mardi 30 avril 2024

inventaire de la porte du réfrigérateur (avec suppositoires)

Tu sais, finalement, je pense qu’on ne fera pas l’inventaire de la porte du réfrigérateur aujourd’hui car tout bien réfléchi, on est quand même le premier mai et moi, le jour de la fête du travail, je n’ai pas envie d’obliger à faire ce genre de corvées domestiques. Je préfère aller me promener en espérant ne pas croiser de défilés de syndicons. Parce que c’est ce que j’aime le moins, dans le premier mai, ce sont les défilés de gens qui râlent systématiquement contre tout au lieu de se la couler douce. Et donc, je ne vois pas pourquoi, s’il fait beau, je vais encore m’enfermer devant le réfrigérateur à recenser tout ce que la porte contient comme bocaux, comme pots, comme bouteilles et autres beurres ou médicaments qui nécessitent de rester au frais. Comme certains suppositoires.

D’ailleurs, je me demande pourquoi pour certains suppositoires, on nous demande de les conserver au frais alors que quand on se les met dans l’anus, il y fait en général plutôt chaud et je pense que le choc thermique, pour eux, ça n’est pas très bon. Pour nous, ce n’est pas forcément désagréable mais pour eux… En même temps, c’est plus facile de s’inséminer un suppositoire frais (donc dur) qu’un suppositoire à température ambiante (donc mou), si vous voyez ce que je veux dire. Et donc, oui, dans la porte de mon réfrigérateur, il y a une boîte entamée de suppositoires. Pour la gorge, je crois. Ou pour la mémoire, je ne me souviens plus. Mais attention, je fais toujours bien gaffe à ne jamais me tromper.

Pourquoi ? Parce que si je les prends à la place de certains condiments, hein… Bref, l’inventaire, ce sera pour une autre fois. Peut-être pas demain car j’ai peur d’en agacer plus d’un si j’insiste. Je pense qu’aujourd’hui, on va rester sur le muguet et sur  une journée de rien. Mais savez-vous, au moins, que le muguet, la fleur est toxique (pourquoi dit-on qu’il porte bonheur, alors ?) et que le muguet, dans la bouche, est une espèce de champignon (candida albicans) qui n’est heureusement pas contagieux sauf entre une mère et son enfant (pourquoi dit-on qu’il porte bonheur, encore alors ?) En tout cas, une chose est sûre et certaine, dans la porte de mon réfrigérateur, il n’y a pas de muguet. Ni floral, ni infectieux. Mais des suppositoires, oui. Mais là encore, rassurez-vous, ces derniers ne sont pas contagieux non plus.

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lundi 29 avril 2024

inventaire du réfrigérateur (billet énervant)

Allez, on commence l’inventaire du réfrigérateur ? Je t’annonce e toi tu notes, d’accord ? Allez, tu es prêt ? On va démarrer par le haut, c’est logique, hein ? Bon, il y a une crème aux œufs en date du 6 mai 2024. Une deuxième crème aux œufs en date du 6 mai 2024. Attends, je regarde, elles sont toutes à la même date, je ne vais pas te la répéter à chaque pot, on est d’accord, hein ? Un troisième pot de crème aux œufs. Un quatrième. Attends, je les vérifie tous un par un, c’est pour ça que je prends mon temps. Et ça te permet de noter tranquillement. Et ça m’évite de te demander si je ne vais pas trop vite. Un cinquième pot de crème aux œufs. Et environ un quart de beurre dans le beurrier. Et un reste de salade de pois chiches aux radis mais ce n’est pas la peine de les compter, eux. Note quand même qu’ils sont tous bien épluchés. Les pois chiches, pas les radis.

Pour l’étagère du dessous, tu peux indiquer une assiette avec une douzaine de crevettes 30/40. Et une boîte hermétique avec de la purée au chou-fleur. Ces deux produits-là, il faudra les manger en priorité. Et il y a les fromages de chèvre que j’ai achetés pour les rapporter à Bordeaux : il y une demi-bûche en date du 14 juin 2024. Attends, je regarde les autres. Elles ne sont pas toutes à la même date. Alors, une deuxième demi-bûche en date du 14 juin 2024. Une troisième mais en date du 15 juin 2024. Et deux crottins en date du 5 juin 2024, dans le même emballage. Et une espèce de pyramide en date du 3 mai 2024. Il y a plusieurs bananes, attends une seconde, je les compte… Non, je les recompte pour être sûr : une banane, deux bananes, trois bananes, quatre bananes et cinq bananes. Ça en fait donc 5, des bananes. Ça va, tu suis ? Pardon, j’avais oublié, excuse-moi.

À l’étagère en-dessous, il y a une boîte avec les fromages : il y a une demi-bûche Sainte Maure en date du 3 mai 2024. Il y a un demi-crémeux en date du 4 mai 2024. Il y a un paquet avec des tranches de Leerdammer, en date du 19 mai 2024. Attends, je les compte. Une tranche, deux tranches, trois tranches. Trois tranches de Leerdammer. Et un Saint-Marcellin entier et un deux-tiers d’un autre Saint-Marcellin, en date du 9 mai 2024. Et un paquet de pruneaux d’Agen, en date de janvier 2025. Je ne les compte pas, eux, hein, tu notes un paquet entamé, ça fera l’affaire. Et dans le bac de légumes, tu notes qu’il y a trois mandarines mais sans date. Pfou, je suis fatigué, moi, pas toi ? Je te propose qu’on fasse la porte demain. On ne va pas tout faire le même jour, quand même. Je ne sais pas toi mais moi, je suis content qu’on ait déjà fait tout ça. Ça devrait aller plus vite demain, je pense. 

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dimanche 28 avril 2024

nos moments sont mon plaisir

Je ne sais pas vous mais moi oui, nos moments sont mon plaisir. Je suis comme Jacqueline Teleinde, la dame qui m’a envoyé ce mail alors que je ne la connais pas. Ni d’Ève, ni d’Adam. Je peux donc vous assurer que je n’ai jamais passé un seul moment avec elle et forcément, je n’ai jamais eu du plaisir avec elle. Ni elle avec moi. C’est une menteuse. Tout comme Sylvie Stacey qui m’écrit « comment peux-tu rester sans me répondre si longtemps » en oubliant le point d’interrogation, d’ailleurs. Je ne la connais pas non plus, cette bonne femme-là. On n’a jamais communiqué ensemble, donc, je ne l’ai jamais laissée sans nouvelles.  Quant à Martine Tabhof, je la soupçonne de se tromper d’interlocuteur quand elle me propose une nouvelle chance de se rencontrer. Elle s’appelle Martine et a décidé de m’écrire car à 30 ans, sa vie est parfaite mais elle manque de passion.

Et elle m’aurait choisi, moi ? Tu parles, elle me dit qu’elle est en Grèce mais que ses pensées l’emmènent loin, dans un monde imaginaire. Un monde dans lequel nous pourrions commencer une correspondance et peut-être même nous appeler pour entendre la voix de l’autre. Non merci, sans façon, j’ai ce qu’il faut à la maison, Martine. Martine est à la plage et moi, je reste chez moi. Comme ça les moutons seront bien gardés. Il y en a encore une autre. Elle s’appelle Lucette Reclama, elle a 23 ans, est avocate débutante et son travail l’accapare beaucoup. Elle vit seule et elle n’a pas fait l’amour depuis un an et elle cherche un homme. Un ami commun lui a donné mon adresse e-mail mais elle ne me donnera pas son nom. La belle affaire, qui s’appelle Lucette, aujourd’hui, à 23 ans, hein ? Et est-ce qu’on peut vraiment être avocat débutant à un âge aussi jeune ?

Une autre, Charlotte Turkuazetapyonetim (je vous jure que c’est le nom de son adresse mail), veut carrément tout essayer avec moi. Bof, moi, ça ne me dit pas grand-chose, son nom est trop difficile à prononcer et trop long à écrire sans risquer de faire une faute. Manuela Amunyoz, elle, elle m’envoie bisou alors qu’on ne se connaît pas. L’étape suivante, on se touche les fesses ? On se met un doigt dans la bouche ? Une des plus cochonnes, c’est Ladonna Yashpalsinghrathore qui m’a carrément proposé de me faire une pipe excitante. Elle est une fille sexy, gentille et ouverte (!!!) qui rêve de rencontrer un homme positif capable de faire des bonnes actions. Dans la vie, pour elle, il n’y a pas assez de flirt et d’attention. D’où l’idée de la pipe excitante. Mais alors, les préliminaires, on ne les ferait qu’après ? Non vraiment, tous ces courriels indésirables sont fascinants, non ?

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samedi 27 avril 2024

au mur des consolations

L’autre jour on a écouté des disques, à Biscarrosse. Je ne sais pas pourquoi ça me revient tout d’un coup, ce matin. Des disques 33 tours. Ou 30 centimètres (je sais, ce n’est pas la taille qui compte mais quand même) car là-bas, il y a un meuble plein avec une platine et des grandes enceintes. Et quand on met le son un peu fort, je peux vous dire que ça dépote. Et c’est le président qui est en charge de tout ça. C’est lui qui branche, qui allume, qui choisit, qui retourne, qui change et tout et tout. Parfois, il nous demande notre avis mais la plupart du temps, on lui répond qu’on s’en fout mais pas parce qu’on s’en fout, non, plutôt parce qu’on s’en moque, on préfère qu’il choisisse lui, qu’il nous surprenne. Et comme il y a principalement de l’opéra et de la musique classique et comme moi, je suis loin de tout connaître.

À un moment, il nous a mis un disque de Chostakovitch mais pas ce qu’on connaît tous, la valse célèbre qui a d’ailleurs servi de musique pour une publicité d’assurance, dans les années 80, non, quelque chose dont j’ignorais l’existence, un peu comme un Te deum mais j’ai oublié ce que c’était précisément et c’était tellement lent et triste que très vite, même lui, le président, il a décidé de changer, de mettre autre chose. Et là, il nous a mis La belle Hélène d’Offenbach. Alors là, franchement, c’est enlevé. Comme toujours, chez ce compositeur pétillant, sans doute un de mes préférés tant ses opéras sont riches mas on n’allait pas se cantonner à un seul style de musique. Alors, quand Hélène a eu terminé de chanter il a choisi un disque de piano. Les consolations de Liszt. Oui, Les consolations de Liszt.

