Quand même, quand on est content, on peut le dire. On ne peut pas faire que râler. Avant-hier, je vous racontais mon projet d’album photos sous forme de livre pour les 80 ans du président, dans 21 jours, j’en étais à 71 cartes créées par mes petites (pourquoi petites ?) mains et une partie des milliers de milliards de mes neurones qui se sont bien mobilisés en cette occasion. Le processus de création m’aura pris un peu moins de 15 jours mais je peux vous dire que ça a été si intensif que je suis bien heureux que ça soit terminé. Que la commande soit passée au marchand et de savoir que je serai même livré un peu plus rapidement que prévu, vers le 10 juin. Donc, à part que je me suis un peu épuisé à faire tout ça, tout s’est bien passé et tout semble bien se terminer. Reste à savoir si le résultat en vaudra la peine.
Non, ce n’est pas gentil de parler de peine. Quoique… Quoique… Quelque part, si, un peu. Parce que la peine, ce n’est pas toujours que très négatif, là, en l’occurrence, ce n’est qu’un peu négatif. Parce que ça m’a occupé l’esprit jour et presque nuit. Et parce que bon, pendant ce temps-là, j’ai mis tout le reste en veilleuse sauf mon blog. J’ai mis de côté toutes mes autres écritures mais heureusement, j’avais pris de l’avance et je ne m’en suis pas si mal sorti que ça. En tout cas, à mes yeux. Parce que, alors que j’étais arrivé à 79 cartes, j’ai décidé de faire la 80ème en me mettant en scène, éreinté et disant que j’étais bien content d’avoir atteint mon but. Content mais flapi. Sauf que le lendemain matin, une photo de dernière minute de la part d’une cousine à lui. Une rescapée. Et j’ai créé la 81ème carte. Soit une de vraiment trop.
Pas grave, j’ai fait une pirouette et j’ai modifié celle où je suis en dernier, crevé et je dis que tant, pis, s’il y en a 81 car de toute façon, quand il aura ce bel album, ce très bel album, il aura déjà presque commencé à entrer dans sa 81ème année. Comme quoi, je m’arrange toujours pour retomber sur mon pied, celui qui ne souffre pas. Bref, ensuite, j’ai composé l’album sur le site marchand et j’ai été bloqué à 24 pages alors qu’il m’en fallait 44. J’ai failli abandonner et tout revendre sur un site de brocante. Sauf que j’ai eu l’illumination non divine de faire + à la 24ème page. Et ça a marché. Et j’ai pu tout terminer. Et payer. Et me libérer, me délivrer et respirer et pouvoir commencer à penser à autre chose. Notamment notre départ proche pour Biscarrosse, mardi prochain. D’ici là, je serai en RTT, un truc que les retraités devraient connaître.