vendredi 28 février 2025

enfin, on y est

Enfin, on y est, dans ce mois de mars, celui qui vient de tuer février. Comme chaque année. Et peut-être que ce mois qui commence va voir éclore mes quelques soixante-dix ou quatre-vingt tulipes. À force d’avoir attendu des semaines et des semaines, je ne sais même plus combien j’en avais planté, des bulbes, en octobre dernier. Chez moi, oui, vingt tout pile mais chez le patron, c’était cinquante ou soixante ? Je suis totalement incapable de m’en souvenir. Et comme je n’ai pas conservé les emballages… Bah, pas grave, ça sera comme une surprise quand je les verrai fleurir après tant d’attente. Et je les compterai comme je sais très bien le faire avec les lentilles, les grains de riz long, les pois chiches ou les marches d’escalier. Et je verrai bien combien il va y en avoir, à quelques près car rien ne me dit que toutes seront de sortie.

En ce mois de mars qui débute ce matin, dans mon agenda, j’ai également six rendez-vous médicaux entre le 3 et le 17, tout patient confondu entre le président, le patron et moi. Et un toiletteur pour les chiens. Et un rendez-vous au garage pour faire repeindre le pare-chocs avant du GLC du patron. Et un rendez-vous chez le notaire. Et quatre séances chez mon kiné, chaque mardi de 11h à 12h, pour du renforcement musculaire et des massages pour mes lombaires. Mais aussi, entre le 25 et le 28, un petit séjour à Dourdan avec le président. Une première pour lui. Trois nuits en chambre double avec salle d’eau et vue sur le parc privé. Et probablement encore des tulipes à ce moment-là du mois de mars. Et donc, deux voyages en train, un aller et un retour. Oui, on a choisi dans cet ordre-à parce que, un retour et un aller, ça le faisait moins bien.

Et puis, il y aura toutes ces choses heureusement non prévues, que je vais vivre, que je vais subir, que je vais décider. Et il y aura des mauvaises nouvelles avec, parfois, quelques bonnes mais elles auront un goût de bien trop peu. Et peut-être vais-je aller plus régulièrement à la piscine, comme je viens de le faire, dans les derniers jours de février. Et peut-être que… Et peut-être que… Et peut-être que, non, rien. Je vais garder certaines choses pour moi car je ne suis pas un livre ouvert. Je fais croire que je peux en être un mais en réalité, non, je distors beaucoup ma véritable vie et je m’en invente tant d’autres. Et même si je ne suis pas un héros au quotidien, dans mes rêves les plus fous, sans doute un peu. Voilà, un nouveau mois qui commence c’est un peu comme une nouvelle année. Des résolutions. Et bientôt… Et bientôt, presque avril.

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jeudi 27 février 2025

cette fois, c’est presque mort

Cette fois, c’est presque mort. Il n’y a plus rien à faire sauf s’arranger pour que ce mois de février, qui est en train de vivre ses dernières heures, pour que ce mois de février soit dans le meilleur état d’esprit possible. Je ne sais pas s’il a conscience que c’est bientôt la fin pour lui. Je ne sais pas si c’est comme pour nombre d’êtres humains et même presque tous les animaux qui savent que ce sont leurs derniers instants. Comme une prémonition. Pas comme les mouches ou les moucherons car eux, ils ne savent pas, quand ils viennent chez moi ou chez le patron ou chez ma mère, que dès qu’on pourra, clap, un coup de tapette et ils sont bel et bien morts. Ils n’ont aucune pré-conscience ni préscience de ce qui les attend. Ce ne sont pas des animaux intéressants, au moins sur ce point-là. Et peut-être que février…

Oui, peut-être que février est comme les moucherons. Peut-être que mars, qui a envie de tirer la couverture à lui, peut-être que mars, ce soir, vers minuit pile, donnera un putain de coup de tapette à mouches sur février et l’anéantira avec pertes et fracas et février n’aura rien vu venir. Février ne savait même peut-être pas qu’il ne comportait ni 30, ni 31 jours à l’instar de tous ses collègues en qui il avait toute confiance, surtout en mars. Quoique… quoique, février a bien fait disparaître janvier et ce, d’une façon préméditée car on n’a jamais retrouvé son corps. C’est ainsi que ça se passe. Il y a toujours un mois pour tuer son précédent. Ils ont des problèmes de sur-mois. Tout comme il y a toujours un jour pour en assassiner un autre, c’est ce qu’on appelle les abat-jours. C’est la loi la plus naturelle du monde vivant.

En tout cas, moi, je remercie ce mois de février 2025 qui a été bien sous presque tous les rapports. Si ce n’est que j’ai fait beaucoup le garde-malade et le portier pour les chiens (voir billet du 23 dernier) mais j’ai fait deux fois des crêpes.  C’est un mois pendant lequel j’ai dit au moins une grosse bêtise en affirmant que Mardi-gras en faisait partie alors que cette année, cette fête que je ne célèbre pas aura lieu en mars (le 4, pour être plus précis) et je suis allé 4 fois au cinéma mais pas depuis que le patron a eu ses problèmes de santé. Alors voilà, cher février 2025, y a-t-il quelque chose qui te ferait particulièrement plaisir ? Une dernière cigarette ? Un petit verre ? Une pute ? Oh non, ça, c’est très sexiste. Sauf s’il aime les mecs… Ah bon, ce serait sexiste quand même ? Bon, un film porno, alors ? OK, repose en paix, ce soir, alors.

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mercredi 26 février 2025

tu n’as pas envie de jouir ?

Dis-moi, tu n’as pas envie de jouir ? Envie de jouir ? Pourquoi ? Non, pardon, je voulais juste savoir si tu avais envie de jouer. Ce n’est pas la même chose, tu sais. Oui, excuse-moi, je voulais juste savoir si tu n’avais pas envie de jouer avec moi. Jouer à quoi ? Au Cochon qui rit ? Oh, tu crois ? Ben oui, par exemple, nous sommes deux cochons et on se tient par la barbichette et le premier qui rit, il a une tapette. Une claquette, plutôt, non ? Pourquoi, ça ne va pas, une tapette ? Ben heu, pas trop non. Bon, une claquette, si tu préfères. Alors, tu as envie de jouer avec moi ? On se fait une partie de Cochon qui rit ? Tu ne crois pas que ça serait plus raisonnable de jouer au Scrabble ? Ça resterait ludique mais ça nous ferait travailler les méninges parce que ton Cochon qui rit, je ne vois pas trop.

Travailler nos méninges, travailler nos méninges, parle pour toi, moi, je préfère m’amuser que réfléchir. Et le Scrabble, tu gagnes toujours. Comme tous les hommes et comme toutes les femmes de méninges que je connais mais tu n’as pas envie de jouer à un truc rigolo, plus simplement ? Je ne vois pas ce que tu as contre le Scrabble. Je perds tout le temps car je ne trouve aucun mot et en plus, je ne peux jamais profiter des cases compte-triple car tu les prends toutes, toi. Oh, mais quel mauvais joueur tu fais, ce matin. Tu n’as qu’à jouer avec moi au Cochon qui rit, tu verras si je suis mauvais joueur. Et c’est facile de dire aux autres qu’ils sont mauvais joueurs quand on gagne tout le temps. On n’a qu’à faire autre chose qu’un Scrabble, si tu veux un truc plus léger, mais pas le Cochon qui rit.

Je t’écoute, on va voir ce que tu vas proposer. Attends, je réfléchis. Si on fait un petit bac, ça te va ? Non, c’est encore un truc où tu vas gagner, je le sais déjà. On n’a qu’à faire un Cochon qui rit en trois manches et après, on fera un jeu. Le jeu que tu auras choisi, promis. Cochon qui s’en dédit ? Cochon qui rit qui s’en dédit. Promis ? Promis, juré, craché. Alors, tu veux jouir avec moi ? Euh, tu veux jouer avec moi ? Allez, on y va. Alors, je serais le premier cochon et tu serais le deuxième cochon. Comme ça, comme je suis le premier, c’est moi qui ai gagné. Maintenant, on va se tenir par la barbichette. On boit un coup, en même temps ? Je ne sais pas où est le tire-bouchon. Le tire-bouchon ? Comme la queue des cochons ? Haha, c’est rigolo. Tu as ri, tu as perdu. Sblaf, tu as perdu. Allez, un Scrabble. 

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mardi 25 février 2025

oui, mais mars aussi

Depuis plusieurs jours, j’ai parlé de février, j’ai même beaucoup parlé de février, plutôt en bien, d’ailleurs. Enfin, il me semble et j’espère ne pas me tromper sur mes propres ressentis au sujet de ce que je peux écrire. Mais ce matin, j’aimerais évoquer le suivant, mars, celui qui va faire la peau de février dans trois jours et ce, depuis la nuit des temps. Depuis que les calendriers existent, tels que nous les connaissons. C’est vrai, ça, chaque année, mars coupe l’herbe sous les pieds de février mais ce que mars n’a pas compris, c’est qu’il subira le même sort quand ce sera le tour d’avril de prendre la relève. C’est sans doute un problème chez tous les mois, c’est qu’ils ne retiennent pas ce qui leur arrive, tous les ans. Ils doivent avoir une mémoire de bulot, je ne vois pas d’autre explication.

Cela dit, mars est un mois plaisant, lui aussi. Même s’il comporte trente-et-un jours et que pour certains, ça doit sembler long, plus long, bien plus long. Et pourtant, qu’ils n’oublient jamais que ce n’est pas la longueur qui compte, on le sait tous. Ou alors, c’est qu’on a les yeux plus gros que le ventre. Tiens, ça me fait penser que l’autre fois, j’ai acheté un pull sans l’essayer, dans un magasin et je l’ai rapporté dès le lendemain et j’ai dit à la dame de la caisse : j’ai eu les yeux plus petits que le ventre, il ne me va pas. Et je sais que la taille au-dessus sera bien trop grande, du coup, j’aimerais bien me faire rembourser, s’il vous plaît. C’était une anecdote juste en passant. Ah si, j’oubliais, c’était un mardi, ça peut avoir une certaine importance. On ne sait jamais. Que disais-je, juste avant ?