Moi, pendant ce temps-là, j’étais déjà en cuisine pour éplucher, laver, couper et tout ce genre de choses et ça n’allait pas trop, au niveau du rythme. Il faut bien reconnaître que Les consolations de Liszt, ça n’est pas très dansant. Je ne suis même pas sûr qu’on puisse faire un slow en les écoutant. Non, c’est même presque plutôt une  musique à écouter seul. Mais on a intérêt à ne pas avoir le moral dans les chaussettes, alors. Et puis, ça m’a rappelé que moi, les œuvres pour piano de Liszt, j’aimais bien mais je ne connaissais pas Les consolations (qui seraient inspirées d’un poème de Lamartine – Une larme) ce qui m’a conforté dans l’idée qu’on était loin de la Danse des canards et de À la queue-leu-leu. En tout cas, je peux vous dire que Les consolations de Liszt, c’est beau mais ça n’a pas marché sur moi, c’est à pleurer.

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vendredi 26 avril 2024

sur le sol irlandais

Un oranger sur le sol irlandais, on ne le verra jamais. Un jour de neige embaumé de lilas, jamais on ne le verra. Qu’est-ce que ça peut faire ? Qu’est-ce que ça peut faire ? Eh bien moi, je dis qu’un oranger mexicain sur le sol saint-maixentais, ça y est, depuis hier, ça se voit. Mais attention, un oranger mexicain qui n’est pas allongé sur le sol et qui n’a pas de sombrero sur le nez, en guise, en guise, en guise de parasol. Non, c’est un oranger du Mexique, pas vraiment un oranger mexicain. Et ça fait partie des trois plantes que maman a reçues pour son anniversaire, hier. Trois beaux végétaux pour ses 88 ans. Ça n’est pas divisible mais on peut accepter les décimales : ça fait une plante pour tous les 29.33 ans. Je trouve que ce n’est pas simple mais que c’est sympa. Et avec ça, qu’est-ce que je vous mets ?

Eh bien mettez-moi un saule crevette. J’aurais bien aimé un saule langoustine ou carrément un saule homard mais je n’ai pas les moyens de faire des dépenses somptuaires et je suis resté sur quelque chose de plus simple : le saule crevette. Cet arbuste doit son nom à ses jeunes pousses qui sont rose saumon comme les crevettes. Alors que le saule saumon a ses jeunes pousses  « rose crevette » comme le saumon. Mais pas comme la truite. La truite est un peu plus orangée (mais pas du Mexique) et je suis content car ces deux plantes ont été mises en terre devant sa maison, de part et d’autre de tous ses rosiers. Et d’avoir fait ça avec elle, ça me fait super plaisir. Ça nous fait un souvenir jardinier, on n’en a pas tant que ça, elle et moi. Et pour la véranda, un simple bougainvillier rose violet.

Rose violet mais consentant. Et lui, on n’aura qu’à le rempoter, aujourd’hui. Tout simplement. Je le tiendrai par un bout, maman par un gain et on laisser le Villiers faire le reste. Mais ce n’est pas tout car offrir trois belles plantes à une dame de 88 ans, c’était un peu chiche, non ? Alors, on lui a offert quatre torchons de très belle facture et on espère qu’elle ne les mélangera pas avec les serviettes. Ni de table. Ni de toilette. Ni de plage. Pas même à Acapulco, au Mexique, là où il y a des orangers, entre autres. Et en plus, elle a mangé de la lotte, hier midi. Vraiment, c’était une chouette journée car elle aurait pu se contenter de crevettes mais il n’y en avait pas au menu. Pardon ? Un saule lotte ? C’est comme un oranger sur le sol irlandais, ça, jamais on ne le verra. Qu’est-ce que ça peut faire, hein ?

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jeudi 25 avril 2024

le coup de la panne

Encore une panne. D’essence ? Non, ça ne m’est jamais arrivé. Du moins, pas dans mes souvenirs les plus lointains. Et forcément entre mes 22 ans et maintenant, parce que je n’ai eu mon permis qu’à cet âge-là (comme quoi, la conduite, ce n’est pas héréditaire – je vous rappelle que papa a été moniteur auto-école pendant plus de vingt ans dans sa deuxième vie professionnelle) et là, vraiment, je pense ne jamais m’être retrouvé sans une goutte de carburant dans le réservoir. Et je ne suis pas du genre à faire le coup de la panne pour choper quelqu’un même si ça peut me traverser l’esprit. Ou le slip. Bref, comme je suis plutôt du genre prudent car il vaut mieux tenir que courir, je fais toujours le plein quand je reviens de quelque part chez moi. Je veux pouvoir partir sans me poser la moindre question si j’ai une urgence.

Encore une panne. D’oreiller ? Non, ça ne m’arrive jamais et si ça m’est déjà arrivé, ça fait un bail que je n’ai plus rencontré ce genre de problème. Parce que je ne suis pas du genre à traînasser au lit. Parce que je n’aime pas ça. Parce que je suis un lève-tôt (et aussi parce que je suis un couche-tôt – mais pas un couche-toi-là, on est d’accord, hein ? – Autres temps, autres mœurs…) Et parce que franchement, il y a tellement mieux à faire que de rester au lit, le matin. Tiens, par exemple, regarder le jour et le soleil se lever. Ou écouter les oiseaux chanter parce qu’ils sont du matin, eux aussi. Ou encore prendre un café, tranquillement, sur sa terrasse et profiter du temps qui passe plus lentement, plus calmement. Ce dont je ne suis pas capable le reste de la journée vu que je suis tout le temps en train de courir partout.

Encore une panne. De blog ? Non, de Canal Blog, pour être plus précis. J’ai eu la désagréable mauvaise surprise de ne voir aucun billet publié mardi et mercredi derniers. Alors que j’avais tout fait pour qu’ils le soient. Mais non, rien ne se passait. Ça avait recommencé et comme je pense que mon lectorat surnuméraire ne va pas me lire chez l’autre hébergeur (BlogSpot – Blogger), j’ai paniqué (et je n’ai paniqué – cf. les deux paragraphes précédents – et je me suis dit que tiens, cette fois, c’est la fin de mon blog. Mais j’ai envoyé un message à CanalBlog, au cas où… Justement, le cas où est arrivé et on m’a remercié car sans mon message, personne n’aurait trouvé d’où venait la panne. Et elle a été réparée. Et mes billets publiés à la bonne date. Et moi, je me suis retrouvé soulagé. Mais mon inquiétude n’a pas totalement disparu pour autant.

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mercredi 24 avril 2024

déjà sur un nouveau départ

À peine rentré des Landes et heureusement, innocenté pour la tentative de meurtre contre Kendji Girac (mais je ne l’aime toujours pas au point de vouloir le tuer, en vérité, je vous le dis, de lui, je me fous et s’il n’y avait pas eu ce faits divers, je n’aurais jamais parlé de lui dans mon blog – idem pour Zaz, si un jour elle se fait agresser, je n’y serai pour rien car fontaine, non, je ne boirai jamais de ton eau la concernant – et puis, les gens que je déteste, on s’en fout un peu, non ?) et donc, comme je suis libre de tous mes mouvements, j’ai obtenu le droit de partir chez maman, comme prévu. Sans arme, évidemment. Je n’ai jamais possédé d’arme et je n’en possèderai jamais (fontaine, fontaine…) car pour cette fin de semaine, je serai à Saint-Maixent. En famille. Avec mes deux frères. Mais je vous rassure, pas pour une reconstitution.

Alors donc comme ça, oui, je vadrouille et je vais dans les Landes puis dans les Deux-Sèvres et entre chaque séjour, je reviens à Bordeaux et je fais mes lessives, je fais des courses, de la cuisine, je vois des amis, je rouspète et je vaque à mes occupations quotidiennes mais néanmoins ménagères. Mais après, je vous le promets, je le jure et je crache même par terre pour vous le prouver, je ne bougerai plus avant le mois de juin. D’abord parce qu’il y a la réfection des deux salles d’eau de notre appartement, à partir du 6 mai et ensuite, il faudra bien que je m’en remette. Donc, je n’irai plus nulle part pendant au moins quatre semaines. Sauf à Biscarrosse si l’envie nous prend ou si on a besoin de nous y rendre. Parce que moi, quand je fais une promesse, je la tiens. Même par rapport aux fontaines dont je ne boirai plus l’eau.

Si on y regarde de plus près, j’ai un peu une vie de star, en ce moment. Sauf que je n’en ai pas la notoriété et que je n’en ai pas les royalties. Ni des revenus plus réguliers. Et je n’en ai pas non plus les fans. Ni les harcèlements qui vont avec. Ni un colt 45 pour me tirer maladroitement dessus (version officielle avant que la police ne m’interroge) bref, je suis un mec vachement ordinaire (comme le chantait si bien Charlebois – une de mes chansons préférées de tous les temps, Ordinaire) et ce matin, tout à l’heure, un nouveau départ prévu entre 9h30 et 10h en fonction des conditions météorologiques. Car je ne veux pas arriver trop tard chez maman, c’est moi qui apporte tout le repas. Il faudra bien le réchauffer avant de passer à table. Et si j’arrive trop tard, nous mangerons trop tard aussi. Rien de plus, pour l’instant.

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mardi 23 avril 2024

un autre blessé à Biscarrosse

Non, ce n’est pas moi qui me suis blessé à Biscarrosse, c’est Kendji Girac et franchement, si j’ai décidé d’en parler ce matin, ce n’est pas parce que ça m’a choqué ou fait de la peine, je ne l’aime pas ce chanteur, c’est juste que je voudrais mettre les choses au point et le point sur le « i » qui va bien. Ce n’est pas parce que j’ai agressé trois emmerdeurs, un sur son quad et deux sur leur moto « trial » que je me suis transformé en brute épaisse avec le premier venu même si ce dernier est un artiste de variétés que je ne porte pas dans mon cœur. Et surtout, je sais très bien que si enquête se maintient pour homicide involontaire, la police va faire son travail et si elle sait que c’est moi qui ai abîmé les trois emmerdeurs de la forêt, samedi dernier, allez savoir si elle ne va pas venir m’interroger pour Girac. Pas Jacques, Kendji.

