mercredi 31 juillet 2024

graffitis et natation

C’étaient les 24 et 26 juillet derniers que j’ai parlé des graffitis lus dans l’une des toilettes du centre hospitalier Haut-Lévêque, au rez-de-chaussée du bâtiment Magellan. Et bien m’en avait pris d’en photographier pour pouvoir les citer dans ce blog car hier, en accompagnant le président pour ses deux jours là-bas, j’y suis retourné, espérant secrètement en découvrir de nouveaux (des graffitis, pas des présidents, bien sûr) mais quelle ne fut pas ma surprise de voir que tout avait été nettoyé. Franchement ? Ça m’a presque déçu, ça m’a presque fait de la peine. Pour un peu, j’en aurais fait pipi dans la cuvette ! Pourquoi ? Parce que c’est bien au-delà du côté choquant de ces écrits muraux, bien au-delà de l’incompréhension face au fait que certains éprouvent le besoin de se lâcher de la sorte dans des toilettes d’hôpital.

En effet, c’est ma curiosité pour les attitudes, les faits, les dires et les gestes humains qui m’avait le plus intéressé et là, je me dis que c’est sans doute mieux que tout ait été effacé mais quid de cette bêtise imposée aux autres. Que vont devenir celles et surtout ceux qui se sont permis de noter des choses parfois amusantes, souvent ineptes et souvent déplacées ? Non, pardon, que vont devenir leurs appels à l’aide, leur appel au sexe et/ou leur appel à la haine ? Les pauvres… Mais non, je ne les plains pas, je les trouve pathétiques mais je ne les plains pas. Moi, quelque part, ça m’a manqué, hier après-midi mais peut-être qu’en y retournant, aujourd’hui, quelqu’un aura eu la délicate attention d’en réécrire un et peut-être quelqu’un d’autre d’en écrire un autre et ainsi de suite. Afin de me nourrir dans mon « quelle époque ! »

En tout cas, hier soir, je suis rentré à temps pour manger un morceau, boire deux coups d’eau et faire ma vaisselle rapidement et à 20h37 pétantes, j’étais sur le canapé, en short et rien d’autre et j’ai suivi cette hallucinante épreuve du 200 mètres papillon hommes. Et celle du 200 mètres brasse ! Ces deux nouvelles victoires impressionnantes de Léon Marchand.  Et j’en ai transpiré de bonheur et peut-être que tout à l’heure, quand j’arriverai à l’hôpital, j’irai faire un tour dans les toilettes du rez-de-chaussée et moi-même, je noterai « bravo Léon Marchand » mais non, je ne le ferai pas car ce n’est pas mon genre. Les graffitis, moi, je les mets dans mon blog, sans anonymat. Car moi, j’assume tout ce que je dis même s’il peut m’arriver de penser que j’y suis allé un peu fort. Mais ça, c’est mon côté sportif de haut niveau en écriture, parfois, j’en fais un peu trop, je sais. 

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mardi 30 juillet 2024

comment lui dire ?

Non, je ne vais pas évoquer la chanson de France Gall car c’est une véritable question que je me pose depuis plusieurs jours. Figurez-vous que j’ai reçu une lettre. De deux pages. Pas uniquement adressée à moi mais à nous deux, au président et à moi. Elle vient d’à côté de Nantes. Et c’est Marion qui me l’a envoyée. J’ai volontairement changé son prénom pour ne pas qu’on la reconnaisse, personne. Et voilà en gros qui est Marion : je l’ai connue il y a trente ans, elle avait 6 ans, à l’époque et j’allais souvent en vacances au bord de la mer et elle était là, souvent. Chez sa mémé qui était une amie à  nous. Et nous l’avons vue grandir et devenir peste comme beaucoup d’ados et ça ne s’est pas arrêté quand elle est devenue jeune adulte. Elle nous balançait beaucoup de vannes, surtout au président, sur notre âge avancé par rapport au sien, sur nos goûts, nos idées… Bref, un conflit de générations. 30 ans d’écart ou plus.

Puis, nous avons arrêté de passer nos vacances là-bas et nous avons perdu tout le monde un peu de vue. Sa mémé est en Ehpad, Marion est mariée, sans enfant, sans emploi, en dépression chronique. Elle aime toujours autant les animaux, c’est déjà ça. Et elle est venue déjeuner chez nous avec son mari, il y a deux mois. Je n’ai pas très bien vécu le moment. Elle est toujours aussi peste mais son mari est très bien. Elle ne peut pas travailler car elle fait des crises d’angoisse permanentes. Et nous avons encore reçu des vannes. Et je m’étais dit : « OK, c’est la dernière fois que je la vois, je n’ai plus envie de ça, elle est trop mal élevée, elle ne m’a même pas remercié pour le déjeuner fait maison, ni proposé de m’aider à débarrasser, conflit de génération accentué. Et plusieurs semaines ont passé jusqu’à ces jours derniers où nous avons reçu la lettre de sa part. Une lettre très belle et vraiment très émouvante.  

Elle nous raconte un peu son enfance plus malheureuse que ce qu’on avait pu en voir. Un père abusif pour ne pas dire plus. Un mal être depuis tant et tant d’années. Et pas de grands-pères. Et donc, c’est à travers le président et moi qu’elle avait une double figure un peu paternelle. Bref, un lourd fardeau et elle nous inonde de compliments très bien tournés et elle termine en nous disant qu’elle nous aime. Mais moi, je n’aime pas sur commande. Comment lui dire ? Que sa lettre m’a profondément touché mais que bon, je ne suis pas son psy, je n’en ai pas les compétences. Que je n’ai pas spécialement envie de son amitié, de son amour, j’ai d’autres chats à fouetter. Que trop de temps a passé sans avoir pu effacer trop de vacheries entendues de sa bouche. Même en essayant de la comprendre, ça va, on a donné, on a eu notre part. Comment lui dire tout ça élégamment ? Sans en ajouter à son mal être ?

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lundi 29 juillet 2024

un bigorneau costaud a écrasé un homard

C’est vrai qu’on ne soupçonne pas qu’il y ait des vrais problèmes. Pas comme chez certains fonctionnaires assimilés qui ont plein d’avantages et surtout, qui peuvent user et abuser du droit de grève (désolé, je ne peux pas m’en empêcher) alors qu’il y a tant d’autres métiers bien plus pénibles que ceux de conducteur de trains, pour ne citer que ceux-là. Tiens, par exemple, couvreur-zingueur, démolisseur spécialisé au marteau-piqueur ou encore grands-parents obligés de s’occuper de leurs petits-enfants alors qu’ils sont intenables quand il fait si chaud comme en ce moment. Et il n’y a pas que des métiers qui peuvent être insupportables (surtout en période de canicule mais pas que), il y a aussi des activités et des situations. Par exemple, si vous devez courir sous un soleil de plomb, ça peut même être dangereux.

Je sais, personne n’est réellement obligé de courir en plein cagnard. Mais imaginons. Un mec vous met un pistolet sur la tempe et vous oblige à courir dans les rues alors qu’il fait 40° à l’ombre. Le risque de malaise est important tant pour celui qui est menacé que pour celui qui menace. Et imaginez encore des abricots dans un cageot. Ils sont serrés comme des sardines. L’odeur en moins. Et moi, si je devais me réincarner en abricot (ce qui n’est a priori pas au programme), je n’aimerais pas faire partie de ceux qui sont dessous. En plus de la chaleur (c’est un fruit de saison), ils doivent supporter tous ceux qui pèsent sur eux. Et si ça se trouve, il y en a qui souffre plus que les autres. Le petit abricot tout en dessous. Et qui, si ça se trouve, ne se plaint pas. Jamais. Ou alors, il se plaint mais personne ne l’entend.

Ça me rappelle une anecdote de quand je travaillais dans le mareyage. On avait l’habitude de parler de beaucoup de coquillages et certains crustacés au singulier parce qu’ils étaient vendus au contenant (le bulot par 6 kilos, le bigorneau par 5 kilos, le moule par 15kg, etc…) et donc, ça donnait parfois des situations un peu étranges. Ce jour-là, on devait recevoir un seul colis d’un homard, pour une commande bien précise et le transporteur avait mal construit sa palette au chargement et quand il est venu nous livrer, on s’est rendu compte que le homard n’était plus du tout en forme alors qu’il était attendu vivant. Et c’est parce que les colis de bigorneaux étaient posés sur celui du homard et qu’à force, ça a pesé trop lourd. Et dans la réserve qu’on a émise : le homard a été écrasé par un bigorneau. Costaud, le bigorneau, non ?

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semaine S

À partir de ce matin, c’est la semaine S. S comme Stéphane doit aller chez Lidl à l’autre  bout de Bordeaux pour acheter un aspirateur en promotion, un seau avec son balai en promotion et une nappe couleur vert olive pour remplacer celle qu’il a achetée pour la petite terrasse, en Vichy rouge mais comme tout le monde lui dit que ça fait trop campagne, il a fini par accepter l’idée qu’il fallait changer. C’est le début de la semaine S comme Shuka et Kali doivent aller chez le toiletteur, demain après-midi mais on se demande si on ne va pas annuler le rendez-vous car avec des températures annoncées de l’ordre de près de 40°, ça ne serait pas très raisonnable de les faire revenir sous un tel cagnard. On verra bien si on accepte ma demande de report. Il faut aussi penser à eux deux, les chiens.

