samedi 30 novembre 2024

Phoebe, cette chère Phoebe avait tort

J’ai toujours hésite à savoir laquelle je préférais dans la série Friends : Rachel, Phoebe ou Monica ? Globalement, je crois que la première place dans mon cœur, ça se jouait surtout entre Rachel et Phoebe. Ce que j’aimais dans cette dernière, c’est cette espèce de folie qui l’habitait. C’était sans doute la plus libre des trois principaux personnages féminins de cette sitcom des années 90. Elle pouvait aussi avoir des côtés agaçants mais elle était si attachante. Rachel, elle, elle était plus conventionnelle mais pas tant que ça. Plutôt ingénue, dans les premiers épisodes, je la trouvais tout simplement sublime. Monica était sans doute la plus réaliste des trois, celle qui ressemblait plus à quelqu’un de la vraie vie. Mais, comme le titre de ce billet l’indique, ce matin, c’est surtout de Phoebe que je voudrais évoquer ici et maintenant.

Parce que l’autre jour, Mymy a fait un commentaire qui évoquait ce personnage haut en couleur (voir billet du 28 novembre – Haltères and Co) en parlant des homards. Ou plutôt, de la théorie du homard que Phoebe nous avait apprise : « C'est connu, les homards tombent amoureux et s'unissent pour la vie. On voit de vieux couples de homards se promener dans leur aquarium en se tenant la pince. » Bien sûr, cette idée est fausse car comme l’a bien expliqué Curt Brown, un biologiste marin très célèbre dans certains milieux : « Les homards, par nature, ne sont pas monogames et ne passent pas leur vie avec le même partenaire. Un mâle dominant peut très bien rencontrer plusieurs femelles au cours de sa vie, que ce soit des rencontres de plusieurs jours ou de plusieurs semaines. » Donc, Phoebe avait tort. Et moi, ça, ça me rend triste.

Ça me rend triste car c’est dramatique et c’est dramatique car tout s’effondre si Phoebe a tort. Et ce n’est pas l’inexactitude de cette théorie du homard qui me peine, non, c’est le fait que ça me faisait plaisir de croire en ce qu’a pu affirmer Phoebe. Elle l’a fait avec une telle conviction que ça force le respect. Cela dit, rien ne nous empêche, rien n’empêche personne de penser que c’est vrai et de considérer que c’est Curt Brown qui a tort. Après tout, on a le droit de se créer nos propres légendes. Et croyez-moi, ce n’est pas du complotisme de ma part, c’est juste un droit à l’imaginaire. En plus, ça ne fait de mal à personne. Et un homard qui a trouvé sa moitié, est-ce que ça marche avec un demi-homard grillé ? En tout cas, merci Phoebe et merci Mymy, ça m’était sorti de la tête, cette histoire de homard comme une âme-sœur. Avec le temps…

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vendredi 29 novembre 2024

tuer tous ses amants

Moi, je tue tous mes amants. J’ai pris l’habitude de tuer tous mes amants. C’est tellement plus simple de ne pas les garder en vie, ça limite, ça stoppe tout contact complémentaire mais néanmoins superflu. Je n’ai jamais laissé un seul de mes amants en vie. C’est plus fort que moi. Je suis une vraie mante religieuse même si je ne crois pas en Dieu, en aucun Dieu, quel qu’il soit parce que s’il en existait un, il y a belle lurette que je serais déjà dans une cellule de la maison d’arrêt de Versailles où je vis depuis maintenant un bon moment. Toutes les autres détenues le savent et je n’ai jamais subi aucun harcèlement ni aucune pression, on sait que je peux facilement ôter la vie. Suis-je seulement capable de le faire pour d’autres personnes que mes amants ? Je laisse à tout le monde la possibilité d’en juger directement.

Je me souviens d’un amant à moi, nous nous sommes rencontrés par annonce, sur un site Internet, nous avons fait connaissance dans un square, il faisait froid, il m’a bien plu tout de suite et je crois qu’il n’a pas été insensible à mes charmes. Vénéneux ou non. Et rapidement, nous sommes descendus dans un escalier de parking public, une espèce d’entrée dérobée et nous avons fait ce que j’appelais un furtif de porte cochère quand j’étais plus jeune. Et il a voulu s’accrocher et il m’a envoyé plein de messages sur le site de rencontres et moi, n’en pouvant plus qu’il s’accroche à moi comme une moule à un rocher ou morpion sur un pubis, je lui ai donné rendez-vous dans un bois, un soir et là, je l’ai vidé de son sang et je l’ai laissé pour ce qu’il était, en proie aux sangliers et autres vers de terre pour qu’il disparaisse à jamais.

Je ne voulais pas qu’il m’aime, je ne voulais pas qu’il cherche à me revoir. Oui, je sais, je ne lui ai pas dit les choses ouvertement mais il a oublié que je ne lui appartenais pas. Ce n’est pas parce qu’il a pu prendre une fois furtivement que ça faisait de moi sa chose. Personne n’a le droit de m’aimer. Personne n’a l’autorisation de s’attacher à moi. Personne ne doit me revoir après que j’aie pu dire oui pour un coup en passant. C’est moi qui décide. Seulement moi. Et je ne vous parle pas des autres dont personne n’a jamais pu expliquer leur disparition. Je suis insoupçonnable. Pourquoi je suis en prison, actuellement ? Un cycliste m’a foncé dessus sur un trottoir, je l’ai littéralement massacré. Ce qui est dommage, c’est que je n’ai même pas couché avec lui. Je ne le connaissais pas. Normalement, je ne tue que mes amants.

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jeudi 28 novembre 2024

pas concerné par les emplois fictifs

Je ne me sens pas vraiment concerné par quelques emplois fictifs que ce soit. Bien sûr, je suis au courant du procès qui se déroule actuellement contre le R.N. à propos d’assistants parlementaires qui n’auraient pas vraiment été assistants ni parlementaires. Je crois qu’il y a suffisamment de spécialistes qui s’expriment sur le sujet et comme, à ma connaissance, on ne discute pas une décision de justice (qui plus est, n’a pas encore été rendue donc, pour l’instant, tout le monde discute de réquisitions, pas d’un jugement, c’est dingue, non ?) pour que j’en rajoute une couche ou une louche. Si c’est une louche, vous préférez du potage aux poireaux et aux pommes de terre ou du velouté de chou-fleur ? Et pour Marine Le Pen, je ne me fais pas de souci car si elle est condamnée, il y a Bardella pour la remplacer.

Même si la carrière politique de Marine Le Pen ne tient qu’à un fil, en ce moment, il y aura toujours quelqu’un du R.N. pour se présenter à la présidentielle de 2027. Alors, pourquoi s’affoler dans les rangs de l’extrême droite ? Ah oui, si Marine Le Pen ne peut pas se présenter alors qu’elle est quasiment sûre de gagner, dans deux ans et demi, c’est vrai que c’est ballot mais que voulez-vous, c’est le jeu ma pauvre Lucette, non ? Enfin bref, tout le monde en parle, tout le monde en parle mais ça ne sert à rien. Attendons le jugement, le 31 mars prochain, je crois et alors oui, on pourra applaudir si elle est condamnée et qu’on ne l’aime pas et on pourra applaudir si elle est relaxée et qu’on l’aime. Moi, je pourrais applaudir si elle est condamnée mais je ne voudrais pas qu’elle pense que je veux qu’elle fasse un rappel.

En gros, comme je le disais dans le titre de ce billet, je ne me sens pas trop concerné par les emplois fictifs. Dans ma carrière professionnelle, j’ai toujours été payé pour un travail, jamais pour un faux emploi. Depuis que je suis en retraite, je donne des coups de mains administratifs au patron, mon meilleur ami mais je ne suis pas rémunéré pour ça. Du moins, pas officiellement. De temps en temps, il m’invite à déjeuner mais c’est sur son argent personnel, pas de l’argent public. Ni français, ni européen. Et si j’ai peut-être vaguement pu occuper un emploi fictif dans ma vie, c’est surtout depuis que je me rends des services à moi-même. Surtout depuis que je me suis embauché pour écrire dans ce blog à ma place. Et puis pour faire les courses. Et puis pour cuisiner. Et pour conduire. Et pour faire mes comptes. C’est à peu près tout.

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mercredi 27 novembre 2024

haltères and Co

Je ne sais pas pourquoi je pense beaucoup à cette notion de couple, de moitié, de double et tout le toutim, depuis mardi matin. Comme si c’était devenu une obsession mais je vous rassure, c’est tout à fait inconscient de ma part. Je n’ai pas envie ni besoin de trouver ma moitié d’orange, ni de clémentine, ni de pomelo en ce moment. Et même sans doute après. Après quoi ? Après ce moment, celui dont je viens de parler. Non, je ne suis en recherche de rien. Je veux juste me sentir mieux et oublier que j’ai ma lombalgie chronique qui semble être une conséquence de mon  aponévrosite plantaire. En tout cas d’après Loïc, mon kiné attitré. L’autre, l’ostéopathe aux doigts d’or ? Je ne suis pas sûr de continuer d’aller le consulter. J’ai annulé mon rendez-vous de cet après-midi car comme je vais chez maman, dimanche…

Oui, comme je prends la route pour aller chez maman, dimanche, après déjeuner, je ne veux pas prendre le risque que l’autre ostéo, là, celui aux doigts d’acier, me remette dans un état presque pire après une séance. La dernière fois, j’ai été encore plus mal pendant les quatre jours qui ont suivi la séance, ventouses comprises. Alors là, je fais une pause. Pendant un temps indéterminé. Et ensuite, je verrai. En tout état de cause et quoiqu’il en soit, je n’ai aucune velléité de couple en ce moment, je suis déjà marié, je ne suis pas celui qu’on pourrait croire et j’ai assez à m’occuper moi, du président, du patron, des chiens et de ma soirée pour dans un peu plus de quinze jours. On verra après. Ou pas. Et comme je ne crois pas à la moitié d’orange ni à l’âme sœur dans un couple, autant n’avoir envie de rien, c’est bien plus simple ainsi.