Et c’est là où j’ai un problème, je n’ai pas d’alibi. Au moment des faits, j’étais en forêt avec les deux chiens et je doute que ces deux derniers acceptent de témoigner devant des représentants de la loi car la loi, eux, ils s’en moquent comme de leur première chemise. Ou de leur première laisse, plutôt. Pardon ? L’agression n’a pas eu lieu en journée mais dans la nuit de dimanche à lundi ? Ah ben alors là, j’ai un alibi, je dormais et le président pourra en attester. Et le patron aussi. Les chiens ? Ils ne diront rien de plus sauf si on leur donne du magret de canard ou du gigot d’agneau pour changer des croquettes. Et ça, je l’interdis formellement aux forces de l’ordre. Elles n’ont pas à intimider ni à acheter des animaux comme eux. Et des humains comme eux non plus, d’ailleurs. Bref, j’ai un bon alibi et tout va bien pour moi.

Maintenant, je voudrais dire quelque chose d’important : qu’on ne vienne pas me chercher quelque noise que ce soit au sujet de cette tentative d’homicide involontaire contre Kendji Girac car sinon, moi, je vais dans la première brocante venue, j’achète une arme à feu au premier stand venu, je la charge avec les premières balles venues et je tire sur ceux qui m’auront cherché. Et c’est pareil pour le premier qui me chante Color Gitano ou qui me passe le morceau, ce qui m’obligerait à l’écouter. Parce que vraiment, pour moi, ça, c’est complètement insupportable. Insoutenable. Pas du tout comme la légèreté de l’être car là, c’est trop pointu pour le billet du jour. Allez, les chiens, tout à l’heure, quand j’arriverai chez vous, on ne sera pas obligés de se parler de ce faits divers qui fait la une de l’actualité et même celle de mon blog.

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lundi 22 avril 2024

l’A.G. annuelle

Il faut quand même que je remette les pendules à l’heure d’été car si nous sommes allés à Biscarrosse de jeudi dernier à hier midi, ce n’était pas juste pour nous la couler douce, oh que non et même oh que nenni ! Nous avions une excellente raison sérieuse de nous rendre dans les Landes. Une raison très officielle : nous devions absolument faire l’Assemblée Générale annuelle de notre SCI, au patron, au président et à moi. Avec les deux chiens en membres d’honneur et c’étaient d’ailleurs les deux seuls à avoir remué de la queue pour un moment aussi solennel qu’une A.G. Oui parce que quand je leur ai demandé s’ils étaient d’accord qu’on la fasse le 19 avril, la réunion officielle, ils m’ont regardé en remuant de la queue et j’en ai déduit qu’ils étaient totalement d’accord avec moi.

De ce fait, vendredi soir, avant de nous mettre à table, nous nous sommes convoqués et nous nous sommes mis autour de la table rectangulaire. Autant vous dire qu’il y avait deux côté non occupés mais Shuka était resté dessous et Kali, sur son canapé, à portée d’yeux de nous trois. Et quand même, pour ne pas que ça soit soporifique, nous avons bu un verre, celui de l’amitié car on peut être amis et associés. Et nous avons élu un président de séance, qui n’a pas été le président car ce dernier a été secrétaire de séance et moi, scrutateur. Chacun son rôle et chaque chose à sa place. Nous avons validé tous les points de l’ordre du jour et les chiens, eux, ils attendaient ceux du désordre du jour. On les a validés aussi pour leur faire plaisir : deux coussins par terre, une couverture en vrac et des poils partout.

Avant de lever la séance, nous avons levé un deuxième verre mais après avoir validé cette proposition à l’unanimité : « Pour un deuxième verre, qui est contre ? Qui s’abstient ? Cette résolution est acceptée à 100% des voix. » Et nous avons attaqué sur le dîner : « Pour une soupe identique à celle de la veille, qui est contre ? Qui s’abstient ? Jean-Jacques ? OK, résolution adoptée à 66% des voix. » Mais il en a mangé quand même, de cette soupe de la veille. « Pour le dessert, il y a de la tarte aux pommes ou des yaourts. Pour la tarte aux pommes, qui est contre ? Stéphane. Qui s’abstient ? Jean-Jacques. La part va donc à Jean-Marie. Pour le yaourt ? Qui est contre ? Stéphane. Qui s’abstient ? Personne. Le laitage va donc au président. » Et il n’a pas oublié de donner le pot à lécher à Shuka.  

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dimanche 21 avril 2024

je vous ressers encore un peu de poésie ?

Puisque vous semblez avoir beaucoup aimé, je vais vous resservir encore un peu de poésie même si ce matin, ce sera hors festival car je reprends la route pour Bordeaux, dans quelques heures. Oui, ces deux jours de fête des vers se sont très, très bien passés et j’espère que j’aurais l’occasion de programmer d’autres sessions pour célébrer tout ce qui touche aux bouts rimés (ou pas.) Mais non, là, ce dont j’ai envie de vous parler, à l’instant T, ça sera en prose. Juste pour vous raconter une de mes nombreuses promenades en forêt avec les chiens, Kali et Shuka (deux fois par jour au moins, pendant 40 à 50 minutes à chaque fois – surtout parce que pour Shuka, c’est plus difficile que pour Kali sinon, on resterait facilement une heure, elle et moi) et principalement, notre virée de samedi après-midi, vers 17h.

Et c’est là que vous allez apprécier la poésie bucolique d’une promenade dans des sentiers dont certains sont battus mais pas tous. Et même s’il y a plus d’odeurs le matin qu’en fin de journée, il n’empêche que se balader dans la forêt qui longe le golf de Biscarrosse, ça reste toujours un plaisir. Non, un bonheur, plutôt. Et pour les chiens autant que pour moi. Et même peut-être plus pour eux que pour moi. Ils y laissent quantité de petits pipis et parfois même, des cacas et ça semble les rendre heureux. Elle, Kali, elle coure, elle furète, elle passe par ici, elle repasse par là et parfois, elle disparaît mais jamais loin et jamais longtemps. Lui, il reste toujours en m’ayant à portée de sa vue et souvent, il est un peu à la traîne et tire une langue comme s’il avait fait comme Kali, comme s’il avait beaucoup et vite couru.

Et ce samedi après-midi, déjà, vers 16h, on avait entendu des motos pénétrer dans les sentiers anti-incendie, le long des greens et de certaines maisons et quand je me suis promené avec les chiens, ils étaient si près de nous qu’à un moment, au détour d’un virage, on s’est trouvé nez à nez avec un quad et deux motos trial. Oh, je n’ai rien eu à dire, ils se sont arrêtés pour me permettre de rattacher les chiens et ils ont momentanément stoppé leur vrombissement pour ne pas les effrayer plus ça. J’ai demandé au mec sur le quad si c’était autorisé, ça, en forêt. Il m’a répondu qu’oui. Et moi, coui, je n’aime pas. Alors, la fureur m’a pris et je les ai tous les trois extirpés de leur enfin, je les ai roués de coup, avec les chiens, on leur a fait pipi et caca dessus et on les a laissés inanimés après avoir crevé tous les pneus. Amis de la poésie…

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samedi 20 avril 2024

deux poèmes pour le prix d’un – festival (2)

Green

 

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

 

Verlaine, Romances sans paroles, 1874

 

 

 

(H)ardeurs

 

Quand la flamme de mon désir rencontrera la chaleur du tien

Et nous nous tiendrons chaud pour les longues soirées d’hiver

Pour les nuits de frimas

Pour les nuits et les brouillards

 

Et je ferai feu de tout bois

Le soir au fond de toi

Sauf si c’est toi

Qui vient trouver refuge au fond de moi

 

Nos corps feront des étincelles, nos sexes des escarbilles

Nos mains pétilleront et nos souffles ne sauront pas éteindre

Ces incendies d’amour

Ces torrents d’ardeurs

 

Et tu feras feu de tout bois

Le soir au fond de moi

Sauf si c’est moi

Qui viens chercher asile au fond de toi

 

Stéphane Girault, Écorces perdues, 2016

 

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vendredi 19 avril 2024

deux poèmes pour le prix d’un – festival (1)

L’Adieu

J’ai cueilli ce brin de bruyère
L’automne est morte souviens-t’en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t’attends

Guillaume ApollinaireAlcools, 1913

vers une rechute

Il y a vingt ans

Il y a déjà vingt ans

Il y a vingt ans déjà

Que je n’ai pas

Que je n’ai pas écrit

De poème

 

Il y a bientôt vingt ans

J’ai décidé de rompre avec elle

J’ai décidé de partir loin d’eux

J’ai choisi l’abstinence

J’ai choisi l’absence

 

Plus un vers

Plus une rime

Plus rien qui ne rime à rien

Plus d’envolée lyrique

Plus d’embellie fugace

Plus rien qui ne rime en rien

 

Plus de mélancolie au long cours

Plus de chagrins isolés

Plus d’amours désespérées

Plus d’unilatéral

Plus rien depuis le temps des cerises

Et ses écorces vives

Qui parfois demandent à renaître

Mais je me retiens

Sauf aujourd’hui

Peut-être

 

La chair est faible

Et je n’ai pas écrit tous mes livres

Je n’en ai écrit aucun

Et n’en écrirai

Peut-être

 

Stéphane Girault, Écorces perdues, 2016

 

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jeudi 18 avril 2024

on pourrait croire que c’est par fainéantise

Comme je suis presque certain (à 90%) que je n’aurai pas de réseau, en arrivant à Biscarrosse (c’était hier mais j’écris ce texte trois jours avant), j’ai décidé de faire un festival de poésie. Parce que je ne suis pas sûr de pouvoir écrire plusieurs billets à l’avance, je me sens un peu raplapla, en ce moment : beaucoup d’émotions de toutes sortes et un rythme sportif inhabituel et même jamais égalé, chez moi : deux séances de piscine et une séance de gym chez Loïc, mon kiné, par semaine. Et comme je le disais à Bernard au téléphone, il y a trois jours (toujours) : je suis en train de me remettre en forme mais sachez que ça me fatigue beaucoup (paradoxe – je vous rappelle que je suis comme Tarzan, et tout et tout, mais attention, comme Tarzan mais sauf physiquement, ne vous méprenez pas, hein ?)