Ah oui, mars est un mois plaisant car cette année, plus particulièrement, ça va être celui de la floraison des tulipes que j’ai plantées chez le patron (une soixantaine de bulbes) et chez moi (une vingtaine) et j’avoue que maintenant, j’ai hâte. Heureusement, février sera passé vite et m’aura plus rapidement rapproché de mars pour les voir, mes fleurs préférées dont je me suis occupé avec amour. Et mars sera le mois des giboulées. Un coup, il va pleuvoir. Un coup, il va faire soleil. Et il faudra penser à marcher moins vite ou plus vite en fonction de l’orientation des pluies. Et faire attention aux flaques d’eau pour ne pas faire trop de splashs. Ah, j’en vois qui suivent, ça fait plaisir. Surtout dès le matin. Qui plus est, à trois jours. Un coup de barre ? Patience, bientôt, ça repart.

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lundi 24 février 2025

février a d’autres avantages

Hier, je parlais de février comme d’un mois court avec un salaire qui arrive nettement plus vite qu’avec les autres mois mais ça n’est pas le seul avantage de ce mois qui ne compte que 28.33 jours la plupart du temps et 29 jours, les années bisexuelles, non, bissextiles, pardon. Mais il y a un autre plus au fait que ce mois dure moins longtemps que les autres, on a moins de courses alimentaires à faire que quand il faut les effectuer sur 30 ou 31 jours. Et compte tenu de l’inflation que nous connaissons depuis deux ou trois ans, ça n’est pas anodin, ce point de détail. Parce que je ne sais pas vous mais moi, je trouve que bon, d’accord, les prix semblent moins augmenter voire, ne plus augmenter mais ils ne baissent pas pour autant.

Alors, comme on dépense moins en février qu’en n’importe quel autre mois, c’est peut-être le moment idéal pour inviter des amis, ça se verra moins dans le budget du ménage. Ou de se faire inviter car prendre soin des comptes d’un foyer, ça peut être sympa. Tenez, par exemple, si le président et moi, nous nous étions fait inviter chez des amis à Dourdan, ce mois-ci, comme ils n’auraient fait des dépenses que sur 28 jours, ils auraient pu nous recevoir en n’ayant pas besoin de faire attention. Non pas que je les soupçonne d’être comme ça mais si on avait pu rendre service… Non, au lieu de ça, nous irons les voir à la fin du mois de mars, dans pile un mois, tiens, d’ailleurs, justement un mois qui compte 31 jours. Pas sympa, ça.

Hormis tous les avantages que peut apporter un mois court, et même le plus court de chaque année qui passe, février, c’est aussi le mois dont le symbole culinaire, ce sont les crêpes et c’est également le mois du mardi-gras même si moi, je ne m’en préoccupe pas non plus, de cette fête car elle fait partie de ces célébrations catholiques dont je n’ai que faire et en plus, je fais globalement un peu naturellement attention à ce que je mange. Mais en contrepartie, février, c’est aussi le mois pendant lequel Gene Kelly est mort, en 1996. Plus précisément, le 2. Et aujourd’hui, le 25 du même mois, on est à dix mois de Noël. Décidément, ça me poursuit chaque 25. Vous croyez que c’est grave, docteur ? Bon, allez, encore trois jours et ce sera mars.

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dimanche 23 février 2025

fin de mois rapide

C’est un peu comme pour mon billet du 21 février (plus j’avance moins vite, moins j’avance plus vite…), cette année encore, la fin de mois pour celui de février va arriver plus vite que pour les autres mois. Vous vous rendez-vous, on n’a que 28 jours pour tout boucler : la déclaration de TVA, le salaire des employés, du public ou du privé, les allocations des demandeurs d’emploi, le calcul de la marge nette… Alors, en particulier pour ceux qui bossent dans les chiffres, ça leur laisse moins de temps pour faire tout ça alors que dans les mois qui ont 31 jours, ça en fait trois de plus pour tout faire. Quelque part, il y a plein de gens, plein de travailleurs qui sont spoliés avec ce mois de février, bien trop court à leur goût.

En même temps, ça veut dire qu’on va toucher notre paie, notre allocation ou notre pension bien plus vite. Et comme en mars, il va y avoir 31 jours (sous réserve d’un changement de dernière minute), on aura un peu plus de jours pour tout dépenser. Oui, mais attention, si on dépense trop vite, ça sera peut-être plus difficile d’atteindre la prochaine rentrée d’argent sereinement. En effet, ceux qui sont à découvert dès le 10 ou le 15 de chaque mois, ça ne change rien que ce dernier fasse 30 ou  31 jours, sauf que le découvert durera un peu plus longtemps que pour un mois de février. Et je ne parle pas des années bissextiles, évidemment. Non, en vérité, je vous le dis, février est un mois rapide. Il faut le savoir.

Il faut en avoir conscience. Et l’apprécier à sa juste valeur. La seule chose où c’est un mois frustrant, c’est si on part en vacances entre le 31 janvier et le 1er mars. Et encore, c’est surtout une vue de l’esprit. En réalité, quand on pose des congés, pour la majorité des gens qui bossent, c’est en fonction d’un nombre de jours. Oui mais quand même, si on part en février, je suis sûr que les vacances passent vraiment plus vite. Plus le mois de février avant moins vite, moins il avance plus vite. Et en plus, s’il pleut, ça fait 28 jours pendant lesquels on peut chanter singin’in the rain. Ah tiens, ça me fait penser qu’il ne me reste plus que 4 jours pour vous parler de Gene Kelly. C’est déjà fait ? Vous êtes sûrs ?

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samedi 22 février 2025

je ne peux pas, je fais garde-malade

Stéphane, tu viens faire une randonnée avec nous, cet après-midi ? Je ne peux pas, je fais garde malade. Ah bon, tu fais garde-malade ? Oui et je fais aussi portier et promeneur pour les chiens et surtout aujourd’hui, dimanche. Car déjà, en temps normal, je les emmène pendant au moins quarante-cinq minutes pour qu’ils fassent leur besoin et qu’ils puissent courir un peu, beaucoup. Mais en plus, comme je fais garde-malade auprès de leur maître officiel, le patron, quand ils sont enfermés chez eux pendant trop longtemps, il faut bien que je leur ouvre la porte pour qu’ils aillent faire un pipi dans le jardin, surtout Shuka. Et parfois, ils réclament eux-mêmes de sortir. Soudain, il y a Kali qui se met à aboyer d’une façon presque agressive et lui, il en rajoute une couche. Ça veut dire : ouvrez-nous la porte.

Même pas s’il vous plaît. Rien. Ils me parlent comme à un chien. Ou alors, certains aboiements que j’interprète comme agressifs sont peut-être leur façon de me demander « s’il te plaît » et de me remercier, ensuite. Allez savoir. Et ça, comme je fais garde-malade et portier, c’est quel que soit l’endroit où se trouve le patron : au lit, dans sa chambre, au premier ou dans un fauteuil, au rez-de-chaussée. Dans tous les cas, c’est moi qui me lève pour les animaux. Alors, pour une sortie avec nous, c’est mort ? Eh bien, oui, Stéphane et Stéphane, je ne peux pas, je fais garde-malade. Et ça ne serait pas plus simple si tu inversais leur rôle ? Faire garde-chiens et portier pour le patron ? Et l’emmener se promener ? Autant vous dire que j’aimerais bien mais non, il est encore trop KO. Pour l’instant, il ne sort pas de chez lui.

Et le week-end d’après, tu pourrais venir te balader avec nous ? Le week-end d’après, je ne pourrai pas car je serai garde-malade, encore et toujours et par voie de conséquence, portier pour les chiens. Un dimanche chasse l’autre. Mais tu es sûr que ça ne va pas s’arranger, même un peu ? Non, je ne suis sûr de rien mais tel que c’est parti, je crains que ça ne prenne encore un peu de temps pour qu’il se rétablisse, le patron. Et la semaine, comment tu fais ? La semaine, il y a Teresa. Elle aussi, elle fait garde-malade, du matin à la fin de l’après-midi. On s’arrange comme ça et pour l’instant, ce n’est pas drôle mais ça marche. Et venir à la piscine avec nous ? Désolé, je ne peux pas, je suis garde-malade et portier pour chiens. Et la piscine, en ce moment, j’y vais à 7 heures, le jeudi matin. Avec les nageurs de club. J’essaie de passer inaperçu.

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vendredi 21 février 2025

j’ai même frappé chez lui

Hier, j’ai rapidement évoqué Gene Kelly en disant de lui que c’était une de mes idoles. Je me suis légèrement lourdement trompé, c’est sans doute mon idole absolue, pas une de mes idoles. Mon idole absolue dans sa catégorie : comédie musicale cinématographique. Et son film le plus connu, Singin’ in the rain, je l’avais en cassette vidéo quand j’avais un magnétoscope, dans les années 80 ; puis, je l’ai acheté en DVD dans les années 90 ou 2000 et quand il passe sur grand écran, au cinéma, je retourne le voir. J’ai trois films préférés, de tous les temps (et de tout l’étang, comme le dit la grenouille) : Chantons sous la pluie (en français dans le texte), Autant en emporte le vent (Gone with the wind, en anglais dans le texte) et Les demoiselles de Rochefort (en français mais avec Gene Kelly quand même.)