Il n’empêche que depuis presque deux mois, je n’ai pas pu aller nager à la piscine à cause de mon dos, de mes lombaires et ça me manque. Et quand je vais chez le kiné pour ma séance hebdomadaire de renforcement musculaire, je n’en fais plus vraiment car pour l’instant, il ne faut pas que je force, donc, je fais le minimum et je me fais masser le dos, c’est déjà bien. Donc, pour résumer, pas de bassin, pas de maillot ni de bonnet de bain, pas d’haltères, pas de moitié, pas de double, pas d’âme sœur, rien, non rien de rien. Ah si, moi, j’ai quand même des regrets. En effet, pas de piscine, pas de renforcement musculaire, je me ramollis et pas d’haltères. Pas de natation, pas de sport, pas d’alter ego et pas d’haltères et go, non plus. Ce n’est pas vraiment une vie exaltante en ce moment mais ça va sans doute revenir en mieux.

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mardi 26 novembre 2024

double moitié d’orange

Il y a des expressions un peu étranges (quand on y regarde de plus près) pour définir son amoureux ou son amoureuse. D’aucuns parlent de leur moitié d’orange ou de leur moitié, pour simplifier. Je veux bien mais c’est très catholique de penser que l’une est la moitié de l’autre car, et tout le monde le sait, c’est plus généralement les hommes qui parlent de leur femme comme de leur moitié, rarement l’inverse. Sinon, ma moitié d’orange, ça fait un peu vieillot. Enfin, moi, je trouve. Mais ce qui est amusant, c’est que parfois, les amoureux disent l’un(e) de l’autre qu’il (ou elle) elle leur double. J’ai trouvé mon double. Mon double, c’est ma moitié. C’est vachement logique. On devrait en parler à Cyril Féraud pour son jeu 100% logique, tiens. Je toucherais peut-être des droits d’auteur pour ça…

On peut aussi parler d’âme sœur (pour les filles) et d’hameçon (pour les garçons) surtout quand les nanas ont harponné un mec. On peut aussi parler de son autre moi mais là, ça frise l’égocentrisme. Voire l’égotisme. Je me souviens de cette très belle chanson de Maurane et Lara Fabian et même si j’en préférais largement l’une à l’autre, Tu es mon autre, ça m’a toujours parlé. Parce que dans les paroles, il est question d’amitié (qui peut devenir amour) entre deux personnes et tout y est cité : « Âme ou sœur, jumeau ou frère de rien, mais qui es-tu ? Tu es mon plus grand mystère, mon seul lien contigu. Tu m’enrubannes et m’embryonnes et tu me gardes à vue. Tu es le seul animal de mon arche perdue. Tu ne parles qu’une langue, aucun mot déçu, celle qui fait de toi mon autre, l’être reconnu… Toi, tu es mon autre… »

Bien sûr, quand on parle de sa moitié, on ne parle pas en lieu et place du mari de Mymy Mathie qui lui, pour elle, est bel et bien son double. Et même si je sais qu’il n’est plus convenable de parler de nains pour des gens de petite taille (ce n’est pas ça qui compte, pourtant) mais je me demande ce que ça fait à une naine quand on amoureux nain lui dit « tu es ma moitié » car la moitié d’un nain, ça ne fait pas grand, hein ? « Tu seras ma dernière seconde… Toi, tu es mon autre… » Non, moi, je n’ai jamais pensé que les gens que j’ai aimés ou que j’aime sont ma moitié, mon double, mon âme-sœur ou mon âme-frère et encore moins de la soupe aux poireaux et aux pommes de terre et encore moins du velouté de chou-fleur. Ce n’est pas très glamour de dire à la personne qu’on aime : tu es mon velouté de chou-fleur.

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lundi 25 novembre 2024

la moitié des deux

La moitié des deux ou la moitié de chacune ? C’est une question en forme de dilemme que nous nous sommes posée, avec le patron, hier. Je ne sais plus à quel propos c’était et ça, ça m’étonne, ce matin. Ce que j’ai retenu de la discussion que nous avons eue, c’est cette question de sémantique et non pas le fond du problème. Si ça se trouve, on hésitait entre deux choses extrêmement sérieuses et importantes voire vitales et qu’en reste-t-il, ce matin ? Une question sur comment formuler notre interrogation. Alors comme j’ai oublié de quoi il était question, je vais vous présenter notre hésitation à partir d’éléments nouveaux mais anodins. Ou l’inverse, c’est selon. En gros, mettons qu’on voulait parler de deux versions de soupe, une qui serait aux légumes et l’autre aussi. Par exemple.

Ah non, ça ne marchera pas. Il faut qu’il y en ait une aux poireaux et aux pommes de terre et une avec du chou-fleur, plutôt. Et la question qui se pose, c’est celle-ci : tu veux de la soupe aux poireaux et aux pommes de terre ou du velouté de chou-fleur ? Ah je ne sais pas, c’est cornélien, comme dilemme, le choix est difficile à faire. J’aime beaucoup la soupe aux poireaux et aux pommes de terre mais j’ai aussi le velouté de chou-fleur et comme j’en mange moins souvent de cette dernière… Je ne pourrais pas avoir un peu des deux ? Par exemple, la moitié des deux ? Ah bon, ça ne se dit pas ? J’aurais dû dire « la moitié de chacune ? » Ah ben ça, alors… Moi, spontanément, je préfère dire « la moitié des deux », ça me semble un peu plus qu’avec la moitié de chacune. J’ai l’impression d’en avoir plus.

C’est un peu comme si on parlait de la moitié du double de quelque chose sauf que dans ce dernier cas, on n’en a ni plus, ni moins car la moitié du double, c’est le même nombre ou la même quantité. Non, la véritable nuance à faire, c’est d’imaginer qu’on puisse avoir la moitié du double des deux ou la moitié du double de chacune. Quelle est la meilleure façon de s’exprimer en français ? Qui peut me répondre ? Eh bien, figurez-vous que sur Internet, personne n’évoque ce point-là. Pas même sur le site de l’Académie Française. Franchement, quand je vous dis que tout fout le camp. Qu’il n’y a plus de saison. Que tout ça, c’est certainement à cause des russes. Et de la bombe atomique. Et tout bien réfléchi, si on reste sur l’exemple du paragraphe 2, sachez que finalement, je ne prendrai pas du tout de soupe.

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dimanche 24 novembre 2024

Sainte-Catherine ou Noël

Il y a une Sainte Catherine, qu’on fête aujourd’hui mais il n’y a pas de Saint Noël ? Il y a juste Noël ? Enfin, quand je dis « juste Noël », évidemment, je ne minimise pas la fête la plus indécente du monde et même de l’univers. La fête où tout le monde se gave de décorations, de nourriture et de cadeaux. La fête où on ne sait plus ce que veut dire le mot inflation. Parce qu’il ne faut pas pousser, non plus. L’inflation, ça touche surtout les produits alimentaires, les produits d’entretien, les énergies, les loyers et les assurances. Ça ne touche pas les sorties au restaurant ; les pintes de bière bues en terrasse, été comme hiver ; les abonnements à des chaînes télé, à des applications de musique, à des services via les smartphones ; les loisirs en général et bien sûr, Noël et tout ce qui va avec. Rien de tout ça, pour moi.

Bon, redevenons un peu moins acariâtre et restons le plus objectif possible. Aujourd’hui, c’est la Sainte-Catherine mais c’est déjà Noël partout : à la télé (les téléfilms de Noël depuis le début du mois d’octobre !), dans les rues, dans les magasins, dans les catalogues de magasins et dans les esprits de presque tout un chacun. Mais pourquoi oublier Sainte-Catherine ? Parce qu’à force de Noël surconsommés, on en a oublié la Saint-Noël, dans un mois ? Oui, parce que, au cas où vous ne le sauriez plus, à la base, Noël, c’est la Nativité. Et Saint-Noël, c’est un saint qui se prénommait Noël et dont le nom de famille était Chabanel. C’était un missionnaire jésuite qui vécut à Sainte-Marie-au-Pays-des-Hurons au Canada dans une région qu’on appelait la Nouvelle France. Un peu prétentieux, ça, mais bon, passons…

Ça, c’était au 17ème siècle. Saint-Noël a vécu chez nos cousins de là-bas mais il est né en France, à Saugues (Haute-Loire) en 1613 et après avoir étudié la langue algonquine, il fut envoyé à Sainte-Marie-au-Pays-des-Hurons où il vécut jusqu’à sa mort en 1649. Il a été littéralement assassiné par un huron (que n’aimait pas Noël Chabanel) qui s’appelait, lui, Louis Honarreennha et déjà, rien que pour ce nom compliqué, on aurait dû se méfier de lui. En plus, il était de mauvaise foi, ce huron qui n’avait rien de gai car il a tué le missionnaire Saint-Noël en vertu de sa haine pour la foi. Ni la foi chrétienne, ni la foi de veau, ni le foie gras. Je sais, c’est un peu facile, comme jeux de mots mais que voulez-vous, on approche de plus en plus de Noël et moi, ça commence à me stresser. Je fais de mon mieux, je fais ce que je peux.

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samedi 23 novembre 2024

pouffes d’un certain âge (Bernadette et Stéphanie – 7)

Je n’ai pas l’habitude de parler des femmes en utilisant des mots aussi grossiers que « pouffe » ou « pétasse » ou « connasse » mais ça peut m’arriver. Et dans certains cas, ce n’est pas méchant. Dans d’autres, bien sûr que si mais là, ce matin, en pensant à Bernadette et Stéphanie (absentes pendant encore une douzaine de jours – l’une étant en Espagne, dans son autre chez elle et l’autre, toujours sur Bordeaux mais bientôt en déplacement personnel et surtout, l’une n’allant pas sans l’autre, l’autre n’est pas visible en ce moment puisque l’une n’est pas là non plus, c’est clair pour tout le monde ?), ce matin, donc, en pensant à elles deux, je me suis fait la réflexion qu’elles étaient drôle, l’une comme l’autre mais qu’elles étaient surtout un peu pouffes. Mais attention, pas poufs, hein.