J’ai donc décidé de faire un festival de poésie mais n’allez pas vous imaginer que c’est par fainéantise. Bien au contraire. C’est parce que ça me rend un peu malade, si je n’ai pas du tout de réseau, de couper ce lien si précieux qui nous unit et que le monde nous envie. Alors, le mieux, comme je l’ai décidé mardi, il y a trois jours, encore et toujours, alors que je buvais un peu de Prosecco rosé pour arroser ma nouvelle voiture : et si je faisais un festival de vers tout en buvant un petit verre ? Programmer quelques poèmes pour vendredi et samedi, ça va, ce n’est pas si long que ça et pour ceux qui n’aiment pas les bouts rimés, ça ne durera pas aussi longtemps que les contributions. Et alors, je me suis demandé quel était mon poème préféré. Comme si je ne le savais pas !

Non, je n’allais pas encore vous réciter l’Ode à Cassandre, à chaque fois, la pauvre fille, elle est dans le coup. Déjà que Ronsard lui dit qu’il faut qu’elle en profite tant qu’elle est jeune et belle mais si en plus, elle est dans tous les plans que j’organise, elle va finir par en avoir marre. Non, j’ai décidé de sortir des sentiers battus (quand est-ce qu’on va créer un numéro gratuit pour que les sentiers puissent appeler anonymement quand ils sont battus ?) et de publier des poèmes que je suis sûr et certain de ne jamais avoir publiés, ni dans ce blog, ni dans le précédent (d’il y a une quinzaine d’années) ni dans l’Impromptu, mon fanzine mensuel, de 1991 à 1997. Donc, demain, sauf contrordre ou imprévu, sachez que vous aurez le premier des deux jours de mon festival de poésie. Moi, j’aime toujours autant ça, les poèmes mais là, c’est vraiment quelque chose qui va m’arranger.

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mercredi 17 avril 2024

des kilomètres pas à pied

Ah ça, il était hors de question de partir à pied. Ni même de partir 500. Ni même d’envisager d’avoir un prompt renfort. Et encore moins d’être 3000 en arrivant au port (culture, quand tu nous tiens, hein ?) Surtout depuis que j’ai ma nouvelle voiture. Et même les chiens n’allaient pas laisser leur part à d’autres chiens. Et moi, je n’allais pas me laisser porter par qui que ce soit ni par quoi que ce soit. Tout à l’heure, vers 10h30, nous prendrons la route pour les Landes, pour Biscarrosse, avec ma belle Australe. J’espère que la route se passera bien même si elle n’est pas décapotable. J’espère que Kali et Shuka se sentiront bien, dedans. J’espère que le président et le patron aussi. Le premier sera derrière et le second devant, comme toujours. Le premier n’aime pas être devant sauf quand on n’est que tous les deux. Et moi, je m’en fous, du moment que je peux rester devant pour conduire.

Oui, parce que pour moi, un des buts principaux d’une nouvelle voiture, c’est quand même d’en prendre le volant. Parce que sinon, autant partir à pied. Mais là, forcément, ça n’aurait pas été une sinécure et tant qu’à nous voir marcher avec de tels visages, les plus épouvantés auraient repris de courage ? (Culture quand tu nous tiens et quand tu nous retiens !... Ah retenez-moi sinon, je vais me mettre à cultiver à outrance !) En tout cas, je peux vous dire qu’avant-hier, lors de la remise du véhicule, chez Renault, ça s’est très bien passé même si j’ai été parfois un poil dépassé. Mais je regrette surtout qu’on ne m’ait pas accueilli avec une banda du Sud-Ouest et des pom-pom girls et même des pom-pom boys. Je ne sais pas mais franchement, un bon client comme moi, passer d’un Captur à une Australe full hybride, ça aurait mérité quelques honneurs, non ? Comme j’avais payé…

C’est un peu le problème avec les commerciaux, une fois qu’on a fait le virement, on n’est plus attendu comme quand on vient pour éventuellement passer une commande et la livraison, quand l’argent a déjà été versé. Non pas qu’ils n’aient pas été gentils, adorables et très amicaux, même, non, seulement, je pense qu’on aurait pu sortir le grand jeu pour moi. C’est quand même la cinquième voiture que je lui prends à Fabrice, en un peu moins de 20 ans. Parce que vraiment, combien d’actions, combien d’exploits qui auraient pu être célèbres sont demeurés sans gloire en pleines ténèbres où chacun, seul témoin des grands coups qu’il donnait ne pouvait discerner où le sort inclinait (à force de cultiver, je vous le dis, moi, l’amour est aussi ailleurs que dans le pré !) Bon, moi, pour finir ce billet, tout ce que j’espère, c’est que nous aurons fait un bon voyage pour Biscarrosse.

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mardi 16 avril 2024

Arbery ardzakurdum e Hayastanum

Oui, ça va peut-être vous paraître bizarre autant qu’étrange mais en ce moment, Arbery ardzakurdum e Hayastanum. Oui, je sais, comme ça, ça peut paraître vraiment abscons mais il ne faut pas se fier aux apparences. Mais pour moi, je vous jure que les choses sont aussi claires que l’eau de la fontaine. Parce que j’étais déjà au courant depuis un certain temps et pourtant, je peux vous dire que ce n’était pas gagné qu’Arbery ardzakurdum e Hayastanum parce que les choses me semblaient peut-être claires mais elles n’étaient pas aussi simples que cela. On a même frisé la catastrophe. On a failli assister à une séparation voire un divorce. Heureusement, Arber a été plus intelligent qu’orgueilleux et donc, il s’est rapproché de sa femme. Oui, parce que vous l’avez deviné, Arbery, c’est Arber, bien sûr.

En Arménien, il existe des déclinaisons même pour les noms propres comme dans nombre de langues slaves, ou, ça va même jusqu’à la féminisation du nom du mari quand on s’adresse à son épouse. Par exemple, tout le monde connaît Volodymyr Zelenski, eh bien, sa femme, c’est Olena Zelenska. Et en Arménien, c’est la même chose. Et si on veut dire qu’Arber et parti à tel endroit, on écrit Arbery. Comme dans la phrase du jour : Arbery ardzakurdum e Hayastanum. Je pense que maintenant que je vous ai éclairci ce point, cette particularité arménienne, pour vous aussi, les choses sont désormais quasiment limpides. Alors, c’est vrai, je le sais pertinemment, vous aurez toutes et tous pu continuer de vivre dans savoir qu’Arbery ardzakurdum e Hayastanum mais moi, ça m’a fait plaisir de le dire.

J’aime bien partager mes connaissances et dès que j’ai une info comme celle-là, Arbery ardzakurdum e Hayastanum, vous pensez bien que je ne vais pas la garder pour moi. D’abord, je pense ne pas être égoïste et surtout, comme je suis le maître de ce blog, je décide seul de ce que je trouve pertinent à dire ou à raconter. Pour une fois que je ne parle pas de moi mais d’Arber. Il faut quand même savoir qu’Arber, c’est un des garçons les plus adorables que je n’ai jamais rencontrés. Et de savoir qu’il ardzakurdum e Hayastanum, moi, même si je craignais qu’il dise oui, il y a quelques semaines, aujourd’hui, je suis content de savoir que ça se passe plutôt bien. Certainement parce que dans son couple aussi. Voilà, je pense qu’aujourd’hui, je serai totalement incapable de faire mieux : Arbery ardzakurdum e Hayastanum.

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lundi 15 avril 2024

le jour A

Dimanche matin, j’ai vidé mon Captur car comme je savais que ses jours étaient comptés, je n’allais pas attendre le dernier moment pour faire ça. Ce n’est pas que c’est une corvée mais plutôt que même si je ne veux pas spécialement le montrer, ça me fait un peu de peine de le lâcher, ce véhicule que j’ai depuis 4 ans, maintenant. Un peu de peine mais pas que. En même temps, je me dis que la nouvelle voiture la vaut largement et donc, je ne vais probablement pas perdre au change. En revanche, une chose est sûre, c’est que mon Captur a pris un sacré coup de vieux si je le compare à mon Australe, que j’aurai cet après-midi. C’est fou comme une automobile peut se démoder en un peu moins de 4 ans. Est-ce que moi aussi, j’ai pris le même genre de coup de vieux depuis 2020 ? Je me souviens, c’était l’année des confinements.

En tout cas, comme je viens de le dire, cet après-midi, c’est le jour A. A comme Australe. Comme je sais que je ne verrai jamais d’Aurores boréales (je n’en suis pas triste, j’ai acté cette information et je vais finir ma vie en sachant que c’est définitivement impossible – c’est comme ça, c’est tout), je me dis que vais peut-être voir des étoiles avec mon Australe. Comme dimanche matin, à l’heure où tout le reste du monde dormait encore du sommeil des pas toujours justes. Et pour me la mettre en main, ma nouvelle voiture, après-demain nous partons tous les cinq à Biscarrosse (voir billet d’hier) et nous n’en reviendrons que dimanche, au mieux. Ça dépendra du temps. Ça dépendra du fût du canon. Ça dépendra s’il y a du vent. Et comment ça se passera avec Australe. Tiens, à ce propos, est-ce que je vais l’appeler Australe ou lui trouver un petit nom ?