Aujourd’hui, c’est le début de la semaine S comme Super Léon Marchand, gagner la médaille d’or du 400 mètres 4 nages aussi facilement, ça m’a fait penser un peu à moi. Non pas que je sois inscrit pour une épreuve de natation mais quand je vais à la piscine, moi aussi, je me lance des défis. Le 400 mètres pépère peinard, c’est un peu ma spécialité. Et rien que pour ça, je pourrais aussi me retrouver sur un podium, moi. C’est la semaine S comme sept fois, c’est la bonne, la première intervention du président aura lieu jeudi matin et ma foi, je me dis que ça serait peut-être bien qu’on soit déjà  vendredi quand je vais le ramener à la maison. En attendant l’autre opération, début septembre. Pfou, vivement l’automne, vraiment. Vivement la fin de ce début de canicule. Vivement l’hiver et le froid.

Semaine S comme saucisses lentilles. Non, ce n’est pas prévu au programme des menus de ma semaine mais j’avais envie de parler de ce plat que je ne fais justement aux frimas. Et je trouve triste que ces saucisses et ces lentilles soient un peu délaissées pendant l’été. Mais les saucisses, ça peut être très sympa pendant les vacances. Personnellement, je ne suis pas spécialement très branché barbecue mais plancha, un peu plus. Semaine S comme sauf que je n’en ai pas, de plancha, justement. Alors ma foi, on va rester sur des choses plus simples. Surtout que mercredi et jeudi, je serai tout seul à déjeuner et à dîner. Sauf si je vais prendre certains de mes repas chez le patron. Avec les chiens. Qui ne seront pas toilettés. Mais il n’y aura assurément pas de saucisses. Ni de lentilles.

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samedi 27 juillet 2024

c’est Jeux Olympiques ou Jeux Olympiques

Dis-moi, qu’est-ce qu’il y a ce soir à la télé ? Ah bon, c’est Jeux Olympiques ou Jeux Olympiques ? Je ne sais pas, je me tâte, j’hésite entre Jeux Olympiques et Jeux Olympiques. Qu’en penses-tu, Joe Olympique ? Non, je n’ai pas dit Joe, le taxi mais Joe Olympique. Il y a une nuance. Tout ne tourne pas autour des jeux olympiques quand même. Je sais bien que le monde entier nous regarde et que nous-même, nous nous regardons mais il y a autre chose, aussi. Il y a la vraie vie, autour de nous. Regarde, là-bas, sur la place, il y a un café avec une grande terrasse… Ah ben non, là aussi, il y a un écran géant avec la retransmission du rugby à 7 pour les Jeux Olympiques*. Bon, ben tant pis, on n’a qu’à aller dans un autre bar. Ce ne sont pas les endroits pour boire qui manquent, en ville. Boire ou boire. Jeux ou jeux. Je ou moi.

Ah ben non, là aussi, c’est avec des écrans de télé pour retransmettre les épreuves du jour des Jeux Olympiques. On rentre à la maison. On pourra toujours allumer la télé et regarder les Jeux Olympiques depuis notre canapé rouge. Qui n’a rien à voir avec celui de Michel Drucker (il est toujours vivant, lui, d’ailleurs, au fait ? Parce que je crois que lui, il ne participe pas aux Jeux Olympiques, cette année, sauf si je ne m’abuse.) Attention, là, le mec avec sa planche à roulettes, il va super vite sur le trottoir. Il est un peu barjot, olympique, lui, c’est un malade ! On l’a échappé belle. Mais cette émission aussi, en ce moment, quand elle est diffusée, c’est sur France 5 car sur France 2 et France 3, c’est Jeux Olympiques ou Jeux Olympiques. Tu sais que je continue d’hésiter sur le quel choisir : J.O. ou J.O.

Ce qui est difficile, dans ce choix cornélien, c’est que si je me décide sur les Jeux Olympiques sur France 2, je risque de rater les Jeux Olympiques sur France 3 et inversement. Vraiment, pendant les J.O., on n’a pas une vie facile. Mais je repense aux cafés, aux restaurants et à tous ces lieux pouvant accueillir du public afin de lui proposer à boire, pendant les Jeux Olympiques, dans les bars, ça a des chances d’être JObard. Excusez-moi d’insister comme ça mais je fais comme France Télévisions, c’est J.O. sur J.O. sur J.O. On verra si on tient pendant toute la durée de ces jeux à ce rythme-là. Et puis, il y a des matins comme ça où on se demande si on n’aurait pas mieux fait de rester couché. Tiens, regarde ma main, prends-la dans la tienne et tournons ensemble… Jeux olympiques de main, jeux olympiques de vilain. Pas mieux.

* Médaille d'or pour l'équipe de France au rugby à 7!!!

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vendredi 26 juillet 2024

cérémonie d’ouverture (billet non garanti sans J.O.)*

Moi, des cérémonies d’ouverture, j’en fais plusieurs fois par jour quand je rentre chez moi, que j’ouvre la porte de l’immeuble avec mon pass ou que j’ouvre la porte de mon appartement. Et idem quand je vais chez le patron et que j’ouvre le portail de son garage pour rentrer une poubelle ou celui de son jardin pour entrer chez lui. Et on n’en fait pas autant que pour la cérémonie d’ouverture d’hier soir, à Paris. Pardon ? Il faut dire Paris 2024 ? Non, moi, je dis Paris car Paris sera toujours Paris alors que 2024, un jour, dans moins de six mois, il sera délaissé pour que 2025 prenne sa place. En tout cas, ce matin, j’ai la tête dans le cul et ce n’est pas un graffiti hospitalier, c’est moi qui vous le dis. Non, je me suis couché tard à cause de Tony Estanguet et Thomas Jolly. Et à cause de quelques 2 milliards de téléspectateurs.

Je me demande d’ailleurs comment j’ai fait pour tenir jusqu’au bout. Parce que j’ai quand même vu Daphné Burki en larmes et ça m’a fait de la peine car je sais qu’il n’y avait pas que la décompression que tout se soit bien passé (hormis la pluie… Quoique… Quoique, parfois, ça donnait un certain charme à l’ensemble) et moi, j’ai intérieurement poussé un ouf de soulagement.** À la fois parce que c’était fini et parce que je n’ai pas vraiment l’habitude de me coucher à une heure aussi tardive. Et j’avais hâte de retrouver mon lit sauf que du coup, je n’ai pas pris le temps de lire, pour une fois, avant de fermer les yeux et ça m’a manqué ça. Ce que j’ai pensé de la cérémonie d’ouverture ? C’était bien. C’est tout ? Non mais je vais encore passer pour un mec qui n’est jamais content. Mais si vous insistez…

Sur la Seine, j’ai trouvé le cheval mécanique interminable et pareil quand les 4 légendes internationales ont porté la flamme olympique par bateau jusqu’au Louvre, les lasers sur la Tour Eiffel... Non, je ne suis pas tout le temps en train de tout critiquer. Oui, parfois, je râle, aussi. Mais sinon, j’ai trouvé l’ensemble à la fois grandiose et déjanté. Certains tableaux m’ont enthousiasmé : Lady Gaga, par exemple ; le défilé de mode et Philippe Catherine ; la course folle du porteur masqué sur les toits de Paris ; les délégations sur les bateaux (je jouais à devenir les pays qui devaient arriver…) et toutes les vues sur la capitale, l’hommage aux grandes femmes qui ont participé à l’histoire de la France, l’apparition de Céline Dion et l’ensemble des derniers porteurs de la flamme. Alors, hein, quoi ?

* Billet non garanti sans Jeux Olympiques.

** Mais aussi parce qu’il n’y a pas eu de sabotage contrairement à la SNCF, la nuit précédente, ni d’attentat…

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jeudi 25 juillet 2024

tant pis, je ne tiens plus

Tant pis, je ne tiens plus. Comme personne ne s’est plaint que je n’ai pas eu le temps ni la place de publier les graffiti repérés dans les WC de l’hôpital Haut-Lévêque, avant-hier, je vais faire comme si la foule entière, celle de tous ceux qui vont suivre la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, me le réclamait à corps et à cris. « Les graffitis ! » « Les graffitis ! » « Les graffitis ! » Mais je vous préviens, après, ne venez pas vous plaindre parce que vous serez choqué(e)s, s’il n’avait tenu qu’à moi, je n’en aurais jamais reparlé de tout ça. Parce qu’il faut que je vous l’avoue humblement, tous ces graffitis, moi, ça m’a laissé totalement froid. Ça ne m’a pas du tout intéressé. Et si j’ai fait des photos, c’est uniquement parce que je savais qu’on allait peut-être me les réclamer et que je voulais alors m’en souvenir.

Je vous préviens une dernière fois, personne n’est obligé de lire la suite. Si vous êtes une âme sensible, si vous êtes un peu bégueule et/ou si vous êtes cul-béni, passez tout de suite au billet de demain, ne restez pas sur celui-ci. Surtout pas. Allez, on va commencer par les premiers graffitis : « Les Landes – allez, on peut apprendre à sourire un peu plus – Belgique » et « Ce mur est plus croustillant qu’une série. » Je vous l’avais dit, c’est hard, hein ? Maintenant, c’est un peu vrai aussi que c’est un peu abscons. Car je ne vois pas le rapport entre le fait d’apprendre à sourire, les Landes et la Belgique. Mais bon, chacun a le droit de s’exprimer, semble-t-il, dans ces WC de centre hospitalier. Ou alors, ça voudrait dire un truc comme « la langue pour apprendre à sourire, belle gigue » ? Mouais, non, je ne suis pas sûr.

Autre exemple « Ton pouce, BH, nique ta mère, TG, fils de pute » sauf que je ne garantis pas l’exactitude de la ponctuation. Et je ne sais pas qui sont BH et TG. Ou encore « Vive la mentalité de ces cons de bordelais. » Bon là, ça me semble clair bien que c’est un peu contradictoire, à mon goût. Le suivant est encore plus limpide : « Envie de sucer une grosse… Moi aussi. Vive les partouzes, vive ta femme, vive la Corse. » Aucun commentaire de ma part sur celui-ci. Encore ? « Bardella, t’es mort. Vive la France ! » et celui-là « Stéphane est l’amour de ma vie pour l’éternité, que le monde entier le sache, je t’aime. » Comme je pense que ça ne me concerne pas, je ne suis pas spécialement flatté. Il y a même quelqu’un qui a ajouté « Ben, il a de la chance ! » mais on ne sait pas qui non plus. C’est dommage, cet anonymat, non ?