Mais non, pas poufs. Les pouffes, elles ne sont pas faites pour s’asseoir dessus. Alors que les poufs, oui, en général. Mais bon, laquelle des deux est la plus pouffe ? Spontanément, comme ça, j’ai envie de dire que c’est Stéphanie mais je peux me tromper. Ou alors, disons que Bernadette est pouffe à 40 ou 45% et sa copine, à 55 ou 60%. Oui, mais Bernadette, la fausse brune, elle est plus dans la nigauderie. Ou elle est plus bécasse ou un peu sotte, plutôt. Elle serait plus facile à berner que Stéphanie, la fausse blonde. Mais pour cette dernière, ce qui la rend un peu plus pouffe, ce n’est pas que son comportement, c’est aussi sa coupe de cheveux au carré, comme une danseuse nue au Lido. Bref, ces deux-là, ce sont bien deux pouffes d’un certain âge que j’ai en face de moi quand je les vois.

Vous savez, on peut très bien avoir de la sympathie, de l’affection voire de l’amitié pour deux pouffes surtout si elles ont un âge certain. D’autres femmes encore plus caricaturales pourraient m’énerver, surtout quand elles ont la peau vieille mais qu’elles veulent faire croire qu’elles ont encore 40 ans. Ce n’est pas le cas de mes deux nouvelles copines. Elles assument leur physique, elles assument les années qu’elles ont déjà vécues mais elles ne sont pas vaincues pour autant. Enfin, pas quand elles sont en représentation. Après, je ne suis pas dans leur tête et quand elles se retrouvent chez elles, seules, chacune dans son coin, allez savoir si elles n’ont pas plein de pensées tristes ou noires. C’est pour ça que même si elles viennent se produire chez moi, dans trois semaines, je les reverrai après.

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vendredi 22 novembre 2024

deux fois plutôt qu’une, atchoum

Alors non, ce ne sont pas les japonais qui ont inventé les éternuements. Bien sûr que non. Les éternuements, selon si l’on est croyant ou pas, c’est Dieu ou pas qui les a inventés. C’était compris dans le pack « création de l’homme. » Mais en revanche, c’est bien au Japon qu’il y a une croyance populaire qui dit que si on éternue deux fois, c’est que quelqu’un médit de vous dans votre dos. Oui, d’accord mais si on n’éternue qu’une fois, quelqu’un dit du bien de nous ? Ou dit moins de mal que quand on le fait deux fois ? Je trouve que cette légende n’est pas très claire. Pas comme les projections qu’on fait quand on éternue. Et en réalité, comme on éternue très, très, très souvent par deux fois (au moins car j’allais écrire « voire plus »), il ne faut pas perdre de vue que c’est pour bien dégager les voies nasales irritées.

Éternuer, ce n’est ni plus ni moins que ça : se dégager le nez qui chatouille ou qui gratouille. Et si on a très, très, très souvent de le faire deux fois (voire plus – au moins), c’est parce que le premier n’a pas vraiment rempli sa fonction de nettoyeur. D’où l’enchaînement d’un second. Ou d’un deuxième dans le cas où il y en aurait encore d’autres à suivre. Mais si on part du principe qu’il nous faut éternuer deux fois parce qu’une fois ne suffit pas, alors on peut se demander pourquoi ne pas éternuer une seule très grosse fois. Supprimons le premier atchoum qui n’est pas efficace et remplaçons-le par le second (ou le deuxième, c’est selon si…) qui deviendrait alors le premier car il serait unique. Oui mais si le second devient le premier, sera-t-il aussi opérant que s’il était resté deuxième ? Ah ça, c’est une vraie question. Je me remercie.

Quand on sait qu’un bon atchoum peut atteindre entre 150 et 1000 km/h selon les protagonistes. Selon si on se retient peu ou prou ou si on lâche les gaz. Bon, 1000 km/h, c’est peut-être moins fréquent que 150 km/h, je ne suis pas là pour vérifier mes sources. Quoiqu’il en soit, c’est quand même une vitesse qu’on peut qualifier d’excessive. Donc, si le premier n’est pas assez efficace parce qu’il jaillirait à seulement 150km/h et si le second l’est totalement parce qu’il déboule à 1000 km/h, encore une fois, pourquoi ne pas avoir que le deuxième en tant qu’unique éternuement à, mettons, 500 km/h ? Voilà un sujet qui pourrait être débattu à l’Assemblée Nationale. Ou alors, pourquoi ne pas recycler cette énergie quand elle sort de nous ? Je devrais en parler à notre maire, à Bordeaux, ce cher Hurmic. Atchoum ! Atchoum !

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jeudi 21 novembre 2024

vous avez choisi le silence

Vous n’êtes pas ici en garde-à-vue et pourtant, vous avez choisi le silence. Je me demande bien pourquoi. Je ne suis pas là pour vous mettre mal à l’aise ou alors, vous m’avez mal compris. Et je vous rappelle que je ne suis ni inspecteur ni commissaire de police, ni juge, ni greffier, ni qui que ce soit d’autre dans le domaine juridique. Non, je suis juste un mec qui vous salue quand il vous croise et qui pensait pouvoir engager une conversation même banale, même anodine avec vous. Vous avez positivement répondu à mon bonjour et vous avez parlé le premier pour dire que cet endroit était sympathique et agréable. Et j’ai poursuivi cette conversation à bâtons rompus avec vous. Jusqu’à ce que… Jusqu’à ce que vous fassiez silence. Comme si soudain, vous aviez perdu la parole. Ça me trouble.

Vous n’êtes pas ici en garde-à-vue et pourtant, vous avez encore choisi le silence, comme la première fois que nous nous sommes vus et que nous avons communiqué ensemble. Vous avez préféré mettre fin à notre échange en vous murant dans un silence qui me perturbe car c’est comme si soudain, vous n’étiez plus dans le même monde que celui dans lequel nous étions quelques minutes auparavant. Je ne comprends pas les gens qui passent d’un état de convivialité (presque trop) enthousiaste à un état mutique. Comme si quelque chose s’était éteint en vous. Comme votre capacité à dialoguer venait de mourir alors que vous-même, vous êtes toujours en vie. Aussi, je vous le dis sans méchanceté, je pense que je vais changer de table ou de rame. Je ne veux pas vous déranger.

Vous n’êtes pas ici en garde-à-vue et pourtant, pour la troisième fois en quelques mois, alors que nous continuions de nous croiser aux hasards de la vie et c’est la troisième fois que vous préférez tomber dans ce silence qui me pèse. J’avais déjà imaginé que je ne donnerais plus aucune suite à aucune de vos nouvelles tentatives pour que nous communiquions, vous et moi mais là, j’ai encore succombé parce que je vous aime bien même si je vous connais peu. Je vous connais peu mais je reconnais que je me demande si finalement, j’ai envie d’en savoir plus sur vous. Je connais surtout vos silences, quand j’y pense mais vos silences ne me parlent pas assez fort pour que je sache rester près de vous. Aussi, je vais vous laisser, nous ne sommes peut-être pas faits pour continuer de nous croiser ainsi.

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mercredi 20 novembre 2024

victime pendant l’enfance

Je voudrais apporter mon témoignage à tous ceux, édifiants, qui sont mis au jour, depuis quelques temps. Je voudrais parler de ce que j’ai vécu pendant mon enfance, des terribles épreuves que personne ne peut souhaiter même à son plus grand ennemi mais que voulez-vous, quand la parole doit se libérer, il ne faut surtout pas la brider. Je dois aussi vous dire, en remarque liminaire, que si j’ai mis du temps à me décider d’apporter ma pierre à l’édifice, c’est sans doute que j’en ai un peu assez d’entendre ce genre d’informations dans les journaux télévisés, à la radio ou dans la presse écrite. Et j’en ai encore plus qu’assez d’entendre certains minimiser ces souffrances. En aucun cas, un enfant ou une femme qui se fait violenter ou violer ne l’a cherché. Penser ça, c’est renier la gravité de tous ces actes.

J’ai eu une enfance heureuse, dans une famille aimante, avec mon père, ma mère et mon grand-frère d’à peine un an et demi plus vieux que moi. C’étaient les années 60, on n’a manqué de rien. On vivait dans un appartement dans une HLM mais nous avions une salle de bains (avec une baignoire sabot), de l’eau courante et même de l’eau chaude, maman avait un lave-linge et bref, nous baignions dans un certain confort. J’ai fait mes classes de maternelle dans une école publique et mon primaire dans une école privée. Dans les deux cas, les garçons et les filles n’étaient pas mélangés. Nous restions entre mecs sauf dans les cas où nous avions des maîtresses d’école et des professeures. J’étais un bon élève et même si j’ai fait mes deux communions, je n’ai jamais aimé les cours de catéchisme. Eh oui, déjà rebelle.

Et ce qui m’est arrivé est absolument terrible et c’est la première fois que j’en parle, ce matin : mes parents n’ont jamais divorcé et si j’ai bien reçu une ou deux punitions (une claque sur les fesses, ça n’a jamais tué personne, à cette époque-là) ((j’étais globalement un enfant plutôt sage)) et j’étais très bon élève car il me semble bien que je n’ai jamais raté aucun prix d’excellence, que ce soit en cours ou en fin d’année scolaire, tant que j’ai été en primaire. Et jusqu’en quatrième, j’étais plutôt encore bon. C’est là que tout a basculé. Comprenant qu’il ne m’arriverait rien de grave : aucuns attouchements de la part d’un prêtre, d’un professeur ou un membre de ma famille, j’ai décidé de me tourner vers ceux du fond de la classe. Ma vie était sans doute trop linéaire. Je n’ai jamais été abusé, c’est dramatique.

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mardi 19 novembre 2024

défendre une bonne cause

J’ai choisi de m’engager pour défendre une cause que je juge bonne. Que je juge même meilleure que nombre d’autres car, j’ai besoin de me rendre utile et ne pas être que dans le futile. Et là, j’ai choisi la défense des hippocampes car ce sont des petits animaux que l’on méconnaît plus qu’autre chose et parce qu’on oublie qu’ils sont en voie de disparition. Non pas dans leurs milieux aquatiques naturels mais dans la représentation qu’on fait d’eux dans tant de tatouages. En effet, combien d’hommes, combien de femmes ne se sont-ils pas fait tatouer un hippocampe sur l’épaule ou l’omoplate en pensant le garder toute leur vie mais l’âge avançant, ils finissent par le regretter et le font effacer même au prix de douleurs assez importantes mais ça, on s’en fout, je m’en fous, c’est bien fait pour eux.