Et la semaine suivante, du jeudi 25 au dimanche 28, je partirai chez maman et pour Australe, avec le président et moi, ce sera encore une première. Elle ne connaît certainement pas Saint-Maixent, cette pauvre voiture avec ses 2 205 kilomètres au compteur. Bien sûr qu’il y existe une probabilité qu’elle y soit passé mais tellement infime. Et si elle n’a fait qu’y passer, elle n’en a rien vu. Alors qu’avec moi, je lui ferai faire le tour de la ville. Et je paraderai dans l’avenue principale. Comme en 1979 quand le frère d’une copine de lycée m’avait fait rouler derrière lui sur sa grosse Harley 1200. Mes cuisses en ont encore le souvenir tant elles ont été écartées sur ce gros engin. Je n’étais pas à l’aise mais intérieurement, qu’est-ce que j’avais frimé en passant devant tous les endroits où on me connaissait. Est-ce que ça me fera la même chose avec Australe ?

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dimanche 14 avril 2024

reste à savoir s’il y aura du réseau

Nous avons projeté de partir à Biscarrosse de jeudi à dimanche prochains. Tous les cinq. Mais la question qui se pose, ce qu’il reste à savoir, c’est s’il y aura du réseau. En effet, une société qui a un nom d’agrume de couleur Orange est venue installer la fibre, là-bas, il y a un ou deux mois mais il paraît que rien ne fonctionne : ni le téléphone, ni Internet, ni la télévision. Alors, on se demande si ça va être possible d’avoir un technicien pour jeudi ou vendredi au pire. On ne va pas rester coupés du monde comme ça. Comme sur une île déserte et moi, comment je vais faire pour mon blog ? Je vais le fermer pendant 4 jours ? Bah, de toute façon, personne ne s’en rendra peut-être compte. Mais non, je ne fais pas une crise, je suis juste lucide. C’est tout. De toute façon, je peux aussi imaginer que chacun de mes moins de 10 lecteurs et trices serait content d’une pause.

Ou alors, je fais comme je l’ai déjà fait : je prépare autant de billets d’avance que de jours de vacances plus un dans le doute et je programme chaque publication pour que chaque matin, inexorablement, un texte soit accessible pour tous mes fans en délire. Un texte non seulement accessible mais de toute évidence, attendu comme le messie. Comme parole d’évangile. Tiens, à propos d’évangile, je vous rappelle que ce mot est bel et bien masculin. Je dis ça comme ça. Non, en vérité, je vous le dis, quand j’entends des gens parler d’une évangile, ça me hérisse un peu le poil. Pas celui que j’ai dans la main, celui-ci n’est pas érectile mais l’autre. Et si, tous les jours j’entends des gens parler des évangiles au féminin. Tous les jours, je vous dis. Et même plusieurs fois par jour. Et vraiment, ça, ça n’est pas très joli, joli.  Que voulez-vous, tout va à vau-l’eau.

Alors, malgré cette digression, je n’ai toujours pas la réponse à mes questions : comment vais-je faire du 18 au 21 avril pour mon blog ? Et comment je vais faire pour ma deuxième séance hebdomadaire à la piscine, désormais, je tente d’y aller le mardi et le vendredi parce que le mercredi, j’ai déjà gym chez mon kiné mais pas le lundi parce que c’est le lendemain du dimanche et pas le jeudi non plus, parce que c’est la veille du samedi et pas le samedi, pour la même raison que précédemment non évoquée. Ça va, tout le monde me suit ? En gros, ce que je sous-entendais dans la phrase précédente, c’est que je pourrais aussi ne publier un texte que les jours où j’ai une activité sportive. Ou les autres jours où justement, je n’en ai pas. Ou un jour sur deux. Ou un jour sur quatre. La seule chose qui me reste à confirmer, c’est savoir s’il y aura du réseau ou pas, à Bisca.

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samedi 13 avril 2024

avant le lever du jour

Je me lève, je ne bouscule personne mais je vais quand même rapidement ouvrir les volets, ceux de la cuisine et ceux des trois portes-fenêtres qui donnent sur la terrasse sud. Oui, je précise « sud » car je vous rappelle qu’on a aussi une terrasse nord. La première est au sud et la seconde est au nord. Elle est au nord. D’Aquitaine. Clin d’œil au président. Et j’apprécie toujours autant ce moment quand je regarde dehors et qu’il ne fait pas encore tout à fait jour (à ce moment précis, la nuit n’est pas à jour) et que pour une fois, ce matin, aucune autre lumière n’est allumée dans tout mon champ de vision. Tout le monde dort encore. Sauf moi. Je suis alors le maître de l’univers et je peux faire tout ce que je veux. Même l’inimaginable. Personne ne viendra rien me dire. Personne n’osera venir me dire quoique ce soit.

Ce matin, donc, un ciel encore bleu foncé tirant sur le marine constellé de plusieurs étoiles étincelantes et avec une lune en point d’orgue. Je devine le clocher de la cathédrale plus que je ne le vois vraiment. Je sais que derrière la plupart des fenêtres que je vois, fermées, avec des volets ou non, dorment plus ou moins paisiblement des gens. D’autres se réveillent en se disant qu’ils vont en profiter encore un peu. D’aucuns font peut-être l’amour parce qu’ils sont justement du matin. Ou parce que l’une des deux n’a pas le choix. Et des enfants qui cauchemardent peut-être. Et des chiens qui n’attendent qu’un geste de leur maître pour pouvoir enfin sortir. Et moi, quand je pense à tous ces gens, à tous ces animaux, je me dis qu’en tant que roi du monde, ils sont tous mes sujets, ils m’appartiennent tous.

Et moi, je suis heureux. Non pas d’avoir tout ça à moi mais parce que c’est mon meilleur moment de la journée. C’est le moment où je n’ai de compte à rendre à personne. Pas même à moi. Je suis dédouané de tout. Je sirote de l’infusion (j’ai arrêté le café – provisoirement – depuis quelques semaines), je grignote de temps à autre. Un peu de salé. Parce que mon micro-nutritionniste me l’a conseillé. Et parce que je suis un bon petit soldat. On peut être le maître de l’univers et être un bon petit soldat. Et je me dis que j’ai cette chance d’avoir environ deux heures tous les matins pour me faire du bien. Pour ne pas courir mais vivre à mon rythme quand même. Et écrire. Et lire. Et penser à des jours qui ne seront pas meilleurs, on le sait mais on fera avec. Ou plutôt sans. Et ça me permet de patienter pour une réponse.

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vendredi 12 avril 2024

rien ne rime avec Hurmic*

C’est vrai, ça, rien ne rime avec Hurmic. Vous ne savez pas de qui il s’agit ? C’est Pierre Hurmic, le maire écologiste de Bordeaux. Un maire tellement écolo qu’il a dit qu’il ne fallait plus faire de contrats de dératisation systématique dans les immeubles pour respecter la biodiversité. Un maire tellement écolo qu’il a désarmé toutes les forces de police locales afin de ne pas laisser les méchantes personnes qui représentent les forces de l’ordre risquer de tuer des gentils malfrats, des dealers bienveillants et fournisseurs de petits emplois et qui défend les pauvres jeunes qui ne connaissent pas le savoir-vivre ni le civisme et qui pensent que les SDF sont bienvenus au centre-ville et même ailleurs. Un maire tellement écolo qu’il est persuadé que tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil sauf la police, encore et toujours.

Un maire tellement écolo qui en a des œillères car, en début d’année, il nous a pondu une espèce de poster avec un dessin de Bordeaux et plein de petits autres dessins représentant les quartiers et les habitants et surtout, plein d’infos complètement vraies et même vérifiables : la ville est propre, la ville est sûre, la ville est saine. Il n’empêche que dans Télé Loisirs de la semaine prochaine, on dit que Bordeaux est une ville polluée et très délinquante. Un magazine de télé tout ce qu’il y a de plus populaire qu’il est possible de l’être. Mais non, d’après monsieur Hurmic, il n’y a pas de délinquance, en tout cas, moins qu’avant son élection. Et quand même, mercredi soir, sur les quais, un mort et un blessé grave. Et les forces de l’ordre, non armées, ont quand même réussi à éviter un drame plus important encore. Et Hurmic, Hurmic, Hurmic…

Hurmic, la première déclaration qu’il a faite, c’est pour dire qu’il se rendait tout de suite sur les lieux du drame pour rejoindre la procureure de la république et le préfet. Aucun mot pour la police qui est intervenue et a très bien fait son travail. Si, le lendemain, hier. Probablement parce qu’on lui a dit que ça aurait été mieux qu’il le fasse. Hurmic qui a toujours voté contre l’installation de caméras en ville et là, il serait prêt à en installer 200. Parce que tout d’un coup, comme les commerçants et les habitants de plaignent, il concède enfin qu’il y a du trafic de drogue. Et Hurmic qui va peut-être enfin avouer qu’il s’est planté sur toute la ligne mais n’est-ce pas le but de tout écolo, de planter et de se planter ? Quand je pense qu’à 18 ans, moi, je votais écolo. Heureusement, Hurmic n’existait pas, politiquement parlant, à l’époque. Sinon, j’aurais viré à droite.

* Peut-être parce que Hurmic ne rime à rien

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jeudi 11 avril 2024

un petit verre de Vouvray

Oh non, pas le matin, pas à 5h du matin, ni même à 5h25 et encore moins à 4h45. Ça fait un moment que je n’ai pas écrit le soir pour le lendemain et du coup, je ne peux plus succomber à ce petit vice qui me plaisait bien, un verre de Prosecco ou de Vouvray voire de Saumur rosé en écrivant pendant qu’à la télé on apprend que c’est à vous et que j’ai l’oreille distraite. Et donc l’esprit pas tout à fait attentif et encore moins totalement concentré. Eh bien oui, qu’on le sache et qu’on se le dise, quand ça me prend, j’aime bien boire un petit coup de pétillant, c’est agréable mais je n’aime pas rouler dessous la table même si elle est plus ronde que moi. Enfin, normalement. Mais non, elle est bien plus ronde que moi, dans tous les cas. Même si j’ai bu des bulles. Ce qui ne m’arrive pas souvent. En tout cas, pas tout seul.