P.S. On est quand même en droit de se demander pourquoi tous ces graffitis dans un centre hospitalier, non ?

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mercredi 24 juillet 2024

quel Noël dans cinq mois ?

Il y a si longtemps que je n’ai pas évoqué Noël et les fêtes de fin d’année, dans ce blog, que je me suis levé ce matin en me demandant si ça n’avait pas tout simplement été abrogé voire aboli par le Nouveau Front Populaire. Et si ça avait été vrai, peut-être alors aurais-je pu avoir le début du commencement de l’entame d’une petite compréhension vis-à-vis de ce groupement dont je n’aime surtout pas la partie extrême. En même temps, je vous dis ça mais vous le savez, tout le monde le sait, maintenant. Je n’aime pas les extrêmes, ni à gauche, ni à droite. Il n’y a guère que les extrêmes du centre que je supporte voire que je soutiens. Mais ces dernières sont tellement moins radicales que les autres. Encore que… Je me demande si moi, je ne serais pas capable d’être radicalement de l’extrême centre…

Bref, tout ça pour dire, alors que je ne fais que bâiller, encore une fois (j’ai des levers de plus en plus difficile, depuis quelques temps) qu’aujourd’hui, nous sommes le 25 juillet. Dans cinq mois, ce sera Noël. Dans trois mois, ce seront les premières manifestations physiques dans les rues, dans les vitrines et dans les médias, surtout télévisuels. Vivement dans six mois, qu’on soit passés à autre chose, tiens. Mais il n’empêche que cette année, Noël aura peut-être un parfum légèrement ou totalement différent de tous les précédents. En effet, avec la probabilité d’un(e) premier(e) ministre(e) issu(e) du Nouveau Front Populaire, peut-être qu’il y aura un impôt sur les dépenses de Noël au-delà d’un certain seuil. Peut-être qu’il n’y aura que des jouets fabriqués en Palestine et aucun en Israël.

Je ne sais pas s’il y existe des fabricants de jouets en Israël mais le N.F.P. trouvera bien un moyen de faire un blocus économique voire plus sur cet état. Personnellement, je ne prends parti ni pour un de ces deux pays, ni pour l’autre. Mais contre les sorties honteuses de tous ces députés qui n’en ont que le titre mais pas la bonne tenue qui ne font qu’attiser la haine et s’ils continuent, même la mienne, oui, oui. Et pour le Noël qui arrive dans 154 jours (153 si on compte jusqu’au réveillon), quelles mesures pourrait prendre ce gouvernement d’extrême gauche ? Taxer le foie gras, le saumon fumé et le champagne ? Je m’en fous, qu’ils fassent ce qu’ils veulent car justement je m’en fous de Noël. Mais non, au fond de moi, je ne m’en fous pas, de leurs éventuelles décisions. Elles me crispent déjà. Vivement janvier, hein ?

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mardi 23 juillet 2024

à ne pas mettre dans toutes les mains ()

Je vous préviens tout de suite, ce billet n’est pas à mettre dans toutes les mains. Comment ? Oui, oui, j’ai bien dit que ce billet n’était pas à mettre dans toutes les mains. Je pourrais même y ajouter un carré blanc (£) pour indiquer qu’il est interdit aux mineurs, aux pisse-froid et aux chie-menu. Parce qu’il va être question de certains gros mots, de choses qui se passent au niveau du derrière de l’être humain et d’autres, qui se passent avec la bouche quand on se retrouve à genoux devant une personne qui n’a peut-être plus tout à fait sa culotte ailleurs que sur les chevilles. Je ne peux pas en dire plus car j’ai peur de la censure. C’est pourquoi je fais très attention, ce matin. On n’est pas encore en dictature mais c’est par rapport aux bonnes mœurs. Ni plus, ni moins. Enfin, à vue de nez, je veux dire.

Hier, nous étions au centre hospitalier Haut-Lévêque (et non pas Haut-Lescœurs) à Pessac et nous y avons passé la journée d’environ 10h15 à 15h25 avec le président et comme j’ai une vessie de pisseuse, j’ai dû aller aux toilettes (pas toujours les mêmes) au moins cinq fois soit une moyenne d’une fois par heure. Si je ne me trompe pas. Et si, quand même, je suis allé deux fois dans les mêmes, celles dans lesquelles j’ai pu lire des graffiti qui m’ont énormément surpris car je ne savais pas qu’on pouvait en trouver de tels dans un centre hospitalier. Qui les a écrits ? Des patients ? Des accompagnants ? Des visiteurs ? Des membres du personnel ? Des ambulanciers ? Des gens qui n’avaient rien à faire là ? Des gens qui n’ont rien à faire de leur temps, en tout cas, me semble-t-il, à vue de nez, encore.  

Bien sûr que je vais vous en lister quelques-uns de ces graffiti en tout genre, je sais très bien que vous avez une curiosité mal placée, c’est parfaitement humain. Non, ce qui m’étonne, c’est surtout à votre âge. Oui, celles et ceux que je regarde droit dans les yeux et à vue de nez (j’aime bien cette expression, ce matin) et comme je ne veux pas vous laisser en plan ni en manque, je vais évidemment vous en donner quelques exemples. Oui, parce que j’ai pris des photos tant ça m’a surpris. Non, moi, je ne suis pas et je n’ai jamais été fétichiste des graffiti dans les toilettes publiques. Ou alors, à mon corps défendant, comme hier. Parce que moi, outre le fait que ça m’a sidéré, ça ne m’a absolument pas intéressé du tout. Alors bon, voilà des exemples de ce que j’ai pu lire. £££££££ …*

* D’abord, j’ai été obligé de mettre des carrés blancs et ensuite, je n’avais plus assez de place, de toute façon.

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lundi 22 juillet 2024

des pieds et des mains (pas complètement BGSE*)

Je me suis rendu compte que les ongles de mes doigts de main poussent plus vite que les ongles de mes doigts de pied. Et rien qu’à voir votre tête, je me dis que vous n’êtes pas habitué(e) à entendre parler de doigts de main alors que ça ne surprend personne, jamais, qu’on parle des doigts de pied. Ce n’est pas comme si j’allais parler demain de mes doigts de pied, puisque je le fais aujourd’hui, ce matin, même. Alors qu’il me sera toujours impossible de parler depied de mes doigts de main. Bon, trêve de plaisanterie, j’ai donc constaté que mes ongles du haut poussaient plus vite que mes ongles du bas. Parce que je suis obligé de les couper plus souvent. Ou alors, c’est qu’aux orteils, ils me gênent moins. Ou alors, je ne m’en rends pas bien compte. Quoique… quoique, parfois, si, un peu quand même.

Et c’est justement au moment de ce quand même que je me décide à me les couper, les ongles du bas. Mais je persiste et signe, c’est nettement moins souvent que pour ceux de mes mains. C’est plus difficile, aussi, de se couper les ongles des orteils, je dois me mettre accroupi et je déteste quand un bout part je ne sais pas trop où à cause du coupe-ongle qui a sectionné un peu trop fort. J’aime bien retrouver tous les morceaux que j’ai comptés pendant la taille, une fois que celle-ci est terminée. Et quand je dis que ça peut m’arriver d’être un peu dérangé aux entournures par certains ongles de pied, c’est principalement au niveau des deux petits doigts, les deux auriculaires des pieds. Je sais qu’on ne dit pas auriculaire, ni annulaire, ni majeur et ni index pour les orteils mais moi, si, je voulais le faire comme ça.

Non, hormis le pouce qui s’appelle pouce à la main et au pied, pour les autres orteils, c’est tout bêtement deuxième, troisième, quatrième, cinquième et ainsi de suite. Mais pour en revenir à ce que je disais à la fin du paragraphe précédent, c’est justement pour cette raison que je n’ai pas pu dire que ce billet, ce matin, était complètement BGSE*. En effet, je ne peux pas le garantir sans extrêmes. Pourquoi ? Car tout simplement et bien évidemment, parce que les auriculaires des pieds sont les doigts de chaque extrémité, à gauche comme à droite. Et de ce fait, comme je me veux honnête, loyal, intègre, impartial et totalement irréprochable, je ne peux pas valider le fait que même mes deux petits doigts de pied sont parfois un peu incontrôlables. Comme les autres extrêmes. Bref, ceux des mains poussent plus vite…

* BGSE : billet garanti sans extrêmes

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dimanche 21 juillet 2024

pourcentages et fractions de secondes (BGSE*)

Hier matin, avec le président, nous avons fait un marathon d’achats. Quatre magasins en moins d’une heure et demi. Et pas que des boutiques de quartier car seulement une sur les quatre, soit juste 25% (ou ¼ pour les amateurs de fractions – tiens, des fractions ! Il y a si longtemps que je n’en ai pas calculé… Ça remonte au primaire voire au collège… Waouh, ça fait plus de cinquante ans soit 76.92% de ma vie sans faire des fractions. Ni d’effraction. Mais je me demande si je ne confonds pas fraction et pourcentage. Voyons, voyons, une fraction, c’est… Alors qu’un pourcentage peut-être une fraction sur 100, comme son nom l’indique. Mais une fraction peut ne pas être un pourcentage. Enfin donc, moi, si je considère que j’ai appris à résoudre des fractions de 8 à 14 ans, soit 6 années scolaires pleines, ça ne représente que 9.23% de toute ma vie. Pas grand-chose, à vrai dire. Même pas une majorité relative. Alors, je ne vais pas la ramener, hein ?