Je suis donc en train d’organiser la première manifestation, le premier rassemblement en soutien aux hippocampes tatoués sur des gens immatures et pour ça, je vous informe que j’ai déposé une demande à la préfecture de la Gironde pour se retrouver sur la place Pey Berland, devant la mairie de Bordeaux, le vendredi 25 novembre soit, après demain. C’est prévu est 10 heures du matin (j’ai pensé à ceux qui n’aiment pas se lever tôt) et je compte sur la présence de nombreux proches et de nombreux anonymes avec qui je pourrai alors faire connaissance. Prévoyez les parapluies car il est prévu un temps à ne pas mettre un bigorneau dehors. Ni deux, ni trois et encore moins plus. Je suis en train de confectionner des grandes banderoles que les gens qui vont venir me rejoindre pourront porter, m’aider à porter.

Dans l’absolu et dans l’idéal, ce qui serait parfait, c’est qu’on atteigne les 1 000 personnes car à partir de 1 000, on peut commencer à être pris au sérieux. Après, si nous ne sommes pas plus de 500, on fera avec et je pense qu’on aura quand même une certaine visibilité. Bon, je reconnais que je m’y prends un peu tard pour annoncer ce rassemblement mais si on arrive à être une bonne centaine, je m’estimerai déjà assez heureux car en trois jours, ça relèverait quasiment de l’exploit. Maintenant, si nous ne sommes que 50, tant pis, on fera avec. Et si nous ne sommes que 20, ma foi, on ne pourra peut-être pas porter toutes les banderoles que je suis en train de faire. Si nous ne sommes que 10, ça sera à peine honorable mais il faudra le prendre comme un début. Si je suis tout seul, je me ferai une raison. Et s’il n’y a personne…

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lundi 18 novembre 2024

voyages en Aberrance (3)

La dernière fois que je vous ai parlé de cet étrange pays qu’est l’Aberrance, c’était au mois d’août dernier. Et même que j’en avais parlé deux fois dans le même mois. Et depuis, plus rien mais ce matin, je voudrais revenir sur cette destination qui n’est plus tout à fait exotique. Depuis quelques temps, j’ai remarqué des choses de moins en moins étonnantes car avec le temps, on s’habitue à tout. Même si on sait tous qu’avec le temps va, tout s’en va, là, c’est plutôt, avec le temps, on n’a pas le choix, il faudra bien s’y faire. Et là, je voudrais parler de certain SDF que je connais de vue. Comment ? Non, je n’en ai pas dans mes amis proches. Ni lointains. Quelle idée saugrenue (tiens, voilà un point d’exclamation) ! Si j’avais des SDF dans mon entourage, je m’arrangerais pour les aider mieux que ça.

Là, je voudrais donc parler d’un mec en particulier. Il prend le tram vers la Cité du Vin pour embaucher dans l’hyper-centre-ville et il retourne vers la Cité du Vin, le soir, à l’heure de sa sortie, le meilleur moment de la journée. Et ça fait des années qu’on le voit. Et un jour, le patron lui a dit qu’il le connaissait depuis des lustres et l’énergumène lui a répondu « Ça fait un peu plus de quinze ans que je fais ce métier. » et là, nous avons été un peu surpris. C’est donc devenu un métier, SDF ? Ou plutôt, faire la manche ?... Je ne savais pas. Et parfois, on ne le voit pas (il est souvent au même endroit ou presque) et quand on le revoit, on l’entend parler avec d’autres passants, de sa voix forte : « J’étais en vacances… » et là, nous nous sommes dit que oui, ça devait bien être devenu un métier. C’est dingue, non ?

Et là, je lui ai posé plein de questions pour savoir comment il faisait pour les congés payés et il m’a répondu que 10% de ce qu’il gagne servait à lui payer ses vacances, un peu comme au Cesu, quand on déclare un employé à domicile sauf que lui, c’est un employé sans domicile fixe. Et pour son ancienneté, il m’a dit que ça dépendait des gens, certains donnaient un peu plus et donc, il mettait ça sur le fait qu’il avait de l’expérience. Il m’a même confié que de temps en temps, il hésitait à prendre les pièces qu’on lui donnait si dans la somme, il n’y avait pas ces 10% justement. Et il se tâte pour savoir s’il ne va pas prendre les règlements en carte bancaire car les gens ont de moins en moins d’espèces sur eux. Faire manche, manchiste ou manchier, c’est vraiment devenu un métier qui évolue beaucoup.

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dimanche 17 novembre 2024

quinze jours d’abstinence (Bernadette et Stéphanie – 6)

Voilà, ça y est, nous sommes le 18 novembre, il est encore très tôt mais on est quand même lundi 18 novembre (2024 – bien entendu) et là, je sais que je vais vivre quinze jours d’abstinence. Et comme son nom l’indique, l’abstinence, c’est une privation, pas forcément sexuelle, d’ailleurs. En plus, là pendant deux semaines, c’est encore plus évidement que ça ne sera pas sexuel. Sinon, ça se saurait. Ça se serait déjà su. Je parle de Bernadette et Stéphanie. Oui, encore elles. Sauf que là, au moins jusqu’au 4 décembre prochain, comme je suis sûr de ne pas les voir, même en peinture, je ne vais peut-être pas vous assommer avec des textes un peu abscons sur elles. Ou alors parce que je serai en manque ? Oui, peut-être, allez savoir. Et si je veux être honnête, il se pourrait bien que leur absence me marque.

Stéphanie est partie en Espagne mais je ne sais pas où sera Bernadette pendant tout ce temps-là. Elle sera probablement sur Bordeaux mais moi, je ne suis pas sûr que ça m’intéresse tant que ça d’en voir une seule sur les deux, elles sont tellement indissociables l’une de l’autre. Un peu comme un duo. Oui, c’est ça, comme un duo. N’oublions pas qu’elles sont artistes de… Mais artistes de quoi, au fait ? De cabaret ? Mouais, si on veut. Mais attention, elles ne donnent pas dans le burlesque, elles n’ont plus ni l’âge, ni le physique pour ça. Des artistes de cabaret d’un âge certain, c’est exactement ça. Des amuseuses publiques. Qui parlent, qui chantent et qui dansent. Je peux bien vous l’avouer, j’ai fait appel à elles deux pour une soirée que j’organise afin de faire une animation surprise. Je voulais changer, étonner.

Oui, parce que depuis des années et des années, que ce soit pour mon mariage, un anniversaire ou une autre occasion importante, on a pris, j’ai pris l’habitude de faire chanter les invités. Je leur attribue des titres que j’aime bien ou que je leur trouve appropriés. Et pendant la soirée, on a droit à un spectacle avec certain(e)s qui ont plus travaillé que d’autres et d’autres, nettement moins. Mais le résultat est toujours troublant voir saisissant. Mais cette année, alors que ça m’a pris comme une envie de pisser, j’ai décidé d’offrir un spectacle à mes invités. Ils n’auront qu’à s’asseoir là où une place leur sera réservée et d’assister, de rire, d’applaudir et autre et cette fois-ci, c’est Bernadette et Stéphanie qui sont en charge de tout le programme que j’ai validé avec elles. Mais là, rien avant le 4 décembre. Attendre.

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samedi 16 novembre 2024

pas trop fou de la messe

Ce n’est un secret pour personne, je ne suis pas fou de la messe. En effet, je ne suis pas trop fou de la messe. Sauf les grandes œuvres musicales. D’ailleurs, j’en ai quelques-unes en disque 33 tours ou en CD comme la Messe pour le temps présent (Pierre Henry, la Messe de Ste Cécile (Gounod), la Messe pour la Paix (George Zamfir), Missa criolla et d’autres. J’aime beaucoup le Te Deum de Charpentier et le Requiem de Mozart mais tout ça, c’est juste pour dire que je ne suis vraiment pas fou de la messe en tant qu’office religieux avec tout le tintouin. Même s’il ne faut pas feindre l’amour du Christ. Et ça fait bien longtemps que je ne suis pas entré dans une église pour y assister à une cérémonie quelconque. Et puis, le Pape, je ne suis pas fan. D’autant qu’il voit d’un mauvais œil les clans dans les groupes de cardinaux.

Mais je ne vais pas forcément me moquer de celles et ceux qui en sont fous et folles de la messe. Ce n’est juste pas mon truc. Et ça fait bien longtemps, croyez-moi. Et non pas « croyez-en moi » et pour en revenir aux papes, je me souviens très bien de Jean-Paul, le pape hautain. Et je n’oublie pas que les premiers chrétiens ont montré leur calvaire à l’unisson. Il n’empêche que moi, ceux qui font prêchi-prêcha mais font l’inverse de qu’ils prônent ou interdisent, vous savez ce que j’en pense. Et je ne suis pas du genre à souhaiter de bonnes fêtes de Pâques. Et je n’aime pas l’idée de la confession avec un doigt pointé sur celles et ceux qui viennent se confier. Je préfère quand le confesseur s’endort. Ça permet au confessé de ne pas trop culpabiliser. Et puis, pourquoi ne pas parler directement à Dieu ?

C’est un peu ce que font ou peuvent faire les protestants, d’ailleurs. Cela dit, dans ce troisième paragraphe, je ne suis toujours pas fou de la messe. Et je n’irai donc pas ce matin. Pas plus que les dimanches précédents et encore moins pour tous les suivants. Et si je vois un prêtre tomber dans la rue, en bon chrétien, je m’assurerai qu’il va bien avant de lui dire : vous vous êtes payé une belle chute, mon père. Bon, ce n’est pas tout  ça, mais moi, je vais aller prendre ma douche. Si je vous dis que les populations du Cap ont mis les échecs en valeur ou encore que ce cas de Corée me turlupine, est-ce que l’idée maîtresse de ce billet dominical vous saute enfin aux yeux ? Ouiiii ! C’est un texte spécial religion sous forme de contrepets. Car le contrepet du dimanche, c’est encore meilleur que celui des jours de la semaine.

P.S. les avez-vous retrouvés, les 10 contrepèteries disséminées dans ce billet de haute-volée ?