Pourquoi pas du champagne ? Parce que je trouve que le champagne, plus que le Prosecco, le Vouvray ou le Saumur (il peut y avoir de très bons crémants, aussi, c’est vrai, on a un peu tendance à l’oublier), ça se partage alors que les autres, ma foi, si c’est pour un plaisir solitaire, peu importe de ne pas être accompagné. Comme pour tous les plaisirs solitaires comme celui qui m’habite régulièrement : celui d’écrire tout seul, le matin et parfois, un peu moins seul, le soir. Dans tous les cas, oui, le matin. Et vous savez quoi ? Je déteste quand le président se lève trop tôt et vient m’envahir dans ce que j’appelle mon moment à moi. Et là, quand ça arrive (et c’est de plus en plus fréquent), oui, j’aurais presque envie de boire pour oublier que l’on est venu empiéter sur mon seul moment de totale liberté.

Mais non, je vais résister et ne pas succomber. Il est (presque) hors de question que je me mette à boire à chaque fois que j’ai envie et/ou besoin d’écrire. Je ne veux pas tomber dans cette image d’Épinal de l’auteur maudit qui boit plus qu’il n’est inspiré. D’abord, parce que, à ma connaissance, je ne suis pas encore maudit même si j’ai beaucoup de mots dits dans ma vie et ensuite, et enfin, parce que je ne vois pas qui aurait pu m’anathématiser pour des raisons un peu spécieuses. Parce que, objectivement, il n’y en a pas. Ou une question de jalousie ? Parce que j’aurais une voiture bourgeoise dans quelques jours ? Non, quand même pas. Rassurez-moi, s’il vous plaît. J’en connais qui fantasment sur des voitures décapotables. Chacun son truc. En tout cas, à la tienne, Étienne et bon week-end, Pascal. Bis repetita.

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mercredi 10 avril 2024

bientôt le week-end, Pascal

Alors comme ça, certains se sont émus d’entendre Pascal Danel quand ils étaient enfants car c’était le premier Pascal qu’ils entendaient à la radio. À la radio, au poste transistor, pas à la radio des poumons, bien sûr. C’est rigolo parce que moi, quand j’étais petit, le seul Stéphane que je connaissais, dans le domaine artistique, c’était Grappelli mais je n’étais pas très porté sur sa musique, je lui préférais la bonne variété française des familles. Après, plus tard, j’ai eu Stephan Eicher et là, d’accord, peut-être mais question rapport qualité-prix, on ne peut pas dire qu’il est si cher que ça. Et quand je dis « si cher que ça », aucun rapport avec la chanteuse Cher qui est soit tellement refaite soir morte mais dans les deux cas personne ne la reconnaît plus. Mais ce n’est pas très gentil de parler des momies.

En revanche, pour parler de Pascal Danel une bonne fois pour toutes, oui, il a chanté Les neiges du Kilimandjaro et La plage aux romantiques (Laissons la plage aux romantiques, ce soir, j’ai envie de t’aimer, laissons la plage aux romantiques, je veux t’aimer à mon idée… Euh, au niveau explication de texte, attention à ne pas tomber dans quelque chose de lubrique, hein ?!), mais ce n’est rien que de la roupie de chansonnette, que tout ça. Des slows sirupeux pour des mains baladeuses et des baisers volés. Non je ne crache pas dans la soupe, je dis juste que ça ne laissera pas une grande place dans l’histoire de la littérature. Peut-être dans le sable ou dans la neige mais rien de plus. Non, Pascal Danel, qui vient d’avoir 80 ans a écrit une vraie chanson à texte que j’ai surtout connue par Dalida, dans sa grande période d’interprète.

Il s’agit de Mamina que j’ai toujours trouvée magnifique, l’exemple parfait d’une chanson intelligente et réussie. En voici le lien pour ceux qui veulent l’entendre par Dalida car je la trouve mieux chantée par elle que par son auteur.* Ensuite, je voudrais dire que d’autres Pascal célèbres, dans le domaine musical. Pascal Sevran, tiens. Ou encore Pascal Obispo. L’un est tombé pour elle et pas l’autre. Quant à mon Stéphane célèbre préféré, ce n’est plus un secret pour personne, c’est Mallarmé, le plus hermétique mais le plus grand de tous à mes yeux. Voilà, nous sommes jeudi matin et c’est bientôt le week-end, Pascal même si celui-ci a eu lieu il y a presque deux semaines, déjà. Ouais, je sais, il y a des matins qui sont plus difficiles pour certains que pour d’autres. Un indice ? C’est bientôt le week-end, Stéphane. Ça n’a pas du tout le même sens.

* https://www.youtube.com/watch?v=IGxEk2-roow&ab_channel=DalidaOfficiel

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mardi 9 avril 2024

entre deux eaux

Au lieu de retourner à la piscine Tissot, là où j’ai battu tous mes propres records, l’an passé, je suis allé à celle de la rue Judaïque, la piscine Jean Boiteux car si elle est moins pratique d’accès, elle est quand même plus proche de chez moi et ça m’évite d’aller au bout du monde avec le tram. Parce que franchement, depuis le début de l’année, je n’ai dû y retourner que deux ou trois fois, dans le grand bassin, à Bacalan, ça n’est pas vraiment sérieux. Ça fait un peu fumiste et au lieu de me mouiller dans la rue avec toutes les giboulées d’avril après celles de mars, avec les abats d’eau qui vous tombent dessus sans crier gare, trempé pour trempé, autant être en maillot de bain, avec un bonnet sur la tête et en profiter pour avancer à la comme-je-peux. On peut être Tarzan quand il s’agit de sauter de paradoxe en paradoxe mais ne rien avoir d’autre en point commun avec lui.

Ça me fait penser que je voulais demander quelque chose à celui qui aime les cabriolets : au lieu d’acheter une voiture décapotable (et donc occasionnellement ou régulièrement décapotée), pourquoi ne pas envisager un bateau ? Bien sûr, ce n’est pas le même but et il faut de l’eau en –dessous pour pouvoir s’en servir mais pour utiliser un cabriolet, il faut une route, dans tous les cas. Tout dépend de ce qu’attend celui à qui je m’adresse et qui se reconnaîtra facilement car il est très malin (sinon, il ne ferait pas partie de mon cercle d’amis) : rouler les cheveux au vent et ne rien pouvoir attacher derrière son véhicule décapoté ou voguer sur les flots avec la possibilité de tirer quelqu’un qui ferait du ski nautique, ce qui est impossible voire très dangereux avec une torpédo. Enfin si, on peut imaginer quelqu’un avec des rollers derrière une voiture mais bon…  

En tout cas, je ne suis pas là pour juger mais ce que je peux reprocher à un cabriolet, c’est que ça n’a aucun intérêt s’il pleut et justement, comme ça arrive souvent, en cette saison et depuis quelques semaines pour ne pas dire quelques mois… Alors que dans une voiture bourgeoise avec un toit panoramique qui ne s’ouvre pas, qui a juste un volet, on s’en fout qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il grêle. On est toujours à l’abri. Sortez couverts, qu’on nous dit depuis plus de quarante ans. Moi, j’obéis. En tout cas, hier, j’ai fait mes vingt longueurs, on est loin des 60 de mon rythme de croisière de l’an dernier à la même époque mais à chaque séance suffit sa peine. Et moi, quelque part, si on me trouve bourgeois, si vous voulez tout savoir, je m’en fous un peu. Beaucoup. Passionnément. J’ai ma conscience pour moi. Mais s’il y en a qui fantasment sur les cabriolets, c’est bien aussi.

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lundi 8 avril 2024

Kilimandjaro

Le Kilimandjaro est une montagne de Tanzanie en Afrique culminant à 5 895 mètres, ce qui est moins haut que l’Everest mais plus que le Mont Blanc et encore  bien plus que le mont Takahé (personne ne sait où il se situe) en Terre Marie Byrd (personne ne sait où ça se trouve) qui ne culmine qu’à 2 144 mètres, ce qui en fait un petit joueur. Alors, attendez une seconde, n’allez pas croire que je viens de me trouver une passion pour les plus hauts sommets du monde, pas du tout. J’aime bien la montagne en général mais pas plus que ça. Tout comme j’aime bien les volcans mais ça n’est pas une passion pour autant. Et loin de moi de faire étalage de ma science au sujet de ceux qu’on trouve en Islande (d’une règle générale, je n’aime pas trop étaler ma culture même si je pense que parfois, je pourrais le faire.)

Parmi mes préférés ?  Il y a le Brennisteinsfjöll, qui est un cratère. Il y a le Snæfellsjökull qui est un stratovolcan, c’est un peu différent et le Þeistareykjarbunga qui lui est un volcan bouclier, ce qui est encore différent aussi mais d’un point de vue prononciation, il y a un autre volcan bouclier qui est plus facile : Ok. Attention, Ok, pas OK, hein ? Mais bon, tout ça n’a pas grand-chose à voir avec le Kilimandjaro dont les neiges ont fait une chanson à grand succès dans les années 60. Interprété par Pascal Danel, qui n’a pas fredonné ce slow langoureux qui a dû faire s’embrasser des tas de jeunes (ou pas) gens. Souvenez-vous du refrain : … Les neiges du Kilimandjaro… Elles te feront un blanc manteau où tu pourras dormir, elles te feront un blanc manteau, où tu pourras dormir, dormir, dormir, bientôt…

À la tête que font certains d’entre vous, je vois bien que ce matin, c’est un peu l’incompréhension qui domine. Mais pourquoi Stéphane (moi) se met-il donc à parler du Kilimandjaro et des volcans d’Islande ? Vous pouvez toujours vous poser la question, moi, je connais la réponse mais encore une fois, comme je ne suis pas du genre à me faire mousser… Enfin, pas tout le temps… Mais non, je ne vais pas être salopard, je vais vous dire pourquoi. Il y a évidemment une très bonne raison à ce sujet, ce matin : depuis la migration de CanalBlog et mes publications en doublon sur BlogSpot, j’ai remarqué que les deux hébergeurs mettaient toujours la première lettre de mes billets en très gros. Et depuis le 27 février, je n’avais encore jamais eu droit au K. Et là, aujourd’hui, depuis maintenant, c’est enfin chose faite. 