En ce qui concerne mon idole absolue, catégorie comédie musicale cinématographique, dès que j’ai eu l’âge de voir ses films, j’ai toujours eu un faible pour lui. Et je peux vous dire que quand je suis retourné aux États-Unis, en 1986 (la première fois, c’était en 1983 et la dernière fois, en 1986, justement), j’ai failli le rencontrer pour de vrai. Et ça s’est joué à peu. Nous étions cinq amis partis ensemble pour faire le Grand Ouest américain et quand nous avons visité le quartier Hollywood, à Los Angeles, nous avons essayé de voir les villas de quelques stars et nous sommes passés devant celle de Gene Kelly. Et dans la voiture, ils étaient 4 à me dire que je ne serais pas capable d’aller frapper pour passer un moment avec lui. Je me souviens très bien, le rouge m’est monté aux joues et nous sommes partis.*

Mais un peu plus loin, j’ai fait demi-tour et je suis revenu devant la maison de Gene. Et là, pour leur montrer que j’avais quand même une paire de gonades, je suis allé frapper à la porte. J’étais dans un état un peu second. Il faut savoir que timide comme j’étais… Comme j’avais si peu confiance en moi et en mon anglais, à l’époque… Et là, une femme noire, un peu forte est venue ouvrir et dans un bafouillage très approximatif, j’ai demandé si monsieur Kelly était là. Elle m’a dit que non, il est à New-York. Et elle m’a demandé si j’étais français. J’ai baragouiné oui et elle m’a dit qu’elle était désolée car si monsieur Gene avait été là, il m’aurait reçu, il adore les français. Et moi, quelque part, un peu soulagé de ne pas avoir perdu mes moyens devant lui, j’étais quand même fier d’avoir osé frapper chez lui.

* Si les choses s’étaient passées de nos jours, j’aurais certainement été nettement plus à l’aise avec l’idée de lui parler. Sauf qu’il n’est plus là depuis près de 30 ans.

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jeudi 20 février 2025

mouillé vite ou mouillé lentement

C’est une véritable question qui a même été déjà posée par des scientifiques, il y a quelques années : quand il pleut assez fort, mieux vaut-il courir ou marcher ? Est-on plus vite et plus fortement mouillé quand on marche vite ou quand on traîne ? Moi, je pense déjà que plus on marche moins vite, moins on marche plus vite. Déjà, une fois qu’on a bien assimilé ce postulat de départ, on peut passer à la vitesse supérieure (humour), à moins que certains préfèrent qu’on reste un peu sur cette notion de vitesse : imaginez que vous vous promeniez dans un parc, moins vous marcherez vite, plus vous pourrez admirer les pelouses, les chiens sur ces dernières et les parterres fleuris mais en même temps, plus vous marcherez moins vite, vous pourrez également admirer les pelouses, les chiens sur ces dernières et les parterres fleuris. Donc…

Maintenant, imaginez que vous êtes dehors et que, comme par hasard, vous avez oublié votre parapluie ou que ce dernier est cassé ou que vous n’en avez carrément pas parce que c’est comme ça, on ne choisit pas toujours ses coins de paradis. Bref, il pleut et pas qu’un peu parce que quand il pleut peu, il ne pleut pas beaucoup et quand il a plu, ça peut ne pas vous avoir plu, c’est ainsi, ainsi soit-il, amen. Et donc, il pleut et tout dépend de la façon dont l’eau de là-haut vous tombe dessus : si c’est une pluie verticale, la quantité de gouttes qui vont vous toucher dépendra du temps passé sous ladite pluie. Donc, plus vous marchez vite, moins vous avez de risques d’être trop mouillé. En revanche, si la pluie est inclinée, ce qui arrive souvent avec le vent (sous le vent), la vitesse de marche peut faire la différence surtout si…

Surtout si la pluie est face à vous car en effet, en marchant plus vite, vous foncez dans plus de gouttes de pluie ce qui, en toute logique, vous mouillera davantage. Maintenant, il y a un autre paramètre à prendre en compte, c’est que si vous marchez vite en ne faisant pas attention, vous risquez de mettre les deux pieds dans les splashs.  Pardon, dans les flaques et ça va faire splash, splash et encore splash. Et là, vous serez mouillé de haut en bas et de bas en haut et sur ce coup-là évidemment, si vous marchez vite, vous pourrez moins éviter de faire splash. Sauf si vous aimez vous prendre pour une de mes idoles : Gene Kelly. I’m singing in the rain, just singin’ in the rain, what’s a glorious feeling, I’m happy again… Allez, je ne suis pas chien mouillé : je chante sous la pluie, quel sentiment merveilleux, je suis de nouveau heureux…

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mercredi 19 février 2025

péristaltisme et périchorèse (péri- sera toujours péri-)

Dans les mots en péri, il y a le plus connu ; « péripatéticienne », la plus surprenante, « péripétie » ; le plus utilisé en voiture, « périphérique » ; le plus grec, « péristyle » ; le plus rond, « périmètre » et le moins visible, le « péritoine. » Après, dès qu’on utilise le préfixe « péri », on tombe dans des mots moins connus ou plus savants ou carrément les deux. Et justement, j’ai envie d’en réhabiliter certains parce que ça leur fera du bien, de sortir de leur placard poussiéreux. Et je vais même en évoquer qui ont un rapport avec la religion catholique même je n’en suis pas concerné. Par exemple, la périchorèse, c’est l’union consubstantielle des membres de la Sainte Trinité : le père, le fils et le Saint-Esprit (le premier engendra le second à travers le troisième) et rassurez-vous, une fois n’est pas coutume, je ne vais pas faire de mauvais saint esprit à ce sujet.

Il y a aussi la périménopause. Personne n’en parle jamais mais c’est quand même important de le savoir, c’est la période qui dure de 2 à 4 ans pendant lesquels, les règles deviennent moins régulières et des symptômes désagréables : troubles du sommeil, changements d’humour, sécheresse vaginale, douleurs pendant les rapports sexuels et incontinence possible. Il est important de continuer la contraception jusqu’à la ménopause complète. Il y a également périphylle, qui est un adjectif de botanique qui indique que l’ombelle est découpée en folioles. Je ne sais pas vous mais je trouve cette définition très poétique. Avec une allitération en L, c’est chouette. Et tant qu’on est dans la botanique, il y a le péricline, aussi. Il s’agit d’un involucre, composé d’écailles ou bractées qui entoure le réceptacle surélevé du capitule des astéracées. Waouh, hein ?

Enfin, je voudrais surtout parler du péristaltisme car c’est vraiment un mot surprenant. De quoi est-il question ? Vous voulez un indice ? Non, je vais tout vous dire d’un coup : il s’agit de l’ensemble des contractions musculaires d’un organe creux, provoquant la progression de son contenu d’amont en aval. Le péristaltisme intestinal, par exemple, s’observe tout au long du tube digestif. Celui est capable d’une motricité autonome contrôlée par des mécanismes musculaires nerveux et/ou hormonaux. Cette motricité sert à propulser les aliments du pharynx au rectum en permettant une bonne absorption des nutriments. Quand ça tombe en panne, ça peut faire de la constipation. Oh, la, la, je suis constipée. Ça fait longtemps ? Deux ou trois jours, pourquoi ? Tu as déjà dit du mal de Donald Musk et d’Elon Trump ? Je ne me souviens plus, pourquoi ?

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mardi 18 février 2025

la princesse et l’assassin

Vingt-trois ans (oui, 23 ans), ils ont tous les deux 23 ans. Et comme ils sont différents. D’un côté, il y a un jeune qu’on peut qualifier de paumé (car je suis gentil, j’ai décidé de rester modéré, ce matin) et de l’autre, il y a Violette Dorange, la jeune femme qui a bouclé son Vendée Globe en 90 jours, 22 heures et 37 minutes seule en mer. Alors, même si je vais évoquer le cas cet Owen L., qui a tué la jeune Louise, 11 ans, je ne vais pas m’appesantir sur lui. J’aurais trop peur de prendre un mauvais coup. Je ne vais pas parler à la place des enquêteurs et de la justice, chacun son rôle mais décidément, entre le jeune Elias, 14 ans, tué à coups de machette pour un téléphone et la pauvre Louise, il y a vraiment quelque chose qui cloche dans notre pays, en ce bas monde. Et même ailleurs.

En revanche, parler de Violette Dorange (un nom de star), ça, ça mérite qu’on braque les projecteurs sur elle. Je ne la connaissais évidemment pas, je n’ai quasiment pas suivi le Vendée Globe mais j’ai été  happé par son arrivée, 23ème, de mémoire et moi aussi, j’ai envie de saluer sa performance. Car ce qu’elle a fait, aucune femme aussi jeune ne l’avais fait avant elle. Et je l’ai vue, interviewée chez Léa Salamé, samedi dernier, dans Quelle époque, et la simplicité de cette jeune femme m’a encore plus enthousiasmé. Et je me dis que c’est une véritable princesse. Une reine. Une déesse. Je suis tombé sous le charme de cette jeune nana, qui a réalisé ce qu’on peut vraiment appeler un exploit. Quelque chose digne de ce nom. Avec des doutes, des peurs, des larmes, de la volonté et de la vie.

Et je me dis que tant qu’il y aura des jeunes comme Violette Dorange, notre monde n’est pas tout à fait foutu. Tant qu’il y aura des jeunes capables de vivre de leur passion, qu’elle soit sportive, artistique, scientifique ou que sais-je encore. Et  j’espère que les Français auront compris qu’on a rencontré une grande jeune femme, la semaine dernière. J’espère aussi qu’elle recommencera dans quatre ans et cette fois, je la suivrai de près. Décidément, depuis quelques mois, on en a des champions chez nous. Cocorico ? Cocorico et même plusieurs fois, si ça vous chante comme moi, ça me chante. Pour ceux qui pourraient trouver un peu osée l’association entre le meurtrier de Louise et l’exploit de Violette, c’est justement ça qui m’a parlé : le même âge. Ils ont exactement le même âge.