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vendredi 15 novembre 2024

toutes les trois minutes

Toutes les trois minutes, un œuf est cuit à la coque et il sera bientôt pénétré de mouillettes froides ou chaudes, beurrées ou non. C’est terrible, quand même, la vie d’un œuf. Déjà, sortir du cul d’une poule, comme dirait mon neveu, le seul que j’ai, c’est dégueulasse. Oui mais non car l’œuf, il n’est pas vraiment sale vu qu’il a une coquille, c’est un peu comme un vêtement et même si ça ne se lave pas, un œuf qui vient d’être pondu, on n’est pas non plus dans le négligé. C’est juste la nature. Et puis, entre nous, un enfant qui sort du ventre de sa mère, vous trouvez ça propre, vous ? Moi, je me souviens très bien que je me sentais un peu cracra et j’ai été très heureux qu’on m’essuie avant de me nettoyer vraiment. Si ça se trouve, c’est pareil pour les œufs ou plutôt, pour les petits poussins.

Toutes les trois minutes, c’est le temps moyen d’une masturbation masculine qui arrive à son terme. En réalité, chez de nombreux jeunes, ça dure moins d’une minute entre l’érection et l’éjaculation mais quand on devient adulte, il faut un peu plus de temps. C’est comme pour comprendre certaines choses. C’est comme pour marcher plus vite, on y arrive moins alors que marcher moins vite, on y arrive plus. La durée moyenne d’un coït hétérosexuel est presque du double. Elle est plus de l’ordre de l’œuf mollet alors que ce serait probablement mieux si on essayait de respecter le temps de cuisson d’un œuf dur. Après, chacun fait comme il veut. Chacun fait ce qui lui plaît, plaît, plaît. Mais comme je n’ai pas envie qu’on pense que je ne pense qu’à ça, je vais quitter le niveau de la ceinture.

Toutes les trois minutes, un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle. Moi, je trouve ça scandaleux, bien sûr. Nous sommes tous d’accord que l’enfant ne peut pas être consentant mais parfois, l’adulte l’est-il seulement, lui ? Et puis franchement, toutes les trois minutes, un enfant est victime de violences souvent sexuelles. On ne pourrait pas le laisser respirer un peu, le gamin ? Ou en prendre un autre, pour que ça ne soit pas toujours le même qui trinque ? Il y en a peut-être d’autres qui n’attendent que ça… Ooups, excusez-moi, j’ai dérapé. Non, sans blague, on peut en faire des choses sympas en trois minutes mais certainement pas des actes violents envers un enfant. Ce n’est pas inutile de le rappeler, de temps en temps. Idem avec les femmes. Ne l’oublions pas. Jamais.

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jeudi 14 novembre 2024

j’voudrais m’poser

J’voudrais me poser comme un avion qui vient de loin, détachée de mon fil pour ressentir que c’est fini, que tout va bien, que c’est facile, que c’est facile… Je ne sais pas pourquoi cette chanson m’est venue en tête dès le réveil, ce matin. Parce que depuis quelques semaines, j’ai toujours les mêmes en tête et là, j’ai vraiment été très heureux de m’entendre fredonner celle-ci. Depuis le temps… Elle date de 1987 (j’ai vérifié sur le CD d’Isabelle Aubret que j’ai. Elle avait repris cette chanson d’une très jolie manière et j’ai même préféré sa version à celle, originale, de Danielle Messia.) Cette chanson fait partie de mon panthéon et c’est étrange comme je l’ai totalement zappée de mon quotidien alors que tous les ans, à la même date, dans mon petit livre rouge, quand je dois donner le titre d’une chanson qui me ressemble, il y a celle-ci. Invariablement. J’voudrais me poser comme un avion loin des tempêtes ; sauvée pour la fête. Pour ressentir un vrai matin sur mes paupières, la lumière, la lumière…

J’voudrais me poser, est-ce que tu comprends ça ? Je veux plus de combats et j’ai pas honte, non. J’voudrais me poser, va te battre tout seul, va te casser la gueule, moi j’ai mon compte… Oui, parfois, moi, j’ai mon compte et j’aimerais ressentir la lumière sur mes paupières, certains matins. Mais il y a des jours et des nuits où il y a comme un climat et rien ne se passe comme prévu. Non, pas comme prévu mais comme on n’y peut rien car quoi qu’il arrive, on avance, on y va, bon gré, mal gré et plutôt mal que bon. Et je ne sais plus qui a dit « heureusement qu’on va vers la mort » mais je ne suis pas toujours d’accord avec lui. Enfin si, mais pas comme ça. Enfin si mais avec moins de violence. Et moins de négativité. J’ai envie d’un gros câlin, ce matin. Et c’est aussi ça, vouloir se poser. Même au conditionnel. … Me poser, laisser les moulins à vent se faire passer pour des géants et des grandes causes, oh…

Me poser, dormir et pas mourir, vivre et pas servir à quelque chose, oh… J’voudrais me poser, est-ce que tu comprends ça ? Je veux plus de combats, c’est ça qui me tente… Oui, c’est un matin qui aurait mérité quelques câlins, quelques tendresses et quelques oublis. Quelques nonchalances à deux. Et qui aurait mérité qu’on n’ait pas à se dire « tiens, il faut que je fasse ça », « tiens, il faut que je pense à ça » et autres corvées mentales. Et retrouver l’espoir. Ou l’espérance. Et se dire que tiens, même au bout de sept mois, peut-être que rien n’est perdu. Et ne jamais oublier qu’un oranger, sur le sol irlandais… Je voudrais me poser non pas pour me reposer mais pour respirer lentement mais sûrement. Un coup de blues ? Non, un coup de manque. Me poser, glisser dans le bonheur comme dans des draps de couleur orange et menthe, oh… C’est ça qui m’tente, c’est ça qui m’tente, c’est ça qui m’tente… J’voudrais…

https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=jyqNO4XhODw&ab_channel=IsabelleAubret-Topic

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mercredi 13 novembre 2024

emportés par l’AFUL

Emportés par l’AFUL qui nous traîne, nous entraîne, écrasés l’un contre l’autre… Hier, le président et moi, nous avons assisté à la réunion annuelle (une espèce d’assemblée générale) de l’AFUL concernant l’îlot Sainte Catherine, là où nous habitons, un ensemble plein de commerces et avec cinq résidences d’habitation posées dessus. Et forcément, quand il y a une espèce de centre commercial (nom réfuté par son directeur qui trouve que ça fait trop banlieue et pas assez hyper-centre) en dessous d’immeubles avec des gens qui vivent dedans, forcément, il arrive un moment où il y a des tensions car qui dit commerces, dit livraisons et qui dit livraisons dit camions, tire-palettes et tout le toutim et c’est bien là où le bât blesse : du bruit le matin dès un peu avant 7h et jusqu’à souvent plus de 11h.

Et qui dit centre commercial dit animation avec DJ qui ne sait pas qu’il y a un nombre maximal de décibels tolérables par les gens qui vivent autour et au-dessus. Et forcément, ça crée des clashes.  Et donc, on en a un peu parlé pendant la réunion annuelle d’hier (qui n’a pas lieu tous les ans, contrairement à ce que son adjectif indique) et forcément, ça a gueulé. D’abord pour le manque d’information. Ensuite pour le non-respect des horaires des animations et leur niveau de bruit. Et pour les livraisons un peu à la je-t’en-fous. Je me suis fait engueuler par le syndic qui a cru que je lui reprochais de ne pas faire son boulot alors que je lui ai juste dit que je n’avais pas reçu ses derniers mails. Et le président s’est fait remonter les bretelles car il critique trop ce qui ne va pas. Bref, ce fut houleux.

Emportés par l’AFUL qui nous traîne, nous entraîne, écrasés l’un contre l’autre… On s’en fout, on ne lâchera pas le morceau. On a affaire à des gens qui ne comprennent pas qu’on n’en puisse plus de ces nuisances. « Vous n’aviez qu’à acheter ailleurs », OK, mais si on avait su tout ça, on n’aurait pas acheté, ça, c’est clair mais bon, on fait contre mauvaise fortune bon cœur car outre ces problèmes, on est plutôt bien, chez nous. Mais la réunion annuelle de l’AFUL qui n’a pas lieu tous les ans, je me demande si j’y retournerai un jour. Pour la suivante, dans deux ou trois ans. L’AFUL ? C’est l’Association Foncière Urbaine Libre » à ne pas confondre avec les ASL (Association Syndicale Libérale) qui elles, représentent plutôt des lotissements pavillonnaires. Bref, une matinée d’hier dont on se serait passé.

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mardi 12 novembre 2024

Hurmic : trouver 16,5 millions d’euros

Quel étrange maire que nous avons, à Bordeaux. Un maire qui agit comme s’il était membre de la France Insoumise alors qu’il n’est qu’alcoolo… non, excusez-moi, je voulais dire qu’il n’était qu’écolo. Ou « eh, connaud ! » (Tiens, un point d’exclamation – décidément, ça doit être la saison…) Bon, c’est vrai que je ne l’aime pas. C’est vrai que je ne le trouve pas à la hauteur même si j’essaie de ne jamais attaquer sur le physique. Figurez-vous que j’ai bien l’impression qu’il n’est pas plus grand que moi voire qu’il est légèrement plus petit. Une chose est sûre, il n’entrera pas dans le Panthéon des Grands Hommes. Et puis, bon, OK, la nature ne l’a pas gâté alors qu’il la défend bec et ongles. Il la défend bec de lièvre et ongles incarnés. Remarquez, c’est un point positif pour lui, il n’est pas rancunier parce que vraiment…

Et pourquoi je parle de lui comme ça ? Parce que nous avons eu la surprise plutôt désagréable de voir deux grandes affiches sur le fronton de la mairie, une à droite et une à gauche, pour dénoncer des coupes budgétaires drastiques de la part de l’État. En gros, sur la première grande affiche, il est écrit en rouge et noir (j’exilerai ma peur, j’irai plus haut que ces montagnes de douleur…) : « Vous préférez priver tous les enfants de cantine à Bordeaux ou supprimer la police municipale ? Vous trouvez ça absurde ? Nous aussi. » Et sur la deuxième, la question suivante est posée : « loi de finances 2025. L’État ampute le budget municipal de Bordeaux de 16,5 millions d’euros. On les prend où ? » Alors moi, ça m’a fait bondir que le maire ose affirmer ses propres opinions sur un édifice public même s’il en est le patron provisoire.

