. Non, c’est avant tout mon Douillard préféré. Mais s’il le souhaite, je peux lui proposer de cumuler deux titres : mon Douillard préféré et mon plombier préféré. Deux fois sur le podium, si ça ne relève pas de l’exploit, ça, hein ‽ En tout cas, moi, j’en suis à deux doigts de lui dire « j’ai très envie d’avoir une fuite ou des mauvaises odeurs, rien que pour le plaisir de vous (re)voir. » Et qu’on ne cherche aucun sous-entendu dans cette dernière phrase, il n’y a rien à lire entre les lignes. Non, je vous dis, ce mec, j’aimerais juste être pote avec lui. Et le voir dans d’autres conditions que professionnel/client. À l’impossible nul n’est tenu. On verra bien, non ?

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dimanche 9 novembre 2025

y a l’automne qui chante

Je ne sais pas ce qui m’a pris, hier après-midi, entre 16h30 et 17h15 mais je suis allé promener les chiens à Mériadeck et ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas terminé le week-end comme ça, tous les trois. Et il faisait beau, un peu frais mais beau. Et j’ai vu Kali courir comme jamais. Et Shuka un peu aussi. Et ils ont beaucoup tiré la langue. Et nous avons marché près de 3 kilomètres et à un moment, j’ai eu une chanson de Claude François qui m’a traversé l’esprit. Y a le printemps qui chante. Et j’ai fredonné le premier couplet et le refrain avant de me rendre compte que je me souvenais des paroles. Alors que je n’ai jamais été vraiment fan de ce chanteur, idole des années 60 et 70. Je l’aimais bien mais sans plus. De toute façon, j’aimais toute la variété française, quand j’étais jeune. Car oui, j’ai été jeune, moi aussi. Jadis et naguère.

Viens à la maison, y a le printemps qui chante, viens à la maison, tous les oiseaux t’attendent… Mais ça n’a pas suffi. Il a fallu que je chante Le lundi au soleil, aussi. Regarde ta montre, il est déjà huit heures, embrassons-nous tendrement, un taxi t’emporte, tu t’en vas mon cœur, parmi ces milliers de gens… Et hop, ne voilà-t-il pas que je me fais mes ritournelles et pour un peu, j’aurais même esquissé des pas de danse. Mais de Cloclo, la seule chorégraphie que je serais peut-être capable d’exécuter, c’est celle de la Chanson populaire. Ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits riens… Sauf que celle-ci, je ne l’ai pas chantée, hier. Non, mais j’ai repris Je viens dîner ce soir et pour cette dernière, il m’a fallu fournir un peu d’efforts car les paroles ne me sont pas revenues spontanément. J’ai réfléchi et je me suis pas mal trompé. Alors, j’ai cherché, bafouillé mais…

Sauf erreur de ma part : j'aurai tant de choses à te dire qu'avant même le temps d'un sourire, je serai devant la porte de la maison… Tant de souvenirs de mon début d’adolescence… Pour un peu, ça m’aurait ému. Où êtes-vous donc passées, mes jeunes années d’entre l’enfant et l’adulte ? Apparemment, pas aux oubliettes. Et j’ai terminé mon mini-récital par une litanie que j’aimais bien et que j’aime toujours bien, a priori. Le chanteur malheureux. Comme un chanteur malheureux que l’on n’écoute plus. Comme un chanteur malheureux que les gens n’aiment plus. Mais je crois que ce n’était pas moi, le plus malheureux, hier après-midi, non, je me sentais bien avec mes chiens. Le dimanche s’était plutôt bien passé alors que j’aurais pu craindre le contraire. Même si tu n’es plus là, je chante encore pour toi et je me demande si tu m’entendras.

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c’est mon slip

J’ai probablement tout essayé. Je crois me souvenir que je porte des lunettes depuis l’âge de quatorze ou quinze ans. Le moment de mes premi...