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lundi 17 février 2025

pour une tarte noire

L’autre jour, j’ai souhaité son anniversaire à un ami qui (comme les choses sont bien faites) est marié avec une amie et je l’ai fait sous forme d’un petit quatrain sans prétention ou juste à peine. Une espèce de giclée matinale (passez-moi l’expression) et je voudrais publiquement m’expliquer sur un point particulier même si cet épisode et cette anecdote n’ont vraiment, vraiment rien à voir avec le blog. Tant pis, je ne vais pas laver mon linge sale en famille, pour une fois. Alors, je m’en viens vous dire tout ce qui m’est possible de faire au sujet de ce quatrain qui aurait pu rester mémorable s’il n’y avait pas eu tous ces doutes sur l’interprétation de mes propos et la façon dont ils ont été reçus. On y va pour une explication de texte ? Allez, c’est parti, écoutez-moi bien et prenez des notes si nécessaire. Mais si vous le voulez, vous pourrez aussi relire plusieurs fois ce billet afin de ne rien rater du tout.

Aujourd’hui, P…, c’est ton jour de gloire / Les bougies s’allument, la tarte est noire / Ne compte pas les rides ni les cheveux gris / L’important, c’est le rire et les amis ! (Tiens, un point d’exclamation…) Qu’a voulu dire l’auteur ? L’auteur a voulu célébrer un ami qui se prénom P… (Avec trois points de suspension) et en cela, lui signifier que le jour de son anniversaire était comme celui de la Marseillaise, un jour de gloire car la gloire, c’est aussi la louange. L’hommage. Ensuite, les bougies qui s’allument, ce sont celles du gâteau d’anniversaire, en l’occurrence, une tarte au chocolat noire avec des fèves tonka et quelques éclats de pistache légèrement torréfiées mais également servie avec un coulis de framboises sauvages au romarin. Le problème de l’auteur, c’est que toute la description de la tarte en question, ça ne rentrait pas dans le quatrain. Alors, il a résumé le tout en « la tarte est noire… »

Ça n’avait évidemment rien de raciste même si j’avais écrit « la tarte aux noirs » comme si je voulais que quelqu’un leur apporte le dessert en question. Maintenant, l’auteur aurait pu parler d’une tarte aux poires mais ça aurait eu moins d’allure que la tarte noire comme je l’ai décrite dans le paragraphe précédent. Quand à évoquer des bougies qui s’allument sur un désespoir, moi, personnellement, je trouve que ça ne faisait pas vraiment anniversaire non plus. Comme la tarte noire ? C’est vrai, vous le pensez ? Bon, moi, je n’aime pas le chocolat mais ça ne m’empêche pas d’en proposer aux autres. Enfin, pour la suite : l’auteur n’allait pas insister sur les rides de P…, ni sur ses cheveux gris (ni sa barbe idem – ce qui l’arrange bien pour faire le Père Noël, tous les ans) et le rire et les amis, ça se passe de commentaires. Voilà, j’espère que tout malaise est dissipé et que l’an prochain…

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dimanche 16 février 2025

dialogue quelque peu morbide

Dis-moi, tu penseras à moi quand je serai mort ? Quelle question étrange et saugrenue, pourquoi tu me demandes ça ? Parce que moi, j’aurai un œil sur toi quand je serai parti. Je continuerai de te regarder vivre. Tu as vraiment de ces pensées, toi, aujourd’hui, que t’arrive-t-il ? Comme je ne me sens pas au top, j’ai forcément des pensées morbides mais attention, je ne suis pas encore sur le départ définitif, hein, ne te méprends pas. C’est juste pour savoir. Savoir si j’existerai encore pour quelqu’un, pour toi, après, quand je ne serai plus là. Comment te dire ? Bien sûr que je penserai encore à toi quand tu seras mort, tu fais partie des personnes que j’aime le plus et que j’ai le plus aimées alors, ne t’en fais pas, je ne risque pas de t’oublier. Tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça, tu sais…

Ce n’est pas une question de me débarrasser de toi mais tu vois, dans la mort qui m’attend, un jour, qui arrivera forcément avant la tienne, du moins, en théorie, je me dis que c’est sans doute ça, le plus difficile à imaginer et à supporter : ne plus te voir et ne pas savoir si tu m’oublieras ou pas. Mais non, je ne vais pas t’oublier. Comment le pourrais-je ? Si je n’avais aucun sentiment pour toi, OK, je comprends et la question peut se poser mais là, tu sais combien je t’aime, non ? Oui mais bon, quand je ne serai plus là, tu passeras forcément à autre chose. C’est normal. Pourquoi je passerai à autre chose ? Parce que c’est comme ça que ça va se passer. Et je ne t’en veux pas. La vie continuera pour toi. Et si c’était moi qui partais avant toi ? Non, ça, je ne peux vraiment pas l’imaginer. Tu es ma raison de vivre.

Ben non, ce qui est valable pour moi, c’est valable pour toi aussi. Si je meurs avant toi, tu passeras à autre chose, toi aussi et tu continueras, comme tout le monde, mais toi, ce sera sans moi. Non, ne dis pas ça. Tu ne peux pas comprendre mais si tu partais avant moi, je n’y survivrai pas. Tu sais, moi, j’ai fait mon temps et c’est pour toi que je me réveille chaque matin. Arrête… Si, si je te le dis, c’est que c’est vrai. Alors, je te l’interdis, je ne veux pas que tu meures avant moi et comme de nous deux, je mourrai le premier, je veux juste que tu penses à moi, quand je serai parti. Si ça peut te rassurer, bien sûr que je penserai à toi quand tu ne seras plus là. Mais ne t’en fais pas, je te rejoindrai, un jour. Je ne sais pas quand. Tu crois à une vie après la mort ? Non, mais je me demande si nos deux esprits ne vont pas se…

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samedi 15 février 2025

numéroter les pièces

Quand je fais un puzzle, je commence toujours par numéroter les pièces afin de vérifier qu’il y en a bien le nombre indiqué sur l’emballage. Évidemment, j’indique chaque numéro au dos des pièces, pas sur le côté avec les morceaux d’illustration, sinon, ça serait gâcher mon plaisir et ça n’est pas mon but. Je ne suis pas assez auto-maso pour ça. Et donc, je numérote chaque morceau en ne tenant compte d’aucune forme ni d’aucune couleur ni aucun motif. Non, c’est au petit bonheur la chance.

Ah, j’oubliais de préciser que j’écris les numéros en tout petit. Pourquoi ? Parce que déjà, c’est rare que les pièces de puzzles soient très grandes et en plus, au cas où je me serais trompé, je suis alors obligé de recommencer et en prévision de ça (je ne suis pas infaillible), je dois pouvoir écrire un autre numéro au dos de chaque morceau. Avec un stylo d’une autre couleur, bien sûr, sinon, je risque de ne pas m’y retrouver. D’autant que quand je fais ça, je ne le fais jamais en une seule fois. Impossible.

Et pour le choix des couleurs du stylo, comme il en comporte quatre, je me restreins à ne pas dépasser ce chiffre-là. Et la première numérotation est toujours en bleu. Ensuite, pour ne pas confondre avec le noir, si je dois recommencer, j’écris en rouge. Attention, en rouge petit, je vous rappelle. Et si je dois le faire une troisième fois, toujours pour ne pas me mélanger les pinceaux, je prends le vert et si je dois le faire une quatrième et dernière fois, je termine toujours par le noir.

Après, si je ne tombe pas sur le bon nombre total de pièces, même au bout de quatre fois, je suis énervé et d’autant plus que je ne peux pas rapporter le puzzle chez le marchand car toutes les pièces sont numérotées au dos. Alors, autant vous dire que je suis bien obligé de faire quadruplement attention si je veux pouvoir m’attaquer au puzzle proprement dit. Et là, le plaisir commence car finalement, le but d’un puzzle, c’est bien d’être reconstitué, pas d’être comptabilisé. Enfin, je crois.

Et ce que je trouve génial, c’est quand je trie les pièces par couleurs et par formes (plutôt verticales ou plutôt horizontales) et que deux s’emboîtent presque sans que je ne m’en rende compte, je regarde toujours leur numéro, au dos et si en plus, les deux se suivent, alors, là, je me dis que j’ai gagné le gros lot. Et si j’en avais les moyens, je m’offrirais au moins cent mille euros. Mais pour l’instant, tout ça, ça n’est que virtuel. Ce n’est pas comme ma numérotation et mon comptage.

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vendredi 14 février 2025

oligo-éléments et crème hydratante

Entendu dans la rue, près de l’Athénée, à Saint-Christoly, un débat entre deux ou trois SDF, des mecs, pas de nana. « Oui, c’est bon pour la santé, il y a des oligo-éléments, dedans… » « Et ça fait quoi, les oligo-éléments ? » « C’est bon pour la santé. » Il ne m’en a pas fallu plus pour imaginer une nouvelle gamme de produits spécialement destinée aux SDF : de la bière avec des oligo-éléments, par exemple. Pardon ? Je donne dans le cliché ? Ben, écoutez, venez-voir au centre-ville de Bordeaux, je suis sûr que 99% de celles et ceux qui dorment dans la rue carburent à la bière en cannette. Ce n’est pas cher et ça entretient un certain état d’esprit, je suppose. Bon, donc, on valide la bière aux oligo-éléments. Et on pourrait aussi faire du vin rouge avec de la vitamine C et de la B et de la D, pendant qu’on y est.