Alors moi, même si je suis d’accord avec le préfet qui a rappelé notre maire à l’ordre pour lui rappeler l’arrêt du Conseil d’État en date du 27 juillet 2005 qui précise que « le principe de neutralité des services publics s’oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d’opinions politiques, religieuses ou philosophiques. », il n’empêche que je lui ai écrit à Hurmic, le week-end dernier. Je lui ai suggéré d’arrêter de faire de telles affiches qui doivent coûter un certain prix et de diminuer voire de supprimer les subventions données aux Girondins de Bordeaux, qui ne jouent plus qu’en quatrième division alors que le club coûte plus de 30 millions d’euros par an. Bien sûr, je n’aurai pas de réponse et bien sûr, mes suggestions ne seront pas prises en compte. Tant pis.

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lundi 11 novembre 2024

quatre, cinq ou six à table (Bernadette et Stéphanie -5)

Alors, ça s’est bien passé, ton repas de jour férié, hier ? Oui, c’était sympa. Même si je ne suis pas sûr d’avoir tout bien réussi mais bon, c’était mon premier tian d’hiver, ça n’avait pas le même charme que mes tians d’été. Et finalement, vous étiez combien, à table ? On était quatre. Ah bon, elles ne sont pas venues, Bernadette et Stéphanie, tes deux nouvelles copines ? Mais si, elles sont venues, pourquoi tu me demandes ça ? Je te rappelle que c’est pour elle que j’ai organisé ce repas sinon, tu penses bien qu’un 11 novembre, je ne me serais pas lancé en cuisine. Surtout pour un tian d’hiver. Il n’y avait pas le président, alors ? Mais si, pourquoi ? Tu me dis que vous étiez quatre mais le compte n’y est pas. Comment ça, le compte n’y est pas ? Et d’abord, pourquoi tu me poses toutes ces questions, toi, hein ?

Moi ? C’est juste pour savoir. Parce que je m’intéresse à toi. Alors, si je compte : le président, le patron, car je suppose que le patron était là, Bernadette, Stéphanie et toi, ça fait cinq, je te ferais dire. Oui, le patron était là car c’était un jour férié et les jours fériés, c’est comme pour les samedis et les dimanches, on mange ensemble, tous les trois. Donc, ça fait trois, si je te suis. Oui, ça fait trois. Et comme je n’avais pas invité notre ami Bernard depuis un an, je l’ai convié aussi. Et là, ça fait bien quatre, non ? Oui mais alors, si tes deux copines, Bernadette et Stéphanie sont bien venues, ça fait six et non pas quatre. Mais pas du tout. Écoute-moi : le patron, le président, Bernadette et Stéphanie, ça fait bien quatre, non ? D’accord mais Bernard et toi ? Oui, Bernard et moi mais nous n’étions que quatre à table.

Elles n’ont pas mangé avec vous, finalement, tes deux nouvelles copines ? Ah et bien non, figure-toi, qu’elles ne sont venues qu’après, juste pour le dessert. C’est pour ça que nous n’avons été que quatre à table. Que ce soit pour le repas ou pour le dessert. Il y en a un qui est parti ? Le patron est parti juste après le dessert. Et moi aussi. Je n’y comprends rien. Ça a fait du mouvement mais nous avons étonnamment été quatre à table. Jamais cinq. Ni six. Et alors, tes deux nouvelles copines, elles se tiennent bien, à table ? Elles ne sont venues que pour le dessert. Et elles se tiennent bien au dessert ? Je ne sais pas, je n’étais plus là, moi, je suis sorti avec le patron. Mais qui l’a servi, le dessert ? Peut-être Bernadette. Peut-être Stéphanie. Et le président, comment il les a trouvées ? Il a été étonné. Vraiment étonné. 

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dimanche 10 novembre 2024

férié mais pas pour tout le monde (Bernadette et Stéphanie - 4)

Eh bien, figurez-vous qu’aujourd’hui, 11 novembre 2024, c’est un jour férié mais pas pour tout le monde. Pas pour moi. Et qu’on ne me dise pas « oui, mais tu es en retraite, les jours fériés, tu t’en fous ! » (Tiens, un point d’exclamation…) Parce que, il faut le savoir, quand on est en retraite, les jours fériés, on s’en tamponne le coquillard, non ? Ça nous perturbe dans notre vie plutôt routinière. Enfin, celles et ceux, je ne sais pas, enfin si, mes plus proches sont comme moi, un jour férié, ça les dérange dans leur quotidien mais bon, les autres, ça, je ne peux pas parler à leur place. En réalité, je me demande si on ne devrait pas supprimer les jours fériés pour les retraités mais alors, comment résoudre cette quadrature du cercle ? Parce que les jours fériés, c’est pour faire plaisir aux salariés (j’ai bien connu ça)…

Alors comment faire plaisir aux salariés tout en arrangeant les retraités ? En supprimant tous les jours fériés religieux ? Ça serait déjà  un grand pas pour la laïcité. Faire en sorte que les jours fériés ne tombent que le dimanche ? C’est un vœu pieu mais c’est comme pour l’idée de ne tolérer la pluie que la nuit, ça me semble difficile de mettre en place. Après tout, comme déjà, on n’est pas du tout certains de la véritable date de naissance de Jésus, il aurait très bien pu naître un dimanche et on ne fêterait son arrivée dans le monde d’après lui que le dernier dimanche de décembre, par exemple. Ou faire comme au Venezuela. En effet, c’est que qu’a déclaré Nicolas Maduro en promulguant un décret pour fêter Noël dès le mois d’octobre afin de faire diversion face à la crise politique et économique qui frappe le pays.

Ouais, mais en même temps, vu les décorations de Noël dans les rues et dans certaines vitrines, nous aussi, on commence à fêter Noël dès le mois d’octobre, alors ce n’est pas la peine d’être en dictature pour ça. N’empêche que ça fait longtemps que je le dis mais dictateur, ça me fait rêver, je me dis que si c’était pour moi, ce serait un beau métier, même en retraite. Mais je ne vais pas dévoiler toutes mes cartes tout de suite. Je vais attendre le bon moment. Et pour en revenir à ce 11 novembre, lundi férié, je peux aussi vous dire qu’il ne le sera pas pour moi car je reçois Bernadette et Stéphanie à déjeuner et qui c’est qui va s’y coller ? C’est bibi. Et qui c’est qui va devoir s’occuper d’elles après le repas ? C’est le mec moi. Quand je vous dis que ce n’est pas férié pour tout le monde, c’est bien la preuve que je ne mentais pas.

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samedi 9 novembre 2024

Bernadette et Stéphanie (3)

Ça fait plusieurs fois que je les rencontre, Bernadette et Stéphanie (voir billets des 2 et 12 octobre dernier – waow, ça va faire bientôt un mois que je n’ai pas parlé d’elles) et franchement, plus je les vois, plus je m’habitue et plus je les trouve drôles et sympathiques. Bon, bien sûr, comme beaucoup de commères, elles en racontent un peu trop sur les gens que nous connaissons mais elles me font rire. Je ne sais pas si elles le font exprès mais je pense qu’elles vont peut-être devenir des nouvelles copines. Je ne sais pas si j’aimerais partir en vacances avec elles mais les voir comme ça, ponctuellement, pour prendre une tasse de thé dans un salon du même nom ou pour se faire un repas ensemble, oui, ça pourrait me convenir. C’est curieux, hein, c’est comme si j’annonçais officiellement que j’avais des nouvelles amies.

C’est curieux, je n’avais jamais fait ça auparavant, annoncer une nouvelle amitié ou de nouvelles amours. Tout comme je n’ai jamais annoncé à qui voulait l’entendre quelque séparation que ce soit ou quelque fâcherie que ce soit. Là, je vous le dis clairement mais aussi haut et fort : Bernadette et Stéphanie sont de nouvelles amies. Pas des confidentes, non, juste des amies mais dans le sens de bonnes copines. Quand nous continuerons de nous voir, ce sera plus pour rigoler que pour philosopher mais peu importe, un peu beaucoup de légèreté, de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Laquelle je préfère ? C’est difficile de trancher car si l’une est un peu plus vacharde que l’autre, l’autre a une certaine candeur (qui frise la bêtise) qui m’amuse mais qui peut aussi m’émouvoir. Elles n’ont pas inventé l’eau tiède ni le fil à couper le beurre.

Ah ça non, mais encore une fois, ce n’est pas le propos, si j’ai envie de parler littérature, j’ai d’autres amis sous la main. Non, Bernadette et Stéphanie, c’est tout à fait le genre de personnes avec qui on fait la fête, on passe une soirée pendant laquelle on espère surtout s’amuser et parfois, au milieu d’une de leurs saillies peut surgir une vérité comme celle qui sort des puits. Elles sont un peu « pouf » mais elles sont sympathiques. En ce moment, on se voit régulièrement mais je crois que ça ne va pas durer, il se pourrait qu’elles disparaissent un certain temps, à partir de la mi-décembre. Peut-être un voyage. Une croisière. Oui, ça doit être leur genre, à elles. Mais elles reviendront peut-être. Dans quelques longs mois ou quelques petites années. Pour l’instant, on profite de chaque moment qu’on passe ensemble. C’est ça qui compte.

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vendredi 8 novembre 2024

sapin de pas Noël

On est envahis de catalogues et de publicités sur Noël et moi, je les parcours, les prospectus car même si je ne fais rien pour la Nativité, j’aime bien savoir quelles sont les tendances, j’aime bien vois les prix pour pouvoir critiquer « et après, ils se plaindront qu’ils n’ont plus de sous pour acheter à manger » parce qu’on les connaît les gens qui ne font que de dire qu’ils n’ont pas de pouvoir d’achat. Quand on acceptera de parler de choix d’achat ou de vouloir d’achat… Mais ça, c’est un autre problème, je ne vais pas insister car on va dire que je fais une fixette sur ce sujet. Mais ça faisait longtemps que je n’en avais pas parlé, vous avez remarqué ? Moi oui. Et donc, en parcourant le catalogue Auchan, j’ai vu des publicités pour les sapins, pour les guirlandes, pour les boules, pour les étoiles mais pas que.