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dimanche 7 avril 2024

envoyer une carte postale de Bordeaux

Je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’ai choisi de lui envoyer une carte postale de Bordeaux. Une carte avec quelqu’un sur un vélo, rive droite, avec des arbres en contre-jour et la Garonne et la rive gauche, en arrière-plan. Parce que ça fait bien un an et demi que je n’ai plus de nouvelles et si je dois compter sur le hasard, qui n’en fait toujours qu’à sa tête. Et parce que même si j’y pense un peu moins avec le temps qui passe, qui fait son travail de sape, il n’empêche que j’y pense toujours un peu. Beaucoup. Passionnément. Je suis ainsi fait, j’ai besoin de chamades. J’envie d’émotions fortes. J’attends toujours de vivre ce dont je rêve. Je crois que malgré ma vie plutôt… Je crois que j’ai encore des idéaux. Au moins un idéal. Et comme j’ai un peu vieilli, là, ça va faire deux fois que je me suis permis d’oser.

C’est amusant car c’est à l’opposé de qui j’étais dans les années 80, il y a environ quarante ans. Et je le sais d’autant plus que j’ai retrouvé un cahier dans lequel j’ai imaginé des dialogues vaguement inspiré par ceux de Marguerite Duras dans Hiroshima mon amour, des dialogues avec quelqu’un dont j’étais tombé amoureux dans les années 80. J’avais besoin de jeter mon dévolu sur des personnes qui me plaisaient et me permettaient d’écrire des poèmes, des petites nouvelles, des dialogues… Et si je vous disais que ça m’émeut de me relire. Parce que quand j’écrivais, c’était parce que mon cœur battait pour quelqu’un et je n’ai oublié personne. Des collègues, souvent. J’avais besoin de ça pour nourrir mes besoins d’amour et d’écrire. Ça a été souvent chose faite. Pour ce qui était d’écrire. Pour ce qui est d’écrire.

Ça m’émeut de me relire parce qu’avec le temps, on oublie tant de choses. Mais ça revient vite. Et les émotions sont toujours là. Parce que j’étais si candide, si rêveur, si utopiste. Et si amoureux. Intégralement. Aujourd’hui, quand j’envoie une carte postale de Bordeaux, j’ose le faire. Parce que je me dis que plus ça va, plus la vie se raccourcit et plus le temps passe trop vite et moins j’aurai l’occasion de dire des choses à qui le mérite. Ça peut être un compliment. Ça peut être une déclaration. Ça peut être juste un message d’amitié. C’est toujours avant tout une question d’amitié. Reste à savoir jusqu’où ça peut aller. Moi, ça peut me suffire de me contenter d’envoyer une image de Bordeaux avec quelques lignes au dos. Juste pour me rappeler au bon souvenir de quelqu’un qui pourrait m’être cher.

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samedi 6 avril 2024

pas sûr d’un E final

Je ne suis pas si sûr que ça que la voiture que j’achète soit une Australe et non pas un Austral car si je regarde les photos de la fiche technique de la concession Renault dans laquelle je suis un client fidèle, il n’y a pas le E dont je parle depuis deux jours. Mais est-ce que les photos présentées sont bien celles de la voiture en question ? Est-ce que je ne suis pas en train de me faire arnaquer ? Est-ce qu’on n’est pas en train de me vendre un véhicule diesel en me faisant croire que c’est un full hybride ? Ah la, la, qu’on est bien peu de choses et que je suis bien peu de choses, grand naïf que je suis. Mais bon, il me suffit d’attendre quelques temps pour en avoir le cœur et la vue nets. Parce que la première chose que je ferai, le jour où j’irai la chercher, ma nouvelle voiture, c’est de regarder son derrière pour vérifier si on m’a fait mentir ou pas. Savoir s’il y a bien un E à la fin de son nom.

En tout cas, je peux vous dire (tant pis si vous le savez déjà) que ça occupe bien l’esprit, de se décider pour un nouveau véhicule. Et moi, je joue la carte du bourgeois pendant que d’autres rêvent d’un petit cabriolet pour pouvoir décapoter à leur guise, à leur aise. Allez savoir dans quel but ils aimeraient pouvoir enlever la capote ? Si ça se trouve, c’est pour emballer. Moi, je dis ça, je ne dis rien. De toute façon, je n’aime pas spécialement les voitures en plein air, je déteste l’idée d’avoir du vent et des moustiques qui viennent me perturber voire pire. C’est pour ça que je veux une voiture bien fermée. Avec un toit panoramique, certes mais pas ouvrant, que nenni. Surtout pas. Et un volet pour ne pas subir le soleil sur la tête quand je conduis. En fait, j’aime bien les toits panoramiques à condition que leur volet soit bien fermé. Oui, je sais, je suis plein de paradoxes. Je suis comme ça.

Oui, je saute de paradoxe en paradoxe comme Tarzan de liane en liane. C’est le seul point commun que j’ai avec lui, d’ailleurs. Parce que niveau physique, il n’a rien à voir avec moi et moi, rien avec lui. Et je ne suis pas du genre à me promener en m’exhibant avec un pagne. D’où mon besoin d’avoir un volet au toit panoramique de ma future voiture car je n’aime pas m’exhiber. Même dans le cadre d’une rencontre à vocation amoureuse. Non, je suis plutôt pudique. Et je peux vous garantir que s’il y a bien un  E à la fin du nom de ma nouvelle voiture, ce n’est pas du tout pour Exhibitionniste mais bien pour Électrique. Mais alors, pourquoi elle ne s’appelle pas Australé au lieu d’Australe ? Tiens, ça me fait penser qu’il fut un temps, j’avais vaguement dans l’idée d’aller visiter l’Australie. Surtout dans le centre, Ayers Rock (Uluru de son vrai nom), souvenirs d’une bande dessinée* de mon adolescence.

* Sandy et Hoppy, fin des années 60, début des années 70.

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vendredi 5 avril 2024

finalement, ce sera avec un E

Tout s’est accéléré en deux temps, trois mouvements. Hier matin, je suis allé essayer une Australe version full hybride, comme avant-hier mais en bien plus jolie, avec un intérieur qui m’a semblé moins sombre et franchement, entre le modèle finition Alpine et celui d’hier, j’ai préféré le second. Pas la peine de mettre plusieurs milliers d’euros de plus dans un véhicule juste pour avoir des finitions Alpine, principalement au niveau de la sellerie. Alors, là, j’étais avec le patron et nous avons roulé pendant une vingtaine de minutes, autoroute et ville et nous avons été emballés, surtout moi et surtout lui. Et j’ai trouvé un confort de conduite un peu inhabituel chez Renault (pourtant, je suis fidèle à cette marque, moi et ce, depuis une bonne vingtaine d’années) et même en tant que passager, le patron était satisfait.

En termes de musique, nous n’avons pu écouter que la radio et nous avons également été surpris par la qualité du son et mine de rien, ça, c’est un vrai plus. Après, il y a plein de gadgets dont je ne me servirai peut-être pas, jamais, allez savoir, comme les fonctions sièges qui proposent des massages des lombaires, relaxant ou dynamiques. En même temps, je me demande, un massage relaxant pendant qu’on conduit, n’est-ce pas un peu dangereux car moi, les massages, ça me fait vite m’assoupir. Ah ben non, c’est vrai, j’oubliais, il y a toutes les aides à la conduite, je pourrai donc dormir tranquille quand je conduirai ma nouvelle voiture, dans quelques semaines. Sinon, les sièges avant sont chauffants mais qu’en est-il du volant ? Fabrice, le vendeur, m’a vanté les mérites de cette fonction mais je ne sais pas si je l’ai, moi.

Enfin bon, je n’ai pas eu besoin de verser d’acompte car on se connaît bien. Il m’a fait une belle amabilité et je pense que je fais une bonne affaire même si on sait tous que quand on achète une voiture neuve ou d’occasion, on ne peut jamais vraiment faire une si bonne affaire que ça. On engage de l’argent et ce n’est pas une simple paire de chaussettes, c’est clair. En plus, je ne connais aucune marque de chaussettes qui peut proposer une finition Alpine et encore moins, des modèles full hybrides, ceci explique donc cela, CQFD et tutti quanti. En tout cas, j’ai décidé de me faire plaisir car là, j’ai 64 ans (et quelques mois) et à la fin de mon contrat, j’en aurai 68 (et quelques mois) et si ça se trouve, je ne pourrai peut-être plus m’offrir la voiture de mes rêves, alors. Donc, je me suis lâché et je me suis offert ce que je considère comme un gros bijou.

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jeudi 4 avril 2024

austral ou australe

Je ne savais pas qu’il y avait un sexe pour les voitures. Hier, je suis enfin allé essayer le Renault Austral(e) en ayant une préférence pour le modèle femelle car oui, il y a bien un sexe pour les véhicules de cette marque et de ce modèle. En effet, il y a l’Austral et il y a l’Australe. Pour l’Austral, le petit mâle, on a les mêmes caractéristiques que pour l’Australe, son équivalent féminin sauf que cette dernière est censée consommer nettement moins d’essence vu qu’elle est totalement hybride alors que le premier, n’est que thermique. Et moi, j’ai toujours dit (en tout cas, depuis 4 ans, quand j’ai pris mon Captur actuel) que la voiture que je choisirais ensuite serait électrique ou ne serait pas et depuis hier, je me tâte. Pourquoi me tâté-je ?  Parce que le vendeur, Fabrice m’a rappelé qu’il faut voir au moyen ou long terme.