Bref, hier, dimanche, nous avons commencé par Lidl (des jeunes) pour acheter un aspirateur à eau et à poussière pour le patron. Une promo. 69,99€ au lieu de 89,99€. Soit une remise de 20€. Ou une remise de 22,22% soit 1111/5000. Et là, ça, c’est une véritable fraction ou alors, je ne m’y connais plus. Et ensuite, nous sommes allés chez Leroy Merlin pour y acheter des étagères de douche, un pied de parasol à remplir de sable ou d’eau, un petit coffre de terrasse et un tube de graisse. Nous n’avons pas trouvé le chariot de transport et donc, nous avons rempli 80% de nos prévisions d’achat. Après cela, nous avons pris la direction de Décathlon où j’ai acheté une nouvelle serviette, un bonnet de bain, des nouvelles lunettes et un pince-nez pour la piscine. J’avais prévu juste les lunettes et la serviette et donc, j’ai acheté deux fois plus de produits que sur ma liste, soit 50% d’augmentation soit 5/10 ou 1/2, ce qui n’est pas difficile à faire, même de tête.

Et enfin, j’ai acheté des fruits à la Jardinière, chez Ex-Vincent vu qu’il est parti, lui, le lâcheur. Sans doute les meilleurs fruits d’été de Bordeaux et les meilleures poires, aussi. Pas qu’en été, pour les poires. Et là, quelques cerises, un melon, des pêches, des brugnons et des abricots. Et arrivés chez nous, nous avons rangé tout ça, monté le coffre de terrasse, rempli le pied de parasol, été incapables de comprendre comment monter les étagères de douche et essayé mon bonnet de bain qui m’a tellement comprimé les tempes que ça m’a donné une migraine. Alors, après déjeuner, je suis allé rendre les deux étagères de douche, le bonnet de bain et le pince-nez car j’en avais déjà un dans mon sac de piscine. Et chez Leroy Merlin, j’ai donc rendu 2 articles sur 5, soit 40% en nombre de produits ou 4/10 ou 2/5. Tout le monde suit ? J’arrête, vous êtes sûrs ?

* BGSE : billet garanti sans extrêmes

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samedi 20 juillet 2024

reine d’un an (BGSE*)

Pourquoi j’aime Drag Race France ? Parce que c’est un véritable spectacle et que ça m’amuse et que ça m’émeut. Parce qu’il faut oser (moi, je ne le pourrais pas même s’il m’est arrivé de me travestir à deux ou trois reprises, dans ma vie, pour des soirées d’anniversaire et/ou pour me donner en spectacle) et parce qu’il en faut, du talent pour faire tout ce qu’elles font, les candidates de l’émission et toutes les autres, un peu partout en France, en Europe et dans le monde. Parce que les Drag Queens, c’est univers à la Barbie dans lequel la féminité est totalement exacerbée et où tout est permis, que ce soit dans le maquillage, dans les coiffures, dans la confection des tenues toujours un peu hallucinantes et, cerise sur le gâteau, dans les vacheries qu’elles s’envoient, les unes, les autres.

Cette année, la saison a été riche en moment drôles voire hilarants. Je me souviendrai longtemps de Ruby on the Nail en train d’imiter Isabelle Adjani et, quand on lui demande comment dire à une autre femme qu’elle est moche, elle répond, avec une moue : « Tu n’es pas moche, tu es simplement Isabelle Huppert ! » J’avoue avoir éclaté de rire. La preuve, je m’en souviens encore. Et je revois aussi le jour où chacune des reines encore en lice devait faire un discours hommage à Keiona, grande gagnante de 2023 et en parlant d’une autre candidate, la plus jeune et peut-être la moins cultivée : « Elle a reçu les résultats de son test de Q.I. Elle est négative. » Que je regrette de ne pas avoir trouvé ces deux vannes moi-même. Mais je ne suis pas drag queen, moi. Et honnêtement, je n’ai pas leur talent.

Cette année, c’est donc Le Filip qui a gagné et c’est Ruby on the Nail qui est sa dauphine, si je puis dire. Ce sont et c’étaient mes deux favorites dès la première émission. Avec deux outsideuses, Norma Bell et Leona Winter. Donc, je suis heureux de voir que Le Filip est la nouvelle reine d’un an même si quelque part, je suis un peu triste pour Ruby on the Nail. L’an dernier, ma chouchoute, Sarah Forever n’est arrivée que deuxième et lors de la première saison, en 2022, c’est ma préférée qui avait gagné : Paloma. Je suis fier que la France, parfois capable du pire des conservatismes, diffuse ce genre d’émission sur une chaîne publique, que ça rencontre un tel succès car au-delà du spectacle, du burlesque et des paillettes, c’est avant tout un message d’amour et de tolérance. Je pense que c’est quelque chose dont nous avons de plus en plus besoin. Et dont nous aurons peut-être de plus en plus besoin.

P.S. la finale a eu lieu vendredi dernier mais je n’ai vu l’émission qu’hier…

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vendredi 19 juillet 2024

80% de salle d’eau (BGSE*)

Ça y est. Enfin presque. Ça y est presque. La deuxième salle d’eau est terminée à 80%. Peut-être même à 85% mais on ne va pas chipoter pour 5%, hein ? Pas pendant les vacances, on n’est pas à 5% près. Et cette deuxième salle d’eau, elle aurait dû être faite avant la mi-mai mais le salle-d’eauiste s’était trompé dans son planning à cause des ponts et de ce fait, il nous avait décalé celle-ci pour un démarrage des travaux au 8 juillet. Il a tout cassé ce qui existait déjà, le meuble avec une double vasque et la petite douche pour en faire une nettement plus grande avec un meuble à un seul lavabo à côté. Et on a changé la faïence murale de gris foncé à blanc et rien que ça, déjà, je peux vous dire que ça agrandit vachement l’espace en plus de le rendre évidemment plus lumineux. Le président est content.

Il en faut au moins un, de président content. Oui, parce que c’est la salle d’eau du président. Elle fait partie de notre chambre (qui est donc une suite parentale puisqu’on a également un dressing dedans – diable ! Mais on a le droit d’avoir une suite parentale quand on n’a pas, quand on n’a jamais eu d’enfants ?) et moi, je me sers de l’autre, plus petite, dans le couloir avec une simple douche carrée et un meuble à une seule vasque. Ah si, moi, en plus, j’ai quand même des WC privés. Pour le public, les invités, les proches (famille ou amis), il y a les WC à côté du grand séjour. Bref, la salle d’eau du président est terminée à 80% (peut-être même 85% car… Pardon ? Ah bon, je l’ai déjà dit, ça ? Je me répète ? Non, je ne me répète pas, c’est une figure de style, n’allez surtout pas croire que je radote, pas moi.)

Pourquoi à 80% ? Parce que je n’avais pas réussi à monter tout seul la porte du grand meuble de rangement mais ça, ça va être fait avec un pote, aujourd’hui, tout à l’heure. Il va venir me donner un coup de main, le copain Philippe, le bricoleur de métier. Et surtout, parce qu’il nous manque une paroi de 60cm sur 2 mètres, en verre, pour terminer la douche et permettre d’y ajouter un porte à deux battants, s’ouvrant vers l’extérieur mais aussi vers l’intérieur. Un peu comme dans les saloons du Far-West. Et pour cette paroi en verre, sur mesure, on a un peu plus de deux mois de délai. Donc, on va devoir attendre. Le président pourra se doucher mais il en mettra partout pendant deux mois. Mais après, ce sera génial, il aura à la fois de l’espace et il n’aura plus l’impression d’être dans une prison-douche.

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jeudi 18 juillet 2024

concept de sérendipité (BGSE*)

Vous l’avez sans doute remarqué, ce sont les vacances pour beaucoup de gens (moi, je suis en retraite et donc, je ne fais plus trop la différence entre les périodes de vacances et les autres) et comme vous l’avez également remarqué, ça fait plusieurs jours qu’on parle de rhétorique ou de linguistique ou que je place des mots peu courants (il faut savoir que dès que je remarque un mot nouveau pour moi, je le note et je le replace le plus rapidement possible dans ce blog – mais j’avoue aussi humblement l’oublier tout aussi vite, hélas !) et vous savez pourquoi ? Je pense que c’est un peu léger, la saison s’y prête et ça permet de penser à autre chose. Exactement comme un feuilleton de l’été. Oui, la rhétorique, c’est très populaire, somme toute, non ? Ah bon ? Ça vous barbe ? Moi, j’ai coupé la mienne au plus court, hier matin.

Et donc, pour rester dans quelque chose de vacancier, aujourd’hui, je voudrais évoquer le concept de sérendipité. Qu’est-ce ? Vous avez raison de le demander car ça reste quelque chose d’assez peu connu voire de très spécifique, un peu comme une niche.  Et pourtant, c’est un mot  de l’anglais serendipity, créé en 1754 par Horace Walpole à partir du titre d’un conte persan (les bons contes font les bons amis) : Les trois princes de Serendip, écrit en 1557. Ouais. Après, aujourd’hui, en France en particulier, on utiliserait ce mot depuis le début du vingt-et-unième siècle (probablement depuis 2004) surtout dans le domaine des sciences pour définir la faculté de discerner l’intérêt, la portée d’observations faites par hasard et sortant du cadre initial d’une recherche. Comme pour la découverte du Téflon, par exemple, tiens, oui.