Concernant les sandwiches en triangle avec du poulet et/ou du thon et/ou du jambon, on pourrait sortir une gamme avec systématiquement des crudités et principalement des légumes-feuilles, meilleurs pour la santé que les autres. Du chou, des épinards, du céleri, des blettes, du poireau… Et on pourrait y inclure des gouttes d’huile de foie de morue pour leur permettre de mieux résister à tout. Enfin, dans les biscuits secs, on pourrait mettre du desmodium afin de les aider à détoxifier leur foie. Et, pourquoi pas, pour ceux qui pourraient avoir des problèmes de prostate, du Permixon ou plus fort si besoin. Et concernant l’éventuelle sècheresse vaginale des SDF femmes ? De l’huile de foie de morue ? Je ne vois pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas, c’est de l’huile, c’est gras, donc, pas du tout sec.

Enfin, on pourrait leur procurer des produits de beauté pour le visage et les mains sans oublier les pieds. Une bonne crème hydratante à la bière pour le visage (je sais, je continue de donner dans le cliché mais ça me va très bien comme ça, à moi) et une autre pour les mains à base de crachats humains. Là encore, c’est particulièrement humide. Pour celles et ceux qui ont les pieds un peu ou beaucoup râpeux, je propose de les frotter avec de la poudre de pièces jaunes et cuivrées. Ça ferait un peu comme de la toile émeri mais en moins abrasif. Avec ça, ils auront les talons tout doux et ça leur fera tout drôle. Si quelqu’un veut investir dans cette nouvelle gamme de produits pour les SDF, c’est porteur.

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jeudi 13 février 2025

boléros mais pas que de Ravel

Cocorico ! (Tiens, encore un point d’interrogation…) Qui ne connaît pas le Boléro de Ravel ? Hein, dites-moi, qui ? Que ceux qui ne le connaissent pas lèvent le doigt, n’importe lequel. Ah, vous voyez, personne n’a rien levé, pas même un orteil. Eh bien, quand on sait que cette œuvre, probablement la plus jouée au monde de toutes les œuvres classiques, est française, on a de quoi rougir de plaisir. Et non pas rugir de plaisir. Quoique les deux soient tout à fait possibles. Bon, mais le Boléro de Ravel, si magnifique soit-il, si entraînant et envoûtant soit-il, ça ne doit pas éluder le fait qu’un boléro, en musique, c’est un rythme traditionnel andalou, une danse, même, plus qu’un rythme. Et Ravel en a fait une composition magistrale. Mais savez-vous qu’il en existe d’autres, des boléros et pas forcément en classique ?

L’un des plus connus, en France, c’est une chanson de Gilbert Bécaud, Et maintenant… Et maintenant, que vais-je faire, de tout ce temps que sera ma vie ? Si vous écoutez bien la musique, le rythme, vous retrouverez ceux de Ravel. Cette musique lancinante qui monte crescendo vers un final en apothéose. D’ailleurs, toute l’intensité de la chanson et de la musique, en harmonie parfaite, se retrouve dans cette archive de l’INA datant de 1961 : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i21330160/gilbert-becaud-et-maintenant. Un autre boléro, moins connu, a été joué par Jeff Beck, en Angleterre. Ce membre du groupe The Yardbirds a créé un boléro sans paroles qui prend appui sur un accompagnement sur une guitare à douze cordes. On peut l’écouter là : https://www.youtube.com/watch?v=nmO0OZC6Ifk 

Mais il y a une autre chanson française, nettement moins connue mais que j’aime particulièrement, un titre de Dalida, de 1967. Oh, je n’ai pas la prétention d’avoir remarqué cette chanson à sa sortie, j’avais 7 ou 8 ans, non, je l’ai connue bien après. Ça remonte au début des années 80 quand j’ai connu quelqu’un qui m’a fait découvrir le répertoire un peu moins célèbre de Dalida. Et j’aime ce titre et je déplore qu’on ne l’entende jamais nulle part (en même temps, je n’écoute pas beaucoup de radios musicales hormis FIP), écoutez-la et découvrez-la. Et vous en apprécierez le rythme, encore un boléro en bonne et due forme. https://www.youtube.com/watch?v=6RiujoHYaYI. Moi, ce matin, je suis content, j’ai parlé de choses que j’aime. Pour une fois que je ne critique personne. Un effet de ce cher vieux Valentin ? Je ne sais pas.

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mercredi 12 février 2025

théories du non-complot

J’ai eu beau chercher, hier soir, je n’ai pas trouvé de contraire au mot « complot » et donc, à moins d’écrire « non-complot », je ne vois pas comment mieux m’exprimer. Parce que je viens de me rendre compte que j’ai peut-être mal jugé ceux qui pensent que la Terre n’est pas tout à fait ronde (et même carrément plate – d’ailleurs, je ne vois pas en quoi c’est mal, d’être platiste – en tout cas, pourquoi ça serait plus mal que d’être rondiste) parce que, en effet, qui peut réellement nous prouver qu’elle n’est pas autrement que ronde ? Elle pourrait être ovale, par exemple. Et si ça se trouve, quand on est en avion, c’est peut-être juste une vue de l’esprit, qu’elle apparaît circulaire, la planète, comme toutes les autres, d’ailleurs. Si ça se trouve, la Terre, elle est en forme d’étoile, avec plusieurs branches.

C’est comme pour la Covid, ça n’a évidemment jamais existé. Tous les soi-disant morts de cette pseudo-épidémie, si ça se trouve, ils sont morts d’avoir respiré les émanations des avions quand ils volent très haut, vous savez, ces grandes traînées blanches dans le ciel. Quand j’étais petit, ça m’amusait un peu mais bon, j’ai grandi et j’ai même vieilli. Bref, tous les morts en nombre en 2020 et 2021, c’était juste fait exprès de la part des chefs d’état industrialisés pour diminuer la population mondiale et ils se sont servis des avions, ni vu, ni connu, hop. C’est la même chose pour le premier homme sur la lune, tout le monde sait très bien que ça n’a jamais eu lieu mais tout le monde fait comme si. Tu parles, la belle affaire, tiens. Personne n’est jamais allé sur la lune. Et si ça se trouve, elle n’existe pas non plus.

C’est exactement la même chose pour les attentats du 11 septembre. En réalité, ce n’était pas un acte terroriste de la part de Ben Laden (oui, celui qui fabrique aussi des lave-linge), non, ça a été mis en scène pour faire croire que et à part ceux qui savent que rien n’était vrai, tous les autres sont tombés dans le piège et ont cru à ce grand n’importe quoi. Et pour en revenir à la  Covid, c’est le vaccin qui tue des gens quand il ne les rend pas dépendants et quand ça ne permet pas de tout savoir sur eux. Moi, maintenant, j’ai choisi mon camp : en effet, si c’était les complotistes qui avaient raison et les autres qui avaient tort ? Ah, c’est terrible d’ouvrir les yeux. En même temps, il vaut mieux les ouvrir tardivement que jamais. Je vais donc devenir le meilleur repenti du monde. Enfin, d’Europe. Bon, de France, dans un premier temps.

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mardi 11 février 2025

seul avec eux

Ça m’a fait tout bizarre, hier soir. Comme vendredi dernier, j’ai découché mais cette fois, ce n’était pas pour tenir compagnie au patron. Non, c’était plus pour être là pour ses deux chiens, pour nos deux chiens (en effet, ils sont aussi un peu à moi vu comment je m’en occupe, de Kali et Shuka) car le patron, il a été emmené aux urgences à Pellegrin. Deux ambulanciers très gentils sont venus le chercher vers 18h30. En réalité, ils sont arrivés vers 18h mais le temps de nous poser plein de questions, de vérifier toutes les constantes et de s’assurer qu’ils pouvaient emmener le patron dans un endroit rapidement, ça a pris une bonne demi-heure.

Une grosse demi-heure. Ce qui n’a rien à voir avec une petite demi-heure. Je ne vais pas vous faire un dessin mais bon, entre les deux, il y a une différence. Bref, ils ont emmené le patron et moi, quand j’ai appelé, hier soir, vers 23h, je n’avais pas de nouvelles. Il avait bien passé des examens mais il fallait attendre leur interprétation et je n’ai pas su s’ils allaient le garder une nuit, un jour, deux jours ou plus. Suspicions d’A.I.T., comme vendredi dernier sauf que vendredi dernier, il n’avait pas voulu que j’appelle le 15, alors je m’étais abstenu et j’aurais mieux fait de ne pas l’écouter, tiens. Parce qu’on ne rigole pas avec tout ça.

Et donc, je suis venu passer la soirée avec les chiens pour qu’ils ne soient pas tout seuls. Et pour être là si d’aventure, on m’avait appelé pour me dire qu’ils le ramenaient dans la nuit, le patron. Si ça avait été le cas, il aurait fallu que quelqu’un soit présent et les chiens, ça ne compte pas. Et j’ai passé une nuit dans la chambre en face. Pas dans l’immeuble d’en face, non, la chambre en face de celle du patron. Et j’ai quand même dormi et j’ai attendu car j’y ai pensé à chaque fois que je me suis réveillé pour me tourner dans ce lit qui n’est pas le mien, pas mon lit habituel.  Et j’ai eu chaud car chez le patron, il fait toujours plus chaud que chez moi.

Ça a beau être une maison, comme il est frileux, lui, chez lui, il fait toujours trop chaud pour moi. Pas grave. Même pas mal. C’est comme ça, c’est tout. Et j’avais hâte qu’il rentre chez lui et les chiens aussi. Je pensais en savoir certainement plus dans la matinée. Et d’écrire qu’à cette heure matinale, rien de nouveau sous les étoiles. Et encore moins sous le soleil. Forcément, il fait encore toujours nuit quand je publie un billet dans mon blog. Et je pensais que j’allais préparer à manger aux deux petits affamés qui n’attendent que ça. Ils ne savent pas, eux deux. Ils ne savent pas, ils ne comprennent pas ce qui se passe.