En effet, si on veut dépenser moins d’essence en prenant un véhicule full hybride (qu’on n’a pas besoin de recharger), il faut être sûr de rouler suffisamment pour rentabiliser l’investissement. En gros, pour 5 000 euros de plus, je peux avoir une voiture qui consommera moins de carburant mais si je divise cette somme par 2,5 litres par plein à 2 euros le litre en moyenne, ça me fait 5 euros d’écart et pour atteindre les 5 000 euros, il me faudrait faire 1 000 pleins d’essence. Comme j’en fais moins d’un par mois et que mon contrat location avec option d’achat est prévu pour 4 ans,  ça sous-entend que même si je me lâche, même si je roule plus qu’auparavant, si je fais deux pleins par mois, au bout de quatre ans, ça m’en fera 96. Encore une fois, l’investissement est-il comme le jeu ? En vaut-il la chandelle ? Hein, je me demande ?

Donc, je pense que je vais peut-être taper un peu en-dessous de ce dont j’avais pu rêver pendant quelques semaines, ne pas prendre une voiture full hybride mais une voiture thermique. Avec de l’essence. De la bonne vieille essence qui coûte cher, qui pue et qui pollue. Et je verrai pour quand je serai plus vieux, dans 4 ans, j’aurai 68 ans, peut-être alors pourrais-je envisager de passer au tout électrique si tant est qu’alors, ce sera encore pertinent. Donc, il est plus possible que je choisisse un Austral mâle qu’une Australe femelle. Ça ne va pas étonner grand-monde à part moi. Oui, mais Kali, ma chienne chouchoute de chez le patron, c’est bien une femelle, non ? En tout cas, s’il y avait eu des Kadjar d’occasion avec peu de kilomètres au compteur, j’aurais pu me laisser tenter, j’avais bien aimé celle de Mymy, il y a deux ou trois ans.

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mercredi 3 avril 2024

cartes de fidélité

Finalement, j’ai tranché pour des cartes de fidélité. C’est encore ce qu’il y a de mieux pour accrocher des gens et les faire (re)venir régulièrement, pour ne pas dire tous les jours. Et parmi les options qu’on m’a proposées, au sujet de ces cartes de fidélité, je crois que je sais déjà laquelle je vais sélectionner. Pourtant, je n’avais que l’embarras du choix. Tiens, par exemple, on m’a suggéré l’idée de faire une carte de fidélité multiple qui fonctionnerait avec certains magasins bordelais, typiquement bordelais : Mollat (la plus grande librairie indépendante de France – créée en 1896), Au sanglier de Russie (une brosserie dans laquelle on trouve un nombre incalculable de blaireaux – petit magasin fondé en 1814) et Maison Lafargue (tissus au mètre et mercerie depuis 1904) mais comme je n’ai pas ou si peu de lecteurs sur Bordeaux, ça n’aurait eu un intérêt que très relatif.

On m’a aussi suggéré l’idée d’offrir un voyage à mon lectorat le plus fidèle. Oui, mais offrir un voyage, ça veut dire que ça va me coûter plein de sous même si je joue la carte du partenariat sponsorisé avec certains pays et c’est là où le bât blesse puisque les seuls pays abordables que je peux offrir, ce sont l’Afghanistan, la Russie, la bande de Gaza, Israël, la Biélorussie, Haïti et le Myanmar. Moi, je veux bien que mes lecteurs et trices partent dans ces pays mais s’ils n’en reviennent jamais, j’en aurai encore perdu et je n’ai pas besoin de ça. Donc, j’ai décliné l’offre. On m’a aussi proposé une carte de fidélité qui offrirait à mon meilleur lecteur ou ma meilleure lectrice de passer une soirée avec moi : théâtre ou concert, restaurant et hôtel. Moi, je vous l’ai déjà dit, je ne couche pas facilement. En tout cas, jamais le premier soir si on a mangé au restaurant avant.

Et ma foi, des exemples aussi divers que variés, je pourrais vous en citer pléthore mais je ne veux pas vous lasser et je ne veux pas non plus abattre toutes mes cartouches et je pense vraiment que peu vous chaut de tout savoir surtout si ça n’a pas un intérêt majeur. Non, je crois que la meilleure solution, a priori, ce serait une carte de fidélité qui donnerait un point à chaque lecteur ou trice pour chaque billet lu, trois points à chaque billet commenté et au bout de 5 000 points, vous recevriez une nouvelle carte de fidélité pour vous permettre d’en gagner une encore autre nouvelle au bout de 10 000 points et ainsi de suite. Ça, ce n’est pas mal parce que, mis à part de tenir un fichier de points par personne qui me lit et me commente, je n’aurai pas un centime à débourser. Après, j’ai encore plus de la moitié des propositions à lire dans la brochure qu’on m’a envoyée mais pour l’instant…

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mardi 2 avril 2024

deux pour le prix d’un

Comment relancer mon blog qui, il faut bien le reconnaître, a perdu plus de la moitié de ses lecteurs réguliers depuis la migration de Canalblog vers un grand magma aussi convivial que Poutine. Donc, sur mes 4 lecteurs les plus réguliers, j’en ai perdu au moins 2. Sauf, qu’ils étaient peut-être 6, les plus fidèles de l’ancienne formule et donc, dans cette dernière hypothèse, ça voudrait dire que je n’ai perdu que 33% de mon lectorat, ce qui est moins grave que 50% voire plus. Mouais mais en même temps, ça ne me console pas vraiment parce que je me dis que franchement, si j’avais su, je ne serais jamais venu ici, chez Canalblog oui mais dans un autre en même temps, si je n’avais pas travaillé chez eux, je n’aurais peut-être pas tenu plus de onze ans, désormais. C’est l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide.

Personnellement, moi, je suis plutôt du genre à voir le côté à moitié vide du verre à moitié plein. C’est-à-dire que j’essaie vraiment d’être optimiste mais je n’y arrive pas. Et ce n’est pas le monde qui m’entoure qui va m’aider à évoluer dans l’autre sens. J’en parlais justement avec le patron, avant-hier et je lui disais que la nostalgie fait mal mais que le futur fait peur et entre les deux, je préfère encore avoir mal car au moins, je sais que c’est que la douleur alors que la peur, c’est une grande inconnue. Bref, je suis amputé d’une partie de mon lectorat le plus fidèle. Cependant, je ne sais pas si ceux qui sont partis faisaient partie des plus fanatiques d’entre eux ou si ces derniers sont restés. Pour l’heure, je ne peux tirer encore aucune conclusion, ce serait trop hâtif. Et prématuré. Voire inopportun. Enfin, je crois.

Alors, je me suis réuni pour savoir ce que je pourrais faire afin de relancer mon blog et récupérer quelques 3 ou 4 nouveaux lecteurs à défaut de récupérer des anciens. Et plusieurs idées sont venues à mon esprit mais comme il me fallait la majorité absolue pour les valider, pour l’instant, je piétine, ni plus, ni moins. Entre autres, j’avais pensé à créer une carte de fidélité avec un cadeau tous les 10 billets lus mais je me suis contredis en disant que ce n’était pas une bonne solution. J’ai aussi pensé à publier chaque jour deux billets pour le prix d’un, pendant un certain temps mais là encore, comme c’est moi qui vais trinquer, j’ai voté contre. J’ai pensé donner la parole à mes lecteurs, volontaires, évidemment, mais là encore, si c’est eux qui écrivent, ça n’est plus mon espace personne. Je vous le dis, je n’avance pas. Du tout.

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lundi 1 avril 2024

Suze cassis

Oui, la Suze, c’est un apéritif qui date de 1889, ça fait un bail et je vois mal quelqu’un qui serait encore vivant tout en étant né à la même date. Remarquez, ça ne ferait jamais que 135 ans, quelque part, ça reste encore du domaine des possibles. Non, je ne bois pas de Suze mais si j’ai choisi d’en parler, ce matin, c’est parce que le patron, quand il vient manger chez nous, comme hier, il aime bien, de temps en temps, et de temps en temps seulement, prendre une Suze cassis à l’apéritif. Ma foi, même si je n’en ai pas une et si c’est son goût, pourquoi pas ? Personnellement, je n’aime pas ça plus que ça même si je peux en boire si vraiment j’ai soif et qu’il n’y a que ça alors que les autres alcools, comme le whisky, la vodka ou le rhum, non. Je préfère encore boire mon pipi. Non, je plaisante.

Et la Suze, moi, je me souviens qu’à la fin des années 80, j’avais acheté de la gentiane dans le Massif Central et je l’avais faite macérer dans de l’eau de vie, si je me souviens bien, du sucre et un peu d’eau et pour celles et ceux qui aimaient les choses amères, je proposais ma Suze maison à mes hôtes. Je ne l’ai fait qu’une fois dans ma vie, ça. Et ensuite, entre 1994 et 1997, quand Tatie d’Amérique venait passer un mois en France, elle, comme elle carburait à la Suze, la vraie, l’unique, autant vous dire qu’on avait un budget spécial pour elle. Elle buvait au moins trois bouteilles en quatre semaines. Un peu plus de trois litres au mois, c’était une grande consommatrice, la Tatie. Et ça nous amusait mais avec le recul, ce n’était pas si drôle que ça. Et depuis, jusqu’à ces dernières années, plus rien.

Alors, au vu de tout ça, fais-je partie des gens qui aiment se vautrer dans la nostalgie ? Non, j’aime ça mais ce n’est pas parce que je parle de la Suze que c’est le cas. Non, la Suze, c’est juste anecdotique, dans ma vie. Ce n’est pas comme le champagne, le vin blanc ou le vin rosé. Voire le Spritz. Et encore, là, ça fait un moment que je n’ai rien bu. Il faut dire qu’avec les antibiotiques, que j’ai terminés hier soir, je n’ai pris aucun risque. En revanche, je sens que je ne vais pas pouvoir me réfréner très longtemps. Je vais me mettre à boire un petit coup, aujourd’hui ? Non, que nenni ! Pourquoi je ne peux pas me réfréner ? Tout simplement parce que si je ne le sors pas, je vais le refouler et quand je refoule, je ne suis pas bien, ensuite. Alors voilà, la Suze cassis ne Suze cassis l’on s’en sert. Ça valait la peine, non ? Hein ?

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troisième 17 septembre en trois ans

Depuis le 1 er janvier 2022, chaque jour, je remplis un livre, une éphéméride avec des lignes vierges et je réponds à des questions. Quand ...