Le mot fortuité serait plus adapté mais je trouve que sérendipité, ça en jette nettement plus. Surtout dans les soirées que je ne fréquente pas. Cela dit, un autre exemple célèbre de sérendipité, c’est quand un brillant chercheur écossais a oublié ses boîtes de cultures et qui, en revenant de vacances, eut la surprise de constater que dans l’une d’elles, une forme de moisissure avait empêché le développement des bactéries. Alexander Fleming venait de découvrir la pénicilline. Par hasard. En toute sérendipité. Et pour moi qui pense que tout est hasard et que rien n’est écrit en dehors de mon blog, autant vous dire que ce concept de sérendipité, ça me met en joie. L’heureux hasard. C’est tout à fait pour moi. Ça me convient comme une paire de charentaises. Et je sens que ça va me réjouir encore longtemps. Ça fait mon bonheur, vraiment.

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mercredi 17 juillet 2024

plus d’apocopes que d’aphérèses (BGSE*)

Dans la vie courante, on trouve nettement plus d’apocopes que d’aphérèses. Tiens, par exemple, là, si je vous retranscris ce que j’ai entendu ce matin : « Mon ado a l’habitude de regarder la télé alors qu’il vient de rater son bac. » « J’ai mis la mayo dans l’alu pour aller au ciné. » « Tu viens pour l’apéro ? » « Toi, tu es hétéro ou homo ? Ah, tu es bi ? » « C’est la cata, j’ai sali mes chaussures en croco ! » « J’ai une gastro, je suis sûr que je l’ai chopée à la gym. »  « Mon père était kiné et ma mère, dactylo. » « Je suis en fac philo et je pense devenir prof et de toute façon, je n’ai jamais aimé les maths. Ça se passe bien dans les amphis et j’ai un petit appart calme pour travailler. » « Tu me prêtes ton stylo pour que je note la résa au restau de demain soir ? » Si je ne me suis pas trompé, j’en ai placé 25, des apocopes. Facile.

Maintenant, si je vous rapporte les propos suivants : « Toine et Bastien, z’avez pas soif ? » « Je suis à Clermont-Ferrand. Non, je ne suis pas venu en bus mais je suis venu en car. » « C’est rare que je parle de burgers dans mon blog. Pas plus que de steaks. » « Liz Taylor est-elle riche ? » « Pitaine, vous savez que les tiags ne sont pas réglementaires ? » « Missaire, c’était bien une touze avec plein de ricains. » Et là, je peux vous dire que je viens d’en lister 15, des aphérèses, nettement moins que les apocopes et je peux vous dire que j’ai eu beaucoup plus de mal à les recenser. Et encore, je n’ai pas évoqué les aphérèses doubles : « On écoute de la zizique en zonzon ! » Bon, je pense que vous avez compris le principe de cette figure de rhétorique. Oui, j’aime ça, la rhétorique. J’aime la linguistique. J’aime les mots. Jouer avec eux. 

Après, dans les métaplasmes communs, outre les apocopes et les aphérèses, il y a les syncopes mais là, c’est carrément mission impossible d’en lister plus quelques-unes : « V’là le train ! » « M’man et ‘Pa, je vous aime… », ce qui ne m’en fait que trois malheureuses. Pour votre info, car je vois bien que ça vous captive, tout ça, ces trois figures de rhétoriques, dont je viens de parler, font partie des métaplasmes par suppression. Ou des amuïssements. Il en existe une autre dont je n’ai pas parlée, c’est la déglutination mais c’est moins intéressant. Et pour un futur autre billet, nous parlerons des métaplasmes par addition (prothèses, paragoges, épenthèses, diérèses, agglutinations…) et je suis ravi de voir vos visages souriants s’illuminer de joie et de bonheur rien qu’à savoir que bientôt, oui, bientôt, les autres métaplasmes

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mardi 16 juillet 2024

fâcheuse tendance à dire n’importe quoi

Je pense que j’ai effectivement une fâcheuse tendance à dire n’importe quoi. Pas tout le temps mais quand ça me prend, je ne fais pas semblant. Et tiens, ne serait-ce qu’hier, avec mon billet intitulé « des pléonasmes de répétition. » Apparemment, ça n’a choqué personne que je parle de « pléonasmes de répétition. » Alors que ça n’existe pas, cette notion de pléonasmes de répétition. Non, c’est un concept totalement inventé pour tenter de me disculper sur la fin de mon billet du 15 juillet (théoriser la relativité) qui évoquait la vanité et l’inutilité. Mais en réalité, ce sont deux synonymes, pas un pléonasme. Une vanité inutile, oui, ça aurait été un pléonasme. Une inutilité vaine, aussi. Mais là, j’ai juste enfoncé le clou et j’ai cru m’en tirer à bon compte en faisant une pirouette.

Je ne vais pas m’excuser pour autant. Car comme je l’ai déjà dit, ici, à plusieurs reprises, je suis le roi dans mon royaume, le prince dans sa principauté et l’empereur dans son empire (oui, je sais, je viens de recommencer, c’est plus fort que moi !) et donc, comme tout bon dictateur qui se respecte, si j’ai envie d’inventer des formules d’écriture (vous avez noté que je n’ai pas dit « des formules littéraires »), c’est mon droit le plus absolu. Et le plus strict. Et si j’ai envie de répéter des choses, même si ça peut faire penser à du remplissage, ne perdez jamais de vue que c’est certainement du remplissage. Il ne faut pas se fier aux apparences, chez les autres mais chez moi, c’est plus que conseillé. Tout en sachant que tout ça ne peut pas vous faire physiquement mal, uniquement vous choquer.

Ou vous contrarier. Ou encore vous laisser indifférent mais le plus important, c’est de savoir que contrairement à presque tous les médicaments et compléments alimentaires du monde, mes propos n’ont pas de réels effets secondaires indésirables. Moi, je peux le devenir, à force d’imposer mes idées mais pas mes tournures de phrases et pas non plus mes figures de style. Donc, au vu de tout ça, on peut dire que tout va bien dans le meilleur de mes mondes. Ce qui n’est pas forcément le cas des autres mondes, parallèles ou non. En tout cas, ce matin, je suis content car je suis parti dans un délire auto-personnel et parce que je viens de faire un véritable pléonasme. Ce qui prouve que quand je veux, je peux. Ce n’est qu’une question de volonté. Comme toujours. Et tant pis si vous m’avez trouvé abscons.

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lundi 15 juillet 2024

des pléonasmes de répétition

Oui, je sais, hier, j’ai terminé mon billet matinal sur un beau pléonasme. Mais je revendique le droit de pouvoir dire autant de conneries que n’importe qui d’autre. Et qu’on se le dise, mais parfois, mettre deux synonymes à quelques mots d’intervalle, ça pourrait très bien être une volonté de l’auteur. Ça pourrait très bien être comme une figure de style. Ça pourrait très bien être oulipien. Mais je ne suis pas comme ça, moi. Je reconnais que j’ai fait un pléonasme mais hier matin, j’étais un peu chagrin. Et hier matin, j’étais un peu colère. Et hier matin, j’étais un peu triste. Et hier matin, j’étais un peu irrité. Et hier matin, j’étais plutôt pessimiste. Et hier matin, j’avais un peu d’acrimonie. Donc, au vu de ces circonstances atténuantes et comme j’ai donné d’autres beaux pléonasmes, je suis absous.

Mais je ne suis pas abstème. Du moins, pas encore. Peut-être cela viendra-t-il en son temps mais pour l’heure, non, je me contente de quelques bulles de temps en temps et parfois, plusieurs jours de suite avec un peu de rosé, quand je suis à  Biscarrosse mais si je ne me laisse pas un peu aller quand je suis en vacances, petites ou grandes, quand vais-je m’autoriser à le faire ? Et puis, on a beau être en été et, comme moi, ne pas aimer du tout la chaleur, on peut ne pas se sentir très bien avec cette saison en demi-teinte. Avec ce temps gris et cette touffeur permanents. Parce que ce dernier adjectif s’accord en genre et en nombre, comme le veut la grammaire française (on a tous appris ça à l’école même si pour certains, c’est peut-être un peu lointain) et tant qu’on peut encore les faire, ces accords.

Car je crains bien qu’avec un gouvernement d’ultragauche, on nous interdise ça aussi. Mais non, ce matin, je ne vais pas encore remuer le couteau du Nouveau Front Populaire dans la plaie de la France qui ne s’en rend même pas compte, qu’elle a probablement mal. Et quand j’aborde ce genre de sujets, je ne peux plus mettre mon nouveau label (BGSE : Billet Garanti Sans Extrêmes) et ce n’est pas parce que Trump ne l’entend plus de cette oreille qu’on va le trouver soudainement sympathique. Non, on peut regretter toutes les violences, quelles qu’elles soient mais pas de compassion pour les extrêmes. Ni d’empathie pour les radicaux. Ni d’affection pour les révolutionnaires. Et paf, encore trois pléonasmes de répétition. Ah, on peut dire que je suis en forme, moi, malgré cet été qu’on attend tant.

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dimanche 14 juillet 2024

théoriser la relativité

Plus j’y pense et plus je me dis que rien de tout ça n’est réellement grave. C’est important mais ce n’est pas grave. C’est sérieux mais ce n’est pas dramatique. On pourrait vouloir nous faire croire que c’est la fin du monde mais non, en vérité, je vous le dis, rien de tout ça ne compte vraiment. Ce ne sont que des querelles d’ego et quand on sait ce qui se passe dans d’autres pays, quand on sait combien de gens souffrent véritablement dans leur chair car ils sont malades, car un de leurs proches est malade, car ils ont perdu un enfant, un conjoint, leur meilleur ami… Quand on pense que certains se voient obligés de vivre dans la rue car la vie ne leur a fait aucun cadeau : un boulot mais une séparation qui se passe mal et plus de quoi se payer un loyer. Quand on sait tout ça, rien d’autre n’est grave.