Aussi pour du papier cadeau, aussi pour de la vaisselle (qu’on n’utilise qu’une fois par an, franchement, hein…), aussi même pour des parures de lit, aussi pour des décorations de Noël spéciales WC, pour des sous-vêtements et des pulls avec plein de choses en rapport avec cette fête initialement chrétienne. C’est sûr que porter un slip avec des boules brillantes sur le devant, c’est d’un chic, je ne vous dis pas. Non, d’ailleurs, je ne vais pas vous le dire. Et moi, au vu de tout ça, comme je pense qu’il faut que je participe a minima pour redresser l’économie du pays, je vais peut-être faire un effort. Mais attention, je ne vais pas succomber aux sirènes de l’indécence et claquer des mille et des cents pour une seule soirée dans l’année. En plus, une soirée qui ne me concerne pas, alors vraiment, hein…

Je vais peut-être acheter un sapin de pas Noël. En réalité, ça pourrait être un yucca que je ne vais pas décorer ou alors, uniquement avec des guirlandes de non Noël, c’est-à-dire, avec des guirlandes qui représentent des doigts d’honneur (clin d’œil à mon nouvel ostéopathe) ou des aubergines (il paraît que ça a une certaine signification dans le milieu des émoticônes. Et je pourrai y ajouter des boules de glace qui ne vont pas tenir car avec le chauffage, elles vont fondre tout aussi vite. C’est exactement ça, les boules de pas Noël. Mais je me demande si ça va être suffisant pour apporter mon obole… Qu’est-ce que je pourrais ajouter ? Je pourrais faire plein de pas, revenir à une moyenne de plus de 15 000 pas par jour (depuis quelques semaines, j’essaie de ne pas dépasser 12 000), ce sera mes pas, pas Noël. C’est bien ça.

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jeudi 7 novembre 2024

verdict ostéopathique

Bon, c’est hier que je suis retourné voir l’ostéopathe-acupuncteur et c’est hier que je lui ai fait part de ma réflexion sur sa proposition de me faire une séance par voie interne. Vous l’avez tous compris, quand je dis par voie interne, c’est évidemment par voie rectale et comme je pense qu’il était totalement inutile de lui suggérer de passer par la bouche pour me remettre le coccyx et le sacrum en place (si tant est qu’ils aient tous les deux besoins d’être rééquilibrés, après tout, qui peut me le prouver, hein ?), quand je l’ai informé de la décision que j’avais prise, je lui ai d’abord dit que j’avais voté d’une façon tout à fait démocratique, j’ai demandé à mes dix doigts de voter à main levée et à la majorité de 8 voix sur 10, c’est non. Mes deux auriculaires, habitués à se nicher dans n’importe quel trou, se sont fortement abstenus.

L’ostéopathe-acupuncteur m’a regardé en soupirant et m’a dit que je passais à côté d’une belle occasion de me soigner d’une façon à la fois nouvelle et efficace et qu’à l’heure du digital, il ne comprenait pas pourquoi on avait si peur de ces manipulations internes. « Vous savez, vous n’étiez qu’à deux doigts que je vous dise oui, mais dans ce que j’ai compris, les miens pensent que vous êtes du genre à qui si on donne la main, vous ne tarderez pas à me prendre le bras. » Quand il m’a demandé si j’avais fait voter mes orteils, je lui ai dit que non car eux, quelque part, ils s’en foutent. Ils sont plutôt épicuriens et pragmatiques, tant qu’ils peuvent prendre leur pied, le reste leur chaut peu. De là à penser que ce vote n’ait pas été reconnu comme démocratique, j’imagine ceux qui vont penser que je suis comme Trump.

« Maintenant, vous passez à côté d’un traitement majeur et je regrette que vous m’ayez mis à l’index comme ça mais si vous préférez les aiguilles, on va faire de l’acupuncture mais je vous préviens, il faudra plusieurs séances. » Mon problème, lui ai-je répondu, c’est ma phobie des piqûres. « C’est à vous de voir mais si vous avez la phobie des aiguilles, ce que je vous propose par voie interne, ça vous évitera de stresser. » Tu parles, Charles, entre des aiguilles et un doigt, pour une fois, c’est bien la taille qui compte. J’ai un peu hésité et je remercie ce praticien de ne pas chercher à me bousculer car je dois bien reconnaître que j’hésitais encore un chouia. « Et si on faisait un Scrabble pendant que je continue de réfléchir ? » Il m’a répondu qu’il n’en avait pas mais qu’on pouvait faire un 1000 Bornes ou un Cochon qui rit. Là encore, j’ai hésité. 

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mercredi 6 novembre 2024

se Trumper de président

Hier, on a appris la victoire sans appel de Donald Trump et j’avoue que j’ai été très déçu, très triste voire très en colère car franchement, alors qu’on nous prévoyait un match très, très, très serré, ce n’est pas tout à fait qui est sorti des urnes américaines. Et tout d’un coup, hier soir, j’ai entendu plein de journalistes dire que Kamala Harris n’avait pas fait une si bonne campagne que ça alors que pendant des semaines, on nous disait qu’elle avait ses chances. Encore une fois, ceux qui ne savent rien, en réalité, ils feraient mieux de la fermer. Moi compris, je le reconnais. Mais moi, je ne donne mon avis que sur le résultat, pas sur les moyens d’y être arrivé. Et pour moi, ce résultat n’est pas une bonne nouvelle. Même si je ne pense pas que Kamala Harris aurait pu faire des miracles, je suis si pessimiste sur le monde actuel.

En réalité, je suis pessimiste car sidéré par le fait de voir et de savoir que le monde est de plus en plus aux mains des menteurs, des complotistes et des tueurs de démocratie. Car entendre Trump dire que s’il gagnait, il gagnait mais que s’il perdait, il gagnait quand même, c’est un triste constat. En gros, s’il gagne, les votes n’ont pas été truqués et s’il perd, ils l’ont été. Bel exemple. Et quand j’entends les spécialistes dire que Kamala Harris n’a pas écouté l’américain moyen, je suis sur le cul (coucou à mon ostéopathe) car on ne peut pas dire que Trump soit très conscient de la vie que mènent les gens d’en bas. Peut-être que le discours de Trump les a touchés, leur a dit ce qu’ils voulaient entendre et peut-être qu’il les a brossés dans le sens du poil. En tout cas, moi, je le reconnais et le dis haut et fort, ça me fait peur. Ça me fait vraiment peur.

J’ai beaucoup aimé la une de Vanity Fair, hier matin. Je vous la mets ci-dessous car la photo représente si bien l’image que j’ai de Trump que je n’aurais pas pu faire mieux avec des mots. En gros, la une de ce magazine résume bien la situation : Trump : 34 chefs d’accusation (il a été inculpé de 34 chefs d’accusation liés au paiement discret d’argent qu’il a versé à la star du porno Stormy Daniels en 2016) ; 1 condamnation ; 2 affaires en cours ; 2 mises en accusation ; 6 faillites et 4 ans de plus. Ça me fait penser que Marine Le Pen semble avoir un peu vacillé lors de son audition, au procès des assistants parlementaires du F.N. Et le pire, pour moi, c’est que si condamnation définitive il y a, pour l’un ou pour l’autre, il y en aura toujours pour crier au complot. Il n’y a que les voleurs pour hurler qu’ils ne sont pas des voleurs.


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mardi 5 novembre 2024

des rubans de toutes les couleurs (2/2)

Hier, on a abordé les couleurs suivantes : rouge, rose, gris, jaune, noir et marron. Ce matin, pour les rubans qui symbolisent des causes importantes, on va voir d’autres couleurs. Si on commençait par le bleu ? Outre que c’est l’insigne des Schtroumpfs et toutes les maladies dont ils peuvent souffrir, c’est également pour lutter contre le cancer de la prostate (quand le bleu est ciel mais pourquoi bleu, hein ?), contre le cancer colorectal (quand le bleu est foncé mais pourquoi bleu, là encore, hein ?) et en soutien aux personnes qui souffrent de fibromyalgie. Il sert aussi à la sensibilisation aux maladies de la thyroïde quand il est bleu ciel (attention alors à ne pas confondre thyroïde et prostate)  mais quand le bleu n’est que bleu, ça sert à attirer l’attention sur l’autisme et à prévenir les abus et la maltraitance sur les enfants.

Un ruban vert ne représente pas forcément d’espoir mais indique qu’il est question du cancer du foie et/ou des reins. Ça sert aussi à parler des problèmes de santé mentale (qu’on a déjà vues avec les rubans gris, hier, dans le troisième paragraphe) mais aussi pour faire la promotion du don d’organe. Il y a aussi le ruban turquoise (je n’aime pas cette couleur et en plus, ça ne va pas avec tout), avec lequel, alors là, c’est la foire aux maladies : cancer de l’ovaire (pourquoi pas un ruban vert, alors ?), cancer du rein (déjà vu avec le ruban vert au début de ce paragraphe), la sclérose en plaques (déjà vue hier avec le ruban orange dans le deuxième paragraphe), les troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale et le syndrome de Tourette. Ah putain de merde, fait chier, saloperie de sa mère… Et les addictions, s’il vous plaît.

Le ruban turquoise sert aussi à faire parler de la dystrophie sympathique réflexe, le cancer de l’utérus et à la maladie interstitielle cystique et au syndrome de la vessie douloureuse. C’est beaucoup pour un seul ruban, je trouve. Alors que pour le ruban couleur lavande, ça n’est que pour le cancer généralisé (dans ce cas, ça sent plus le sapin que la lavande…) Le ruban zèbre, quant à lui, nettement plus rare, concerne les maladies rares (les choses sont bien faites, non ?) De toute façon, je ne peux pas citer toutes les autres couleurs car il en reste encore beaucoup mais par exemple, le ruban blanc pour la paix dans le monde et contre la violence faite aux femmes. Et le ruban argent pour les troubles neurologiques. Ah si, le ruban couleur perle, c’est contre les maladies pulmonaires et les ballonnements et les gaz aussi, je crois.

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lundi 4 novembre 2024

des rubans de toutes les couleurs (1/2)

C’est étrange de constater certaines modes. Tenez, par exemple, celles des rubans. Dans mes plus lointains souvenirs, le premier qu’on a vu arriver, c’est le ruban rouge pour témoigner de la lutte contre le Sida. Après, je peux me tromper mais bon, en tout cas, c’est vraiment le plus vieux que je connaisse, moi. Et puis, dans le désordre, il y a eu le ruban rose, celui contre le cancer du sein. Pardon, celui qui est le symbole universel de la lutte contre le cancer du sein. Et puis, l’autre jour, j’en ai vu un orange et violet, en témoignage de la prise de conscience des besoins de lutter contre le psoriasis. Oui, je veux bien mais ça devient difficile à gérer, toutes ces couleurs car là, je n’en ai cité que trois mais figurez-vous qu’il y en a des dizaines, des causes symbolisées par des rubans. Tenez-vous bien, c’est parti.