Et contre toute attente, à 2h09, un appel d’un monsieur qui me dit être « les ambulanciers » qui seront là dans 5 minutes. Ni une, ni deux, j’enfile un pantalon, je vais allumer en bas, ouvrir le portal et les chiens, toujours un peu surpris de cette nuit pas du tout comme d’habitude me regardent un peu hébété. Et les deux gars arrivent avec le patron, ils le montent dans sa chambre, dans son lit et je vais l’aider avant de retourner moi-même dans le mien, en face. Et je n’en sais pas plus, pas encore. Tout à l’heure, sans doute. Mais je suis et je reste rassuré, le patron est rentré chez lui, ils ne l’ont pas gardé. C’est bien mieux comme ça.

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lundi 10 février 2025

un esprit sain dans un corps de rêve

Je ne suis pas qu’un corps de rêve, j’ai aussi beaucoup d’organes tout aussi sexy : mon estomac, mon foie, mon pancréas… Oui, pour ne citer qu’eux mais au fond de moi, il y a aussi plein de glandes comme la thyroïde, un testicule, non deux, attendez, je vérifie, oui, ce sont bien deux testicules et d’autres glandes disséminées un peu partout. Et puis, j’ai un cœur. Ai-je un cœur de rêve ? Je ne suis pas prétentieux à ce point-là, non, quand même pas. Et puis j’ai aussi une rate, une vessie et une prostate. Aucune échelle de valeur entre ces trois-là. Pfff, je ne les ai même pas cités par ordre alphabétique, je suis nul, ce matin. Et puis en plus, j’ai failli oublier mes intestins. Oui, tous mes intestins. N’en déplaise à messieurs Elon Trump et Donald Musk. Le grêle et le gros. Mes intestins, pas les deux types en question.

Bien sûr, il va bien y en avoir qui vont dire « tu as oublié les reins… » Ce à quoi je répondrai « mais non, mais c’est juste que je n’ai parlé que de ceux qui me venaient à l’esprit, de mes organes, de mes glandes et de tout ce que je peux avoir à l’intérieur. Et comme le disent toutes les belles femmes et tous les beaux mecs, ce n’est pas le physique qui compte, c’est la beauté intérieure. Alors, moi, je vous propose de vous séduire avec tout ce que j’ai listé, plus haut et même avec ce que j’ai gardé sous le coude. N’oublions pas mes yeux, ma langue, mes oreilles et mon nombril. Pour ce dernier, sans fausse modestie, je pense pouvoir affirmer que j’ai le plus beau nombril du monde. Et ce, depuis la nuit des temps. Mon propre nombril  est un peu le pivot de l’humanité passée, présente et future. Vous savez quoi ? Je m’auto-épate.

Je ne suis pas non plus qu’un esprit brillant, je n’ai pas que de l’esprit en plus d’avoir un corps de rêve, non, j’ai aussi une énorme qualité, rarissime, celle de ne pas avoir un seul défaut mais ça, personne ne s’en est jamais vraiment rendu compte parce que je ne suis pas du genre à vanter moi-même tous mes mérites. La liste serait trop longue et ça en rendrait tant et tant très jaloux… Oui, ou plutôt non, je ne suis pas non plus qu’un esprit vif avec un sens de l’humour jamais égalé, non, j’ai aussi quelques failles. Parfois souvent, c’est ma bite qui me sert de cerveau. On est homme ou on ne l’est pas et même si je ne suis pas ni Tarzan, ni Hulk, ni Superman, je reste un homme avec un sexe qui prend beaucoup de place et pas que dans mes slips. Mais savez-vous seulement combien c’est difficile d’être beau et intelligent ?

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dimanche 9 février 2025

des couchés et des debout

Dans la vie, il y a des couchés, des couchés temporaires et des couchés permanents et des gens debout. Idem, des gens debout de façon provisoire et d’autres, de façon presque définitive. Vendredi soir, moi, j’ai fait partie des couchés. Ça ne m’arrive pas souvent. Et depuis, qui l’a remarqué ? Depuis jeudi, j’ai de nouveau eu quelques problèmes avec Canalblog. En effet, le billet du 6  février n’a jamais pu être publié car quelque chose n’a pas voulu fonctionner. Et donc, je me suis retrouvé avec deux billets en date du 7. Finalement, l’un a compensé l’autre mais moi, ça ne m’a pas convenu. Car si j’ai choisi une discipline quotidienne pour ce blog, ce n’est pas pour être entravé dans ma régularité. Ça me contrarie. Ça me frustre. Et ça m’énerve et ça m’agace mais pas comme dans le billet du 5.

Oui, je disais donc que vendredi soir, j’ai découché. Ça ne m’était pas arrivé depuis un moment. Bien sûr, quand je découche, ça n’est pas comme quand je vais chez maman, comme au mois de décembre, là, c’est prévu, c’est organisé, c’est officiel. Dans ce cas particulier, comme pour Biscarrosse, je dépose toujours un préavis de départ et je procède toujours à une réservation pour la chambre qui me plaît. Mais là, oui, j’ai découché. J’ai dormi chez le patron mais pas si bien que ça, j’ai passé une nuit un peu hachée et je me suis senti en manque car les deux chiens ne sont pas venus et plusieurs jours après, je me demande encore pourquoi. Pourtant, ils ont bien vu que je suis resté, que j’ai dormi là pendant que le patron était malade. Bon, tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Peut-être.

En tout cas, depuis samedi matin, la publication de mon billet quotidien est redevenue normale. Peut-être alors m’a-t-il fallu découcher pour que la situation se débloque avec Canalblog. Mais heureusement, du côté de mes intestins, rien n’a encore bougé, rien ne s’est encore bloqué ou quand ça m’arrive, ça ne dure qu’une journée. Et c’est heureux car j’en connais qui me suivent, ici et qui se retrouvent bloqués et depuis le 7 février, ont très peur que leur constipation vienne réellement des États-Unis. Comme quoi, c’est facile de lancer une fausse nouvelle. Comme de dire que les vaccins provoquent un appauvrissement de l’intellect humain. D’ailleurs, c’est pour ça que les antivax ne veulent pas en prendre, ils sont déjà si étiolés du ciboulot. Je parle bien sûr des radicaux. Non libres.

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samedi 8 février 2025

faisons l’amour avant de nous dire adieu

Avant de nous dire adieu (faisons l'amour puisque c'est fini nous deux), puisque c'est fini nous deux (faisons l'amour comme si c'était la première fois), encore une fois, toi et moi, puisque l’amour s’en va… Oui, tiens, ce n’est pas une mauvaise idée, ça, c’est peut-être ce que j’aurais dû faire, l’amour avec toi avant de te dire adieu. Mais je n’y ai pas pensé. Et surtout, je ne savais pas que j’étais en train de te dire adieu. Et je ne savais pas qu’on ne se reverrait peut-être plus jamais. « Où seras-tu dans dix ans ? » m’as-tu un jour demandé. « Je ne sais pas, pourquoi ? » ai-je répondu. Un dialogue de sourds. Mais je me dis que l’idéal, comme on ne sait jamais qu’on ne va plus jamais revoir certaines personnes, peut-être devrions-nous faire l’amour avec elles sans se poser d’autres questions.

Je peux tout te pardonner et faire semblant d'oublier, je veux bien fermer les yeux et faire tout ce que tu veux, je veux bien te partager et même te supplier mais reste encore… Non, moi, je n’en suis jamais arrivé là. Je n’ai jamais eu besoin de supplier. En tout cas, pas à haute voix. En revanche, par la pensée, par écrit, oui. Par dépit, aussi. Mais jamais en face. Parce que je suis comme beaucoup d’autres, j’ai une certaine fierté. Mais tout ça, c’était jadis et naguère. Jadis et naguère ? Si loin que ça ? Comprenne qui voudra ou qui pourra. Sinon, j’ai presque toujours fait l’amour avant de nous dire adieu sans avoir à dire adieu. Juste comme si. On dirait qu’on se séparerait et alors, on ferait l’amour, avant. Oh oui, c’est une bonne idée. Qui c’est qui commence ? Mais le jour où on voudra vraiment ?...

Faisons l'amour avant de nous dire adieu, faisons l'amour puisque c'est fini nous deux, faisons l'amour comme si c'était la première fois, encore une fois, toi et moi, puisque l'amour s'en va… Eh oui, dans ce cas, le jour où on voudra vraiment se quitter, est-ce qu’on fera quand même l’amour ? Et toi et moi, est-ce qu’on a su qu’on se disait adieu la dernière fois où on a fait l’amour ? Non, aucun de nous deux n’avait conscience que c’était la dernière fois et pourtant, ça a ressemblé à une première fois. Comme chaque fois. Ah si tu savais, si seulement tu savais… Et moi, si j’avais su. Nous aurions fait deux fois l’amour avant de nous dire au revoir. Un au revoir qui s’est transformé en adieu. D’un bête coup de baguette même pas magique. Bah, il me reste le souvenir de quand nous faisions l’amour. Avant de nous…

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vendredi 7 février 2025

j’aime vraiment beaucoup Poutine

Ah ça, je ne l’avais encore jamais dit, jamais avoué mais j’aime vraiment beaucoup Poutine. Vladimir, pas les frites au fromage et à la sauce brune, qu’on ne se méprenne pas. Je parle bien de ce beau, gentil et brave Vladimir Poutine qui est véritablement un homme fort. Un homme qui ne fait pas son âge. Un homme, un vrai, pas une tapiole. Et ce n’est pas bien de penser qu’il a envahi l’Ukraine alors que c’est l’Ukraine qui a commencé. En effet, si l’Ukraine était restée russe, rien de ce qu’on reproche à Poutine ne serait jamais arrivé. Et ce n’est pas tout, je suis également en total accord avec Trump et Musk de vouloir débaptiser la Manche en Canal George Washington. Et d’annexer le Panama, le Groenland et la bande de Gaza. Toutes ces propositions n’ont qu’un but : de l’humanitaire sauce USA.