Quand on sait qu’il y a des gens qui attendent le résultat d’une biopsie tout en sachant que c’est évidemment un cancer, qui plus est au foie, forcément, toutes ces inepties et ces turpitudes autour de la candidature d’un premier ministre (comme si le président n’était pas capable de choisir tout seul), ça semble tellement dérisoire ! Parce que dans le cas de cette attente d’un résultat médical aussi important, ça ne concerne pas seulement la personne à qui on a fait la biopsie mais aussi son entourage le plus proche. Et moi, au cas où j’en ferais partie, de cet entourage le plus proche, j’ai aussi le droit de m’en soucier. Et fatalement, tout ce que j’entends de la part des gens du Nouveau Front Populaire me laisse un peu perplexe, partagé entre deux sentiments : la colère et le mépris. Car quand on aime la France…

Quand on aime la France, on respecte ses institutions et sa constitution. Et ce n’est pas la rue qui doit gouverner, ni quelques apparatchiks de mauvais aloi et de mauvais augure. Et je n’aime pas l’idée qu’on s’approprie les vers d’une chanson de Jean Ferrat. Et je n’aime pas tout ce tintouin fondamentalement inutile et anxiogène. Alors oui, au vu de tout ça, dont je suis le premier à parler régulièrement, depuis quelques temps, je me dis qu’il faut théoriser la relativité. Et que rien ne sera jamais plus important que ce qui va se passer après les résultats de cette biopsie, de ce qui sera proposé, une intervention chirurgicale ou une radiothérapie. Et n’en déplaise aux extrémistes de tous bords mais s’ils savaient tout ce qu’ils disent et font, tout ce qu’ils dédisent et défont n’est que vanité. Et quelque part, inutilité.

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samedi 13 juillet 2024

et même porte-drapeau

Nous sommes le jour de la Fête Nationale française. Normalement, c’est un jour joyeux comme chaque jour de fête, en théorie. Et en général. Et en principe. Enfin, jusqu’à cette année, quoi. Parce que franchement, hein ? Vous vous attendez à quoi, aujourd’hui, tout à l’heure ? Avec le bordel ambiant, on ne sait pas trop ce que ça va donner, le grand défilé sur l’Avenue Foch (Jeux Olympiques obligent.) Ni les bals des pompiers parce que si ça se trouve, les gens du N.F.P., ils sont peut-être aussi contre les pompiers parce que tout ce qui porte uniforme les dérange et doit être mis en civil ou en prison. Et il va forcément y avoir de la bagarre dans la soirée avec la viande saoule en veux-tu, en voilà. Quant aux feux d’artifice, si ça se trouve ils seront annulés ou servir contre les gens qui portent un uniforme.

Pourtant, il y a plein de choses qu’on aurait pu faire pour que ce 14 juillet se passe le moins mal possible. On aurait pu ne pas dissoudre l’Assemblée Nationale, comme annoncé le 9 juin dernier. On aurait pu en profiter pour faire la cérémonie d’ouverture des J.O. afin d’endormir les peuple et surtout ceux de l’ultragauche. On aurait pu nommer un premier ministre (ou une) issu(e) du Nouveau Front Populaire et le ou la laisser se planter avec ses promesses intenables. À ce sujet, quand va-t-on demander clairement à ces gens-là d’expliquer le pourquoi du comment de la retraite à 60 ans et du Smic à 1 600 euros nets mensuels ? Parce qu’ils promettent la retraite à 60 ans mais avec combien d’annuités ? Je pressens un mensonge par omission. Et pour le Smic, tous les autres salaires augmenteront aussi, alors…

Sans oublier le coût de la vie, donc, il y aura toujours les mêmes différences. Personne ne leur demande de clarifier ça, alors qu’ils prennent le poste et qu’ils se plantent. Rira bien qui rira le dernier. Mais pour en revenir au sujet du jour et du paragraphe précédent, oui, on aurait pu calmer les esprits en donnant 1 000 euros à chaque français de la part du N.F.P. « Ah, tu vois, ils sont géniaux » et Macron aurait pu donner 2 000 euros à chaque français « Tu vois, il ne nous donne que 2 000 euros, il est rapiat, c’est un président de riche méprisant et arrogant ! » Bref, tout ça, ce ne sont que des vœux pieux. Moi, j’ai eu une super idée, ce matin, en me réveillant, pour ne pas laisser Mélenchon en reste : pourquoi pas le mettre porte-drapeau pour les J.O. ? Vous ne trouvez pas que c’est une excellente idée ?

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vendredi 12 juillet 2024

impossible à déclarer

Tous ces billets de 50, que j’ai trouvés hier, si on a un gouvernement de gauche, je n’ai surtout pas intérêt à dire que c’est à moi parce que presque 60 000 euros en petites coupures, on va me les prendre ou sinon, on va me les taxer. Et ça, je ne veux pas. Avec la France Insoumise, on va me considérer comme nouveau riche alors qu’en réalité, 60 000 euros, ce n’est rien, quelque part. Enfin si, c’est beaucoup mais qu’est-ce qu’on fait, de nos jours, avec 60 000 pauvres euros, hein ? Ça ne peut même pas suffire pour acheter un appartement à Bordeaux. Ou alors, une studette. Et encore… Et puis, qu’est-ce que j’en ferai, moi, d’une studette ? Une garçonnière, passe encore mais une studette. Sauf que pour une garçonnière, 60 000 euros, ça ne suffit pas. Et encore moins en espèces.

Parce que je les imagine déjà, à la banque « Et ils viennent d’où ces 60 000 euros ? » Si je dis que je les ai trouvés, on risque de ne pas me croire. Si je dis que ce sont mes économies depuis des années, on risque de fouiller dans ma vie privée et alors là, c’est ouvrir la boîte de Pandore : on va découvrir mes deux yachts, mes quatre résidences secondaires, mon coffre au Luxembourg, mes trois immeubles avec des appartements que je loue en douce et mes voitures de collection. Non, non, j’ai toujours réussi à passer sous les radars du Fisc, j’aimerais bien que ça continue. Pourvu que ça dure, comme disait Laetizia Ramolino quand elle parlait de tous les succès de son fils, le petit Napoléon. Bref, ces 60 000 euros, je n’ai pas pu faire autrement que les cacher. Vraiment impossible à déclarer.

Parce que vous imaginez bien qu’avec un hypothétique mais néanmoins probable gouvernement de gauche avec des activistes de la France Insoumise (vous avez vu, j’ai mesuré mes propos, je n’ai pas dit « terroristes », j’ai dit « activistes », je sais me tenir, finalement, non ?), c’est évident qu’ils vont me taxer à 200%. En gros, tu trouves 60 000 euros (à peine mais c’est plus simple d’arrondir) et ils te prennent 120 000 euros, si on les écoute. Sauf que moi, c’est de l’argent trouvé, ce n’est pas le fruit de l’exploitation d’hommes et de femmes, c’est juste de l’argent trouvé, ni plus, ni moins. Et en plus, c’est même moins, puisqu’il n’y avait que 59 770 euros, alors, excusez-moi du peu. De toute façon, je maintiens ma position d’hier, je n’en parle pas, ça doit rester secret. Alors, motus et bouche cousue.

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jeudi 11 juillet 2024

60 000 euros (BGSE*)

Oh, mais c’est quoi, ça ? C’est très épais, ce serait incroyable que ce soit des liasses de billets de banque, ça n’existe pas dans la vraie vie, ça. Dans les romans, dans les films ou dans certains blogs, peut-être mais pas dans la vraie vie. Ah mais oui, ce sont des liasses de billets. Des billets de 50. Si ça se trouve, ils sont faux. Ou alors, c’est de l’argent sale. Et c’est peut-être même dangereux d’y toucher. Mais en même temps, personne ne m’a vu ramasser, ça. Il y a au moins dix milles euros, là-dedans. Oh oui, au moins dix milles euros. Ça en fait des billets de 50, ça, dix mille euros. Attends, ça en fait au moins 200, non ? Oui, 200 * 50, ça fait bien 10 000, ou alors, je suis devenu complètement nul en calcul mental. Bon, je crois que je vais rapporter tout ça chez moi et si on me pose des questions, je ferai comme si de rien n’était.

En même temps, qui va me poser des questions ? La mafia de la drogue ? Encore faudrait-il qu’on sache que c’est moi qui ai trouvé le paquet. La DGSE ? Même réponse. Non, il n’y a personne dans la rue, il n’y a pas de caméra de surveillance dans ce secteur-là, je suis tranquille, je rentre chez moi. Et je compte et je vois ce que je décide. … En fait, il y a certainement plus que dix mille euros, parce que quand je vois que j’en ai déjà compté 100 des billets de 50 et qu’il y en a je-ne-sais-combien-de-fois plus… … Non, mais c’est dingue. Il y en a 1 195, des billets de 50. Et un billet de 20. On se demande pourquoi un billet de 20. Mais bon, celui-là, je le dépenserai tout de suite, les autres, je vais les cacher chez moi. Et je suis sûr du nombre, j’ai tout compté deux fois. Je ne vais quand même pas le faire une troisième fois, hein ? Non, quand même pas.

Bon, j’en ai mis 300 dans la chasse d’eau, dans une boîte hermétique. J’en ai mis 400  sous le matelas de mon lit. J’en ai mis 300 derrière la poubelle sous l’évier de la cuisine. Et le reste, je l’ai juste mis tout en haut d’une étagère dans le cellier, là où je range toutes les conserves et les bouteilles. Quand je dis « le reste », c’est seulement 150 billets parce que le vrai reste, les 45 derniers billets de 50, je les ai mis dans le tiroir de mon bureau. Comme ça, personne n’est au courant. C’est vrai que vu le nombre de lecteurs de mon blog, je ne prends quasiment aucun risque d’en parler ici. Mais quand même, quand je pense que ça fait presque 60 000 euros, je me demande comment ça se fait que j’ai trouvé ça par terre, dans la rue, tout à l’heure. De toute façon, je ne pouvais pas emmener tout ça aux objets trouvés. Non, non, c’est à moi, maintenant.