Tiens, le ruban orange qui représente l’espoir contre la sclérose en plaques. Mais qui est aussi un lien de solidarité dans la lutte contre la leucémie. Et contre la peau d’orange pour les femmes. Et enfin, il sert à la promotion de la sécurité routière et symbolise le souvenir des victimes de la route. Ça fait beaucoup pour un seul ruban orange, non ? Et pour le petit ruban jaune, quand on pense qu’il représente l’espoir et le combat contre le cancer des os, contre celui de la vessie (c’est déjà plus logique), c’est un symbole de lumière dans la lutte contre l’endométriose, une lueur d’espoir dans la prévention du suicide, un lien de solidarité avec les soldats (aux USA), un soutien aux vétérans et un symbole de la sensibilisation aux conséquences de la guerre et un soutien aux otages Israéliens détenus par le Hamas.

Là encore, ça fait beaucoup pour une seule couleur. À propos du suicide, il est jaune pâle pour la prévention et jaune foncé pour ceux qui sont passés à l’acte. En espérant qu’ils l’aient bien accroché sur eux, le ruban en question. Et c’est également envisageable de porter le ruban noir, synonyme de deuil. Qui sert aussi pour les mélanomes et la narcolepsie. Le ruban gris, lui, il devrait sensibiliser au diabète, à l’asthme et aux allergies. Mais il sert également de symbole pour la lutte contre les tumeurs cérébrales et les cancers du cerveau. Contre la maladie de Parkinson et tout ce qui est maladie mentale. Bref, du gris pour ne pas déprimer. Moi, j’aime le gris mais pas tout le monde. Et le ruban marron, alors ? Il n’existe pas. Je vais le déposer tout de suite, il servira à la visibilité de la gastroentérite. Oui, c’est bien.

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dimanche 3 novembre 2024

à chaque jour suffit sa peine

Ce matin, c’est lundi matin. Tout à l’heure, ce sera lundi midi et ce soir, ce sera lundi soir. Si tout se passe bien, ce matin, je vais recevoir les jardinières que j’ai commandées pour préparer le terrain de la végétalisation de la terrasse sud. C’est la première étape de ce qui va probablement durer deux mois voire un peu plus. Ensuite, notre ami Alain, l’ancien inspecteur de la brigade des stups viendra prendre les mesures exactes pour nous préparer un système de goutte-à-goutte (c’est lui qui s’est proposé, moi, je n’ai rien demandé et le président non plus) et après, ce sera le jardinier qui viendra nous livrer le terreau, les billes d’argile et les plantes. Et qui fera le travail à notre place. Parce que depuis l’opération importante du président et avec mon lumbago, on ne peut plus imaginer faire tout ça.

Nous vieillissons, mes pauvres lecteurs et trices, nous vieillissons le président et moi et à chaque jour suffit sa peine et c’est terrible de voir que nous ne pouvons plus faire comme avant. Vous imaginez bien que les pieds au mur ; qu’aller chercher de l’eau au puits ; que faire du saut à l’élastique ; que grimper aux rideaux ; que faire du kick-boxing ; que dormir par terre ; que sauter de la terrasse jusque sur la place Lemoine, en bas ; qu’aller nager avec les requins de la finance, etc… Tout ça, ça n’est plus pour nous car ça n’est plus de notre âge. Non, nous pouvons éventuellement mettre les pieds sur la table basse du salon (à condition d’avoir d’abord levé la partie basse du canapé) ; faire du yoga ; prendre l’ascenseur ; dormir dans un lit avec un sommier électrique et faire appel à un jardinier.

Que voulez-vous ? Non seulement, à chaque jour suffit sa peine mais aussi à chaque jour qui passe, on en prend un de plus dans les dents. En même temps (comme dirait un mec qui se prénomme Emmanuel), si on me proposait un élixir pour rester tel que je suis pendant cent ans de plus ou un autre breuvage qui me permettrait de retrouver mes 30 ou mes 40 ans, bien évidemment que non, je ne signerais pas, ça ne me dit pas du tout. Pardon ? Un élixir pour partir tout de suite ? Non, il ne faut pas pousser non plus, laissez-moi au moins passer Noël, cette année. C’est tellement important pour moi, Noël… Et là, j’ai une pensée pour les éboueurs (c’est un coq à l’âne, avec Noël) car si pour moi, à chaque jour suffit sa peine, pour eux, à chaque jour de ramassage suffit leur benne. Ça valait le coup, non ?

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samedi 2 novembre 2024

je pourrais organiser un jeu avec un premier prix

Tout bien réfléchi, je ne vais pas accepter son offre, à l’ostéopathe-doigteur. En tout cas, pas tant que je n’aurai pas trouvé quelqu’un qui sera passé entre ses mains et qui pourra m’en parler. Mais comme je doute que celles et ceux qui sont passés par là s’en vantent, je me demande si je ne devrais pas ruser un peu. Laissez-moi me concentrer afin que je puisse envisager de trouver une éventuelle solution probable. Probable mais néanmoins possible. Ou l’inverse… Non, je n’ai pas encore fini de réfléchir, laissez-moi encore quelques instants car tout en sirotant mon infusion du matin (j’ai provisoirement mais néanmoins temporairement (ou l’inverse, je ne sais plus trop – c’est agaçant, hein ?) arrêté le café. Et de ce fait, le matin, j’infuse. Et j’essaie d’y trouver un certain plaisir, si, si.

Non, je ne peux pas demander à ma mère, la pauvre. Ni à Kali, ni à Shuka. En plus, même si ça pouvait faire effet sur les chiens, comment le saurai-je ? Ce n’est pas eux qui vont m’en parler. En tout cas, pas comment j’aimerais l’entendre… Non, je réfléchis encore, excusez-moi… D’ailleurs, à force de réfléchir, je vais finir par devenir un miroir… Non, je ne peux pas passer un appel dans ce blog, un appel à témoins pour savoir car d’une part, je n’ai pas assez de lecteurs et il semble que parmi la poignée que j’ai, personne n’a encore jamais eu recours à cette pratique ostéopathique un peu spéciale. Et d’autre part, si jamais il y en avait, dans celles et ceux qui me lisent, oseraient-ils seulement témoigner ? Même si nous sommes amis, j’en doute. Quant à ceux que je connais à peine…

Attendez, laissez-moi encore quelques secondes, j’ai peut-être un début d’idée qui commence à poindre. Ne m’interrompez pas, s’il vous plaît car sinon, je risque de perdre le fil de cette idée naissante mais néanmoins nouvelle (à moins que ce ne soit l’inverse – mon Dieu, que c’est insupportable, hein ? Non ? Ah bon…) Ah si, je sais, je vais organiser un concours, je vais en fixer les modalités et les questions et le ou la gagnant(e) remportera une série de séances chez cet ostéopathe et, en remerciement, ce ou cette heureux(se) élu(e) me racontera ce qui se sera passé, ce qui aura été ressenti et les effets primaires tout autant que secondaires. Voilà mais comme je ne suis pas fou, je ne vais pas vous annoncer quel sera le premier prix du concours. Tout le monde est d’accord ?

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vendredi 1 novembre 2024

plus chez les ostéopathes mais

J’avais lu que l’ostéopathie par voie interne (ou ostéopathie rectale ostéopathie vaginale) était interdite depuis quelques années chez les ostéopathes mais elle est toujours autorisée chez certains spécialistes tels que des ré-énergéticiens ou des praticiens en médecine chinoise et des arnaqueurs et/ou des profiteurs. Enfin, c’est ce qu’il m’a dit le mec qui m’a proposé ça et à qui je doigt (!) encore donner ma réponse. Parce que bon, ce n’est pas un simple consentement, c’est un engagement qu’on ne peut pas prendre à la légère. D’autant moins que je lui ai parlé de mon arthrose des doigts et il m’a proposé un rééquilibrage rectal. Vous êtes sûr ? Je lui ai demandé… Parce qu’il me semble que de l’anus au bout des doigts de la main, il y a une distance un peu longue par rapport à votre pratique interne.

« Oui, m’a-t-il répondu, c’est plus long, les séances sont plus longues car la distance fait que ça prend plus de temps mais avec un peu de concentration et de bonne volonté, si vous y croyez, ça marchera. » Comme je doutais encore, j’ai voulu savoir s’il y avait des pathologies ou des traumatismes qu’il arrivait à mieux soulager voire guérir avec cette méthode. « Oui, m’a-t-il répondu, encore une fois. Mais ça dépend aussi de la bonne volonté du patient. S’il vient pour un problème ORL, je peux faire quelque chose pour lui mais encore une fois, ça prendra un peu plus de temps que pour un lumbago. Pour les problèmes de vue aussi, ça marche. Je peux guérir les gens de la cataracte en quelques vingt séances. » J’ai alors pensé qu’il se mettait le doigt dans l’œil et que son truc, finalement, c’était très ambigu.

Et c’était de le mettre partout. De mettre quoi partout ? Son doigt, pardi ! (Tiens, un point d’exclamation, ça faisait longtemps…) Parce que vous ne m’enlèverez pas de l’idée que c’est un peu étrange de vouloir soigner tous les maux des gens en leur mettant un doigt dans la raie culière. Dans le sillon interglutéal. Ça frise l’obsession, chez lui. Et en même temps, il vous en parle avec une telle conviction que pour un peu… Et pour soulager les œdèmes de portefeuilles ? « Ça fonctionne pour tout, qu’il m’a répondu. Toujours avec un peu de bonne volonté, je peux vous vider un peu du trop-plein de votre compte en banque. Il suffit de me faire confiance et de me laisser venir agir au niveau interne de votre coccyx. » Et là, ça m’a définitivement convaincu que j’allais encore réfléchir un bon moment. Parce que, hein ?...

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ça m’énerve et ça m’excite

Ah ça oui, alors, quand ça m’arrive, je peux bien l’avouer, on est assez tôt, ce matin et comme presque tout le monde dort encore, personne ...