En pendant que je suis en train d’avouer toutes mes pensées les plus secrètes, tous mes sentiments cachés jusqu’à ce matin, j’aimerais vous dire que contrairement aux apparences, je rêverais d’avoir Jean-Luc Mélenchon comme père, Mathilde Panot comme mère et Manuel Bompard comme frère. Sans oublier Sandrine Rousseau comme cousine préférée. Car au bout du compte, c’est quand même eux qui ont raison. Et encore une fois, c’est moi qui avais tort. J’étais aveuglé par mon incapacité à vouloir accepter la réalité. Et par mon idéologisme de centriste radical. Et j’espère vraiment que comme pour tous les autres, faute avouée est à moitié pardonnée mais en plus, je suis prêt à leur servir de larbin, à tous ces gens de la France Insoumise, mes nouveaux meilleurs amis .La vaisselle, le repassage et tout et tout.

Je vais profiter de cet état de grâce que je vis sereinement ce matin pour dire à certains artistes que je les ai très mal jugés alors qu’ils ne méritaient pas autant de mépris de ma part. Madame et monsieur Zaz et Kendji Girac, je vais acheter tous vos albums et même vos compilations et tous les DVD de tous vos spectacles et acheter des billets pour tous les autres. Grégory Lemarchal, je regrette tellement que vous soyez morts sans que je n’aie pris conscience de tout votre talent. Jean Reno, je vous trouve tellement beau.  Mon père, l’Abbé Pierre, vous êtes un si grand homme que personne n’arrivera jamais à la hauteur (de votre braguette ? – Ah zut, j’ai dérapé, mon Dieu, pardonnez-moi, je viens de pécher par médisance.) Ce billet a été écrit par Chat GPT à ma demande pour un texte humoristique. Ça s’est vu ?

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jeudi 6 février 2025

intestins en grève

Et si notre duo de choc, Elon Trump et Donald Musk arrivaient à mettre au point un truc qui leur permettrait de bloquer les intestins de tous ceux qui ne pensent pas comme eux, de tous ceux qui se moquent d’eux et de tous ceux qui n’ont qu’une hâte, qu’ils se fâchent et qu’ils se séparent, les siamois maîtres du monde. Vous imaginez ça, un peu, tous les intestins de la moitié des habitants de la terre bloqués en bonne et due forme. Et quand je dis « bloqués », je dis bien « bloqués » car même si je ne souffre pas de constipation chronique comme certaines personnes de mon entourage (heureusement que ce n’est pas contagieux, d’ailleurs), ça peut m’arriver de ne pas me soulager, une fois de temps en temps et je peux vous dire que ça me dérange pour toute la journée qui suit. Je n’aime pas ça.

Alors si Elon & Donald décidaient de mettre cette menace en pratique, qui sait si je ne ferai pas partie des victimes, des cibles qu’ils ont dans leur collimateur ? C’est vrai ça car même sans être un véritable opposant actif, je reconnais que j’aime bien me moquer d’eux car comme ils me font peur, je me dis que me foutre de leur gueule ça me fait tomber un peu l’anxiété qu’ils me procurent. Et parce que je n’arrive toujours pas à en croire ni mes yeux, ni mes oreilles, de tout ce qu’ils disent et de tout ce qu’ils font et de tout ce qu’ils veulent faire. Et pourquoi ne pas annexer le Liechtenstein, hein ? Et pourquoi pas Marrakech et même toute l’Europe, hein ? Après tout, comme ils ont les yeux plus gros que leur ventre et plus gros que ce que le Droit International autorise et interdit, après eux, le déluge, c’est ça ?

« Ça va les faire chier, Donald. Si on les constipe, tous ces dingues qui ne croient pas en nous, ça va les faire chier, c’est moi qui te le dis. » « Tu parles, Elon, justement, ils ne vont pas y arriver et c’est ça qui est amusant, ça les fait chier parce qu’ils n’y arriveront pas et ils ne mettront pas si longtemps que ça pour nous demander grâce et rejoindre notre camp. » Moi, on le sait, je n’ai rien d’un complotiste, je les combats, même, ces gens-là mais il y a des moments où je me demande si je ne suis pas en train de rêver. Car qu’est-ce que j’aimerais me réveiller un matin et découvrir que tout ça n’était qu’une mauvaise caméra cachée. Que finalement, Trump et Musk n’existent pas. Qu’ils sont comme la terre, plate. Qu’ils ne sont qu’une triste création de l’inintelligence artificielle. Malheureusement, non.

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mercredi 5 février 2025

au sarrasin et au seigle

Au fait, j’ai oublié de vous dire que mardi (avant-hier), je l’ai acheté mon pain au sarrasin et, coup de chance, il n’était pas qu’au sarrasin, il était également au seigle. Double joie pour moi car les deux produit sont nettement mieux assimilés par tout organisme – n’importe lequel chez les humains – que toutes les autres céréales (même si le sarrasin n’en est pas vraiment une.) Double joie ? Non, double félicité, tant qu’à faire. Et je me suis vraiment régalé, il avait très bon goût, très bonne texture et même la croûte était délicieuse. Tout bon, quoi. Oui, c’est ça, il a eu tout bon, ce pain dit « au sarrasin » mais attention, pas aux Sarrazins. D’ailleurs, on ne dit pas « le pain aux Sarrazins » mais « le pain des Sarrazins » sauf si on veut dire qu’on donne le pain aux Sarrazins. Est-ce que c’est clair pour tout le monde ?

À propos des Sarrazins, pourquoi les appelle-t-on comme ça ? Eh bien, figurez-vous que dans la Grèce Antique, ceux qui vivaient sous la tente, on les a nommés Σαρακηνοί mais comme vous connaissez tous le grec ancien, ce n’est pas la peine que je vous traduise. Néanmoins, ces bédouins nomades ont vu leur nom grec évoluer vers Sarracenus (au singulier) et Sarraceni (au pluriel) en bas latin. Ceci expliquant cela, maintenant, moi, là, je me pose une question. Charles Martel, quand il a arrêté les arabes à moitié, en 732, a-t-il arrêté des Sarrazins ou non ? C’est quand même bien d’être capable de de poser des questions intelligentes dès le matin, avant que le jour ne soit levé, non ? Enfin, moi, je trouve. Et si on fait les crêpes avec de la farine de sarrasin, grande spécialité bretonne, il n’en est pas de même avec les beghrirs.

Les beghrirs ? Ce sont des crêpes arabes, également appelées crêpes aux mille trous. C’est très bon, les beghrirs, surtout avec du miel, hmmm. Ces crêpes avec mille trous, on les fait avec du lait, entre autres. L’idéal, c’est de prendre celui qui vient du plateau de Millevaches mais alors, ça devient une spécialité limousine et non plus nord-africaine. Oh la la, c’est compliqué, tout d’un coup, non ? Quoiqu’il en soit, moi, là, je vais terminer d’écrire mon billet quotidien et manger un peu de ce délicieux pain non moins quotidien, au sarrasin et au seigle. Et soyez rassuré(e)s, toutes et tous autant que vous êtes à me lire, je ne ferai aucun jeu de mots avec le seigle. J’ai déjà beaucoup donné, depuis tout à l’heure. Non, en fait, c’est parce que je ne sais pas quoi dire de rigolo au sujet du seigle. Même en cherchant bien.

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mardi 4 février 2025

ça m’énerve et ça m’excite

Ah ça oui, alors, quand ça m’arrive, je peux bien l’avouer, on est assez tôt, ce matin et comme presque tout le monde dort encore, personne ne va m’entendre quand je vais vous dire que oui, quand ça m’arrive, régulièrement, ça m’énerve et même, ça m’excite. Oui, je suis capable des deux à la fois. M’énerver et m’exciter. En même temps, comme l’a souvent dit Emmanuel. De quoi s’agit-il ? Mais pourquoi tant d’impatience à savoir les choses ? Je m’en vais vous la narrer dans quelques instants. Alors, globalement, je lis environ 50 bouquins par an (je ne parle que de romans, pas d’éventuelles bandes-dessinées, pas de revues même épaisses et pas de livres pratiques) et sur cette quantité de livres presque tous dévorés, il y en a qui ont des personnages que j’ai beaucoup de mal à quitter.

En effet, quand je suis captivé par une histoire, vraiment captivé, je suis souvent triste de quitter ses protagonistes et quand j’ai la chance que l’auteur a carrément créé une série, je suis toujours heureux de les retrouver, ces héros, comme des amis. Mais ce n’est pas ça qui m’énerve et qui m’excite. Même si « ça », ça a un rapport avec les bouquins, justement. Mon problème, comme je viens de le vivre encore pas plus tard qu’avant-hier soir, c’est quand je suis tellement captivé par l’histoire, surtout quand il s’agit d’un thriller, évidemment car le suspense n’arrange rien, bien au contraire. Et là, vendredi soir, j’en ai terminé un que j’ai mis un peu plus d’une semaine à lire et certains soirs, j’ai dû me forcer à fermer pour éteindre la lumière et m’endormir car j’avais hâte d’avancer.