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mercredi 10 juillet 2024

marcher plus vite pour que ça dure moins longtemps (BGSE*)

Avec le patron, nous avons une séance de renforcement musculaire chez notre kiné commun, Loïc, chaque mercredi de 11h à midi. Il est rare que nous nous y rendions la fleur au fusil car évidemment, bien souvent, nous ne sommes pas très motivés. Parce que c’est toujours comme ça, pour des gens comme nous, le sport, c’est bien, il faut en faire mais ça n’est pas un choix, c’est par raison, ni plus, ni moins. Et bien sûr, quand nous avons terminé, nous nous sentons toujours mieux qu’au moment d’y aller. C’est toujours comme ça, la, la, la, la, la, laaaa… Et, depuis quelques temps, le patron fait un peu de tapis de marche, lui aussi. Pourquoi lui aussi ? Parce que moi, je commence toujours par 20 minutes de marche à 6.1km/h. Parfois, quand je fais de la marche fractionnée, je monte jusqu’à 7km/h.

Mais pour le patron, lui, il ne fait que 8 minutes à 3 voire 3.5km/H. On n’a pas le même âge, on n’a pas la même forme physique et on n’a pas le même rythme de marche, à la base. Et hier matin, pendant que je faisais des exercices au sol pour détendre ma fesse gauche, là où j’ai un point sciatique qui me fait mal, de temps en temps, quand le patron est monté sur le tapis, il a tout de suite trouvé le temps long. Alors moi, pendant que je m’étirais ma fesse gauche, justement, je le regardais depuis ma fesse droite qui elle, s’en foutait royalement car elle n’a pas de point sciatique, la veinarde et je lui ai dit « tu n’as qu’à mettre une vitesse plus rapide si tu veux arriver plus vite aux huit minutes qui sont prévues. » « C’est idiot, ce que tu dis, Stéphane, huit minutes, c’est huit minutes ! »

Je savais très bien que huit minutes, c’était huit minutes mais huit minutes à 3km/h et 8 minutes à 4km/h, ça ne donne pas la même distance parcourue, enfin !  « Oui, mais huit minutes, quelle que soit la vitesse, ça restera toujours huit minutes ! » En fait, ce qu’il n’a pas compris, le patron, quand nous avons eu cet échange, c’est que plus tu avances moins vite, moins tu avances plus vite et ça, c’est parfaitement QFD. Du coup, il a continué de marcher à la même vitesse, celle de 3km/h et il a trouvé le temps vachement long. Et ça, c’est un vrai paradoxe. Pourquoi le temps paraît plus long quand on marche moins vite ? Tout est relatif. Et subjectif. En tout cas, moi, en 20 minutes, je fais 2 kilomètres alors que le patron, en huit minutes à 3km/h, il ne fait qu’un petit 400 mètres. Alors, qui avait raison ?

* BGSE : billet garanti sans extrêmes

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mardi 9 juillet 2024

Nicolas va nous manquer (ou pas)

Les résultats de ces élections législatives ont quand même réservé un sacré lot de grosses surprises. La première d’entre elles, c’est la candidature de François Hollande, réélu à un peu plus de 43% (est-ce honorable comme score ?) et quand je parle de François Hollande en premier sur la liste des grosses surprises, ne pensez pas un seul instant que j’avais dans l’idée de me moquer de son physique, je ne suis pas comme ça, moi. Il n’empêche que c’est heureux qu’il se soit présenté, notre ancien président car grâce à lui, on a bien senti que la France était sur la voie de la rédemption voire qu’elle est quasiment sauvée. Hollande, c’est un peu comme Jésus, il est capable de marcher sur l’eau. Enfin non, c’est plutôt l’eau qui est capable de tomber sur lui, ce qui est déjà un bon début.

Une autre surprise dans les résultats de ces législatives, c’est la réélection d’Aymeric Caron, capable du pire et du meilleur. Pardon, je me suis trompé, c’est la réélection d’Aymeric Caron, capable du pire et du pire pour exister. Je crois qu’il n’y a pas plus mauvaise façon de faire de la politique que la sienne : jeter de l’huile sur les feux ou sur des braises, en ces temps où de nombreux français (et européens et citoyens du monde entier) ont perdu toute capacité de réflexion et n’ont aucun recul à cause des réseaux asociaux, c’est assez minable et c’est pourtant bel et bien ce que fait Caron depuis qu’il est élu député. Je ne comprends même pas pourquoi il n’existe pas une loi pour obliger les élus à bien se comporter. Ils sont en première ligne, ils doivent montrer l’exemple. Enfin, je le pense, moi.

À part ça, il y a l’élection de Raphaël Arnault, dans le Vaucluse, heureux candidat fiché S. Bien sûr, il semble qu’il ne soit violent que par l’écriture de certains messages sur X, anciennement Tweeter. Mais quand même, a-t-on réellement le droit de se présenter si on est fiché S ? Il n’y a peut-être pas de fumée sans feu. Une autre bonne surprise, c’est la défaite de Thierry Mosca, candidat RN sous curatelle mais qui jurait avoir toutes les capacités intellectuelles de siéger. Mais pour moi, la plus belle de toutes, c’est la défaite de Nicolas Dupont-Aignan. Je ne sais pas pourquoi mais pour moi, ce fut certainement une des meilleures nouvelles de ce scrutin. En même temps, il va peut-être nous manquer, maintenant, Nicolas. Non, non. Je suis sûr ? Oui, je suis sûr, qu’il ne va pas nous manquer, Nicolas.

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lundi 8 juillet 2024

alors, Jordan, toujours pas premier ministre ?

Eh bien alors, Jordan, tu n’es toujours pas premier ministre ? Mais comment ce fait-ce ? Qu’a-t-il donc eu ? Moi, personnellement, je vais finir par penser que tu n’en avais pas vraiment envie. Non, non… Ou alors, tu es capricieux, un jour, tu veux et un jour, tu ne veux pas ou tu ne veux plus. Tu sais, pour nous, c’est difficile d’accorder notre confiance à des gens qui ne tiennent pas leurs promesses et surtout, qui critiquent eux-mêmes ceux qui ne tiennent pas leurs promesses. C’est vraiment dommage car tu faisais vraiment propre sur toi, toujours bien habillé, jamais un pet de travers, bref, tu avais presque tout d’un gendre idéal. À qui moi, personnellement, je n’aurais pas confié ma fille si j’en avais une mais comme je n’en ai pas, c’est facile pour moi de faire comme si. Je vais comme toi, Jordan.

Alors, Jordan, c’est quand que tu penses être élu premier ministre, hein ? Si tu veux tout savoir, sache que dans la constitution de la 5ème république, un premier ministre n’est jamais élu, il est juste nommé par le président de la même république. Déjà là, tu as peut-être fait un faux pas. Mais on te pardonne parce que tu n’es pas arrivé à tes fins, contrairement à ce que tu avais prédit et parce que bienheureux, les simples d’esprit, hein ? Comment ? Tu ne comprends pas ce que ça veut dire ? Justement, justement… Et en plus, je ne comprends pas pourquoi tu n’as pas séduit tous les jeunes et tous les moins jeunes. Tu es si beau. Et tu n’as que des qualités. Pas du tout arrogant comme Macron. Non, non. C’est sûr qu’il ne t’arrive pas à la cheville, Emmanuel. Tu es même presque son  maître.

Tu pourrais lui donner quelques leçons d’arrogance, toi, du haut de tes 28 ou 29 ans. Et on sait tous que tu es polyglotte, trop poly pour être honnête mais absolument glotte. Tu parles un français correct et tu manies si bien la langue de bois, la langue de vipère et la langue de pute. Ce n’est pas permis à tout le monde, c’est vrai. Mais franchement, Jordan, aujourd’hui, deux jours après, pourquoi tu n’es toujours pas premier ministre, hein ? Il y a forcément quelque chose qui ne va pas, chez toi, ce n’est pas possible autrement. Tu as une très petite bite ? Tu es incontinent ? Je ne vois pas où pourrait être le problème ailleurs qu’au niveau de la ceinture. Je sais, mes arguments sont nuls mais tu sais, j’essaie de discuter à armes égales avec toi. Bon, on se revoit aux municipales en 2026 ? En 2027 ?

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dimanche 7 juillet 2024

notre envoyé spécial a la gueule de bois

Nous sommes le jour d’après et franchement ? Je crois que rien n’a fondamentalement changé. Le jour s’est levé normalement et hormis quelques ajustements aux résultats d’hier soir, les oiseaux continueront de voler, les poissons de nager et les politocards de répondre aux questions parfois ineptes des journaleux. Mais comme je ne veux pas être en reste, je vais vous faire vivre ma soirée électorale en direct mais avec une dizaine d’heures d’écart, décalage horaire oblige. Vous êtes prêts ?

Dimanche soir, 18h10. Je rentre de chez le patron après avoir parlé de plein de choses mais aussi de ces élections législatives historiques et peut-être même hystériques. J’ai commencé par me mettre en tenue pour la nuit, short et tee-shirt de couleur bordeaux. Et j’ai bu un verre d’eau et je n’ai pas allumé la télé car je devais débarrasser le lave-vaisselle et c’est ce que j’ai fait en priorité. Et j’ai rangé deux ou trois bricoles dans ma cuisine. Le tout en moins de quinze minutes, montre en main. Top chrono !

Dimanche soir, 18h25, je m’attelle à la préparation de ma pizza du dimanche soir (les choses sont bien faites, hein ?) et le temps de tartiner ma pâte de sauce à la tomate, d’y mettre des feuilles de céleri sur deux tiers, des rondelles d’oignons nouveaux sur l’ensemble et de couper mon poivron rouge en lanière, il était 18h35 (parce que je n’ai pas couru, il ne faut pas croire.) Je n’ai toujours pas allumé la télévision, les émissions d’avant les résultats de perdent tellement en conjectures que non, merci.

Ensuite, j’ai installé mes lanières de poivron rouge sur tout le pourtour de ma pizza et pour délimiter la part du président (un tiers) et ma part (deux tiers – c’est normal, je suis nettement plus jeune que lui) puis, j’ai arrosé l’ensemble de petits cubes de mozzarella avant d’y déposer les champignons coupés en grosses lamelles (toi-même !) et de les recouvrir de morceaux de bûche de chèvre. J’ai saupoudré le tout d’origan séché et j’ai regardé l’heure, il était 18h50. J’ai alors trié et lavé mes trois sucrines.

Dimanche soir, 19h00, j’ai fini de ranger ma cuisine et le président est venu mettre le couvert car nous avions décidé de dîner un peu plus tôt, à 19h30 pour être prêt au moment de l’annonce des résultats, prévue à 20h. J’ai toujours résisté quant au fait d’allumer la télé. Ou la radio. J’avais envie d’un peu de calme. Avant la tempête. Et j’ai enfourné ma pizza à 19h10 précises. Le temps que tout le monde se chauffe sur les plateaux ou dans les studios. Mais sans moi. Et à 19h30, la pizza était prête.

Dimanche soir, 19h55, la pizza était bonne, ce qui a été validé à la majorité absolue de nous deux. Et j’ai tout laissé en plan pour suivre le compte à rebours. Je me suis assis sur le canapé et j’ai attendu la mauvaise nouvelle. Ou les mauvaises nouvelles. Et je peux vous dire que j’ai transpiré. J’ai eu très chaud. Et même au moment où les résultats provisoires se sont affichés, je n’ai même pas su si j’étais soulagé et content ou non. Je vais vous le faire vivre en direct : cinq, quatre, trois, deux, un, voici les résultats…

Lundi matin : dans tous les cas, je m’attends à ce qu’il y ait des problèmes dans la rue, régulièrement. Si le RN était passé, le NFP n’aurait eu de cesse de manifester, même agressivement contre et là, que le NFP est en tête, comme il n’y a pas de majorité absolue, il n’aura de cesse de manifester dans la rue ce qu’il ne pourra pas réussir à faire, pour les promesses qu’il ne pourra pas tenir. On s’apprête à vivre deux ans et demi bien compliqués. Et en 2027, ça y est, le RN pourra enfin passer ? Reculer pour mieux sauter ?

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samedi 6 juillet 2024

Annie Baba et les 40 violeurs

Loin de moi de faire un billet d’humour sur le viol mais j’avais envie d’un titre un peu accrocheur comme celui-ci : Annie Baba et les 40 violeurs. Parce que, elle n’existe pas vraiment, Annie Baba mais elle pourrait. Et ça ne serait pas de chance non plus, de s’appeler comme ça. Et en plus, ça n’existe pas de se faire violer par 40 mecs à la fois. Ah bon ? Une méga-tournante ? Non, ce n’est que dans les films de gang-bang (non, ce n’est pas une chanson de Sheila) que ça existe, ça, franchement, hein ? Ah bon (encore ?) J’ai du mal à le croire car s’y mettre à 40 pour violer la même femme (ou le même homme), je n’ose à peine imaginer la chose. Quoiqu’il en soit, Annie Baba, si elle se plaint, aujourd’hui, si elle ose enfin en parler, c’est grâce à Judith Godrèche. Parce qu’il ne faut pas croire mais ce qu’elle a fait, en verbalisant enfin ce qui lui était arrivé, on ne mesure pas bien combien c’est grand et fort.

Car il en faut du courage pour dire les choses. Il en faut du courage pour se prendre des vannes car il y a toujours des imbéciles pour dire qu’elle était consentante, celle qui a subi ce qu’elle a subi ou pour dire qu’elle a tout fait pour provoquer. Non, Judith Godrèche, elle, elle a même été sous emprise (je ne sais pas si c’est le bon mot mais tant pis) ou sous contrôle. Elle était mineure et même si elle pouvait faire illusion, même si elle faisait jeune femme, elle n’avait pas 15 ans, merde ! Et moi, dans tout ça, je me dis que j’ai eu de la chance, je n’ai jamais eu à forcer qui que ce soit pour avoir un rapport sexuel. Et je n’ai pas été violé non plus. Quoique, quoique… En y réfléchissant de plus près, en y réfléchissant plus fort, je me demande bien si… Non, je n’ai pas été violé… Et pourtant, ce soir-là… Non, il me semble bien que j’avais dit non et qu’il ne s’était rien passé. Et la fois suivante ? Non plus, je crois bien.

C’est aussi là qu’il y a un problème : dans le consentement, il y a le oui et le non mais il y a aussi la façon dont on dit non. Si c’est un non qui veut dire oui parce qu’on a décidé de jouer à résister un peu ? Non, non, c’est non. Et que les 40 violeurs d’Annie Baba se le disent une fois pour toutes, même si c’est un jeu consenti, d’une part, ça peut vite ne plus être drôle du tout et ça peut laisser croire qu’un non peut être un oui déguisé. Je sais, j’enfonce des portes déjà ouvertes par tant de femmes célèbres ou non mais moi aussi, je me sens concerné par le mouvement MeToo et dérivés. Moi aussi, j’aimerais que plus jamais ça. Moi aussi, j’aimerais que Judith Godrèche s’en sorte et moi aussi, j’aimerais que la pauvre Annie Baba n’ait jamais affaire à 40 violeurs. Ni à un seul, d’ailleurs. Et que chacun prenne ses responsabilités. Et que chacun arrête de penser qu’il est le nombril du monde. Définitivement.

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vendredi 5 juillet 2024

normalement, on n’a pas le droit

Normalement, on n’a pas le droit de parler politique depuis hier soir. Élections obligent. Mais moi, ici, je suis le maître de ce blog, un peu comme un maître du monde mais en moins puissant et en moins armé et je fais ce que je veux. De toute façon, tout le monde ne fait que ce qu’il veut, désormais. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais un sens interdit, en voiture ? Tu parles, Charles, on s’en fout, désormais, ça va plus vite de le prendre quand même. Un feu rouge ? Pourquoi s’arrêter même s’il y a des piétons, ils n’ont qu’à faire attention, non ? Ils n’ont qu’eux à qui penser, les piétons ! Ne pas aller voter et se plaindre ? Et pourquoi pas, hein ? Un candidat qui se maintient au deuxième tour parce qu’il était en tête au premier alors qu’il est inéligible car sous curatelle ? Et alors, puisqu’il a dit qu’il se maintenait.

Une candidate qui n’est pas raciste car elle a même un ophtalmo qui est juif et un musulman comme dentiste. Eh bien, ce n’est pas une preuve, ça ? Un fiché S qui se présente sous la bannière Front Populaire ? C’est toujours mieux que fiché X, non ? Bref, tout le monde ne fait que ce qu’il veut, les interdits ne sont là que pour faire joli dans les gros livres que sont le code pénal, le code civil, le code de la route, le code de bonne conduite et même dans le code Michet. Alors au vu de tous ces exemples, je maintiens ce que j’ai écrit au premier paragraphe et même mieux, je persiste et signe, moi, ce matin, samedi, veille du deuxième tour des législatives, je vais parler politique. Et je ne vais pas m’en priver. Et je vais même dire carrément ce que je pense. Et je vais dénigrer. Et je vais même dénoncer. Et toc !

Oui, je vais parler de tous ces candidats des deux extrêmes à qui j’espère qu’on n’aura pas confié la France demain soir. Parce que franchement, Le Pen, Bardella, Mélenchon, Quatennens et Panot, même combat. Ils sont tous blanc bonnet et bonnet blanc. Ils disent qu’ils aiment la France mais moi, je me demande. Mais le pire, quand on les écoute, tous, les très connus et les moins connus, c’est que certains des moins connus, on peut tomber sur des bons orateurs ou des bons pédagogues et pour un peu, on aurait presque l’envie de voter pour eux. Parce que, en vérité, je vous le dis, il peut y avoir des bonnes idées partout. Pas beaucoup dans les extrêmes mais ça peut arriver. Et moi, je pense que la seule solution pour sauver le pays, c’est de me nommer dictateur à vie. Sinon, ça va être le bordel et moi, j’ai peur de ça.

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jeudi 4 juillet 2024

50 mètres nages libres (BGSE*)

Je sais que ça fait plusieurs fois que je vous fais le coup, de vous dire que je suis revenu à la piscine mais ça ne dure jamais bien longtemps, cette année. D’une part parce que comme j’ai souvent été en vadrouille, depuis le mois de mai, ça m’a été difficile de me tenir à une certaine discipline aquatique (Biscarrosse mis à part pour mes deux bains en piscine, il y a une dizaine de jours) mais là, j’ai décidé de m’y remettre sérieusement car avec les vacances d’été qui ont commencé, les horaires me conviennent mieux : la piscine Judaïque ouvre à 10h et non pas à midi comme en période scolaire. Et moi, ça m’arrange vachement mieux, 10h. Parce que pendant la demi-heure (environ) pendant laquelle je fais mes longueurs, c’est calme. Sinon, plus on avance, plus il y a de monde et plus ça fait bondé, dans les lignes d’eau.

C’est pour ça que je vais m’y remettre et pas plus tard que demain. Et demain, j’irai dès que possible mais largement avant midi. En plus, comme j’ai tout le temps faim, moi, à l’heure des repas. Et demain, je