Hâte d’en connaître la suite et même la fin. Et avant-hier soir, ça m’a tellement attrapé que ce qui devait arriver, arriva : ça m’a énervé et ça m’a excité. Au point que, même en ayant un gros coup de fatigue et les yeux qui se fermaient presque tout seul, une fois dans le noir, sous la couette, contre toute attente, je n’ai pas réussi à trouver le sommeil. J’ai mis beaucoup de temps, plus d’une heure et demi à sombrer. Non pas que je pensais spécialement au bouquin mais parce que mon esprit était dans un état loin de toute sérénité. Et moi, quand je rate l’heure de mon premier sommeil, une heure assez régulière, je peux vous dire que tout le reste de ma nuit est quasiment foutu. Alors voilà, vous savez tout (ou presque) de moi et pourquoi je suis régulièrement énervé, excité au moment de dormir enfin.

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lundi 3 février 2025

on a fait Lamour

Avec le patron, oui, hier, on a fait Lamour. On en avait envie depuis un certain temps et là, on s’est décidés et on y est allés, carrément, franco de port. Mais pas franco de corps. Non, parce qu’il faut que personne ne se méprenne ou ne s’imagine des choses qui n’ont pas eu lieu, on a simplement fait Lamour. N’allez pas voir quelque allusion graveleuse dans mes propos, ce matin. Quand je dis qu’on a fait Lamour, on a simplement fait Lamour. Comme d’autres font Jocteur ou La Fabrique de pains. Parce que Lamour, à Bordeaux, c’est, ce sont des boulangeries. Il y a déjà les deux de Judaïque et de Caudéran, à qui on a décerné le titre de meilleure boulangerie de France, il y a quelques années. C’est la même maison avec deux boutiques. Et puis il y a deux autres magasins Bouloulam, ceux de Louis Lamour.

Les deux Bouloulam, on les trouve place Gaviniès (petite boutique) et rue Ravez (nettement plus grande) et si je connaissais déjà les pains aux raisins (ou escargots aux raisins) de Gaviniès, les meilleurs du monde à mes yeux, à mes papilles et à mon état mental, je reconnais que le pain de la rue Ravez vaut le détour. Aujourd’hui, je vais sans doute aller en acheter un au sarrasin parce que c’est un pain qui n’a rien de mauvais pour la santé, a contrario de tant d’autres. Alors tout à l’heure, j’irai sans doute tout seul chez Lamour, je ferai Lamour tout seul et je saurai si mon attente depuis hier sera récompensée. Je n’en doute pas plus que ça car jusqu’à présent et jusqu’à preuve du contraire, tout ce que j’ai pris chez Bouloulam, même si ce n’était pas varié, c’était bon. Tout simplement bon.

Pendant qu’on y est, parlons un peu de Jocteur, la boulangerie de l’Hôtel de Ville, rue des 3-Conils. Là, ce que j’y aime, ce sont surtout les petites brioches à tête, individuelles, les tartelettes aux abricots et surtout, les choux et, a fortiori, les religieuses, très bien garnies. Et le patron, Greg, est tellement gentil, tellement sympa. Et à la Fabrique de pains, rue du Pas-Saint-Georges, tous les pains sont bons, les mortels (petite pâtisserie à la pomme) sont… mortels et il se dit que ce sont les meilleurs pains au chocolat (chocolatines) de Bordeaux. Bref, tout ça, ce n’est pas régime, régime, je n’en abuse pas mais de temps en temps. Et vivement tout à l’heure que je me fasse Lamour. Qu’est-ce qui m’a pris de faire de la pub pour les boulangers-pâtissiers de Bordeaux ? Je ne sais pas. Faire Lamour, comme ça.

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dimanche 2 février 2025

chez le psy (5)

Effectivement, quand le psy m’a donné son thé avec du somnifère, je ne l’ai pas vraiment bu, j’ai juste fait semblant. Et quand il m’a cru endormi et qu’il est sorti de la pièce, je me suis dépêché de sortir et tant pis si je n’étais qu’avec un slip, le plus important, c’était de me sauver, c’était de sauver ma peau. Et quand je suis arrivé au commissariat, alors qu’on s’apprêtait à m’arrêter pour exhibitionnisme (vous vous rendez compte ? Moi, exhibitionniste ? On aura vraiment tout vu.) Et alors, qu’en pensez-vous, messieurs ? Nous pensons que si vous dites vrai, c’est énorme. C’est énormément grave. Vous sauriez retourner dans son cabinet de consultation ? Évidemment, j’y suis allé trois fois. C’est une échoppe individuelle dans l’impasse Victoire-Américaine. Oui, je vois, c’est une rue calme, là. Vous allez l’arrêter, j’espère, hein ? On s’occupe de tout, mon petit monsieur.

Pas de panique, pas de panique, ils sont rigolos, les flics, c’est facile de dire « pas de panique » quand on n’est pas concerné. En tout cas, quand ils sont entrés dans la maison, ils ont trouvé le fameux psy complètement chtarbé qui a failli avoir ma peau. En fouillant chez lui, ils ont trouvé plein de dossiers dans son ordinateur, tous en lien avec une adoration à Donald Trump et Elon Musk. D’autres dossiers sur d’autres victimes. Des somnifères en quantité industrielle. Et surtout, dans la cave, plusieurs personnes à moitié inanimées, toutes vêtues d’un seul slip ou d’une seule culotte. Avec le cerveau complètement gavé d’idées propagandistes d’extrême gauche et d’extrême droite. Et aux murs de la cave en question, des posters de Trump, de Musk, de Bachar Al Assad, de Mélenchon, de Jean-Marie Le Pen, d’Aymeric Caron, de Mathilde Panot et de Sandrine Rousseau. On n’a pas les mêmes valeurs.

En réalité, il faisait partie d’une secte un peu à la Raël, sauf que là, c’était pour enrôler des gens contre leur gré dans une espèce de parti mondial nommé ALT (Armée de la Libération de la Terre – ELA, en anglais, Earth Liberation Army) financé par Elon Musk. Son but ? Ne plus avoir d’opposition. Avoir les coudées franches. Lobotomiser les plus réfractaires. Je l’ai échappé belle. Vous l’avez échappé belle, mon petit monsieur. Certains de ses « prisonniers » vont mettre du temps à guérir de tout ça. L’un d’eux est même convaincu que Trump est un messie. Il ne jure que par lui alors qu’il était membre du Modem, il y a encore deux ans. Quand je pense que j’ai failli devenir extrémiste malgré moi, ça me rend malade. Ah non, on n’a pas de vêtement à vous prêter, on peut vous donner une couverture de survie pour rentrer chez vous, mon petit monsieur. À bientôt. À bientôt ? Pas sûr.

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samedi 1 février 2025

chez le psy (4)

Je ne comprends pas pourquoi je continue d’y aller, chez cet étrange psy. J’en arrive à me demander s’il ne m’a pas drogué parce que franchement, y retourner trois jours après, il faut vraiment ne pas être dans son état normal. Et je peux vous dire que la séance d’hier, elle a été encore particulièrement sidérante. Bonjour Jean-Paul. Bonjour docteur. Mettez-vous en slip, comme l’autre jour. Uniquement en slip. J’ai bien réfléchi, finalement, je ne vais plus vous appeler Jean-Paul, Jean-Paul mais plutôt Elon. Ou Donald. C’est ça, Elon ou Donald. Vous préférez Elon ou Donald ? Ben, heu, c’est-à-dire que je m’étais déjà un peu habitué à Jean-Paul. Vous préférez Elon ou Donald ? Euh… Donald, peut-être… Alors, ce sera Elon. De toute façon, si vous m’aviez dit Elon, j’aurais choisi Donald parce que je veux que vous vous mettiez bien dans le crâne que c’est moi qui décide.

Vous n’avez plus le choix si vous voulez que je vous guérisse de vos psychoses. Mais je ne sais pas pourquoi je suis là, docteur. Je n’ai jamais demandé à voir un psy et… Moi, je sais pourquoi vous êtes là, c’est ça qui compte. Et puis, de toute façon, même si vous ne pensiez ne pas avoir de problèmes psychologiques, ne vous inquiétez pas, Elon, on va vous en trouver. Voire vous en inventer. M’en inventer ? Oui, de toute façon, je peux bien vous le dire car quand vous ressortirez d’ici, vous aurez oublié pourquoi vous êtes venu et ce que je vous ai fait comme traitement. Et si je ne veux pas continuer ? C’est déjà trop tard. Au début, vous avez eu 15 jours entre les deux premières consultations. Trois jours entre les deux suivantes. Qui vous dit que vous allez sortir d’ici, tout à l’heure ? Vous me faites peur, docteur. Et puis, j’ai froid, j’ai si froid. Ça, je m’en fous, Elon.

Allez, comme je ne suis pas chien, je vais vous donner un peu de thé. Tenez. Buvez-en quelques gorgées et ça devrait vous faire du bien. C’est du thé quoi ? C’est du thé, un thé normal. Faites-moi confiance, Elon. Justement, docteur, je ne sais pas si… Buvez, c’est un ordre. Bon. … Il est un peu amer, non ? C’est normal, j’ai mis un somnifère dedans. Un somnifère ? Un somnifère. Vous ne devriez pas tarder à vous endormir. Et moi, je vais pouvoir m’occuper de vous, Elon. Mais euh… Mais euh rien du tout, Elon, vos yeux se ferment déjà. Vous vous sentez partir, Elon, non ? Ou… Ou… Oui… Voilà, c’est bien. Maintenant, vous êtes tout à moi et je vais pouvoir vous changer totalement et bientôt, vous ne pourrez plus faire autrement que nous soutenir, nous les membres de l’armée de la Libération de la Terre. De la… De la… Zzz. C’est bon, vous dormez ? Oui, je crois que vous dormez.

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réflexions autour de certaines douleurs

Bon, c’est maintenant le troisième jour plein que je suis allé aux urgences (ou le quatrième pas plein) et si je pense à tout ce qui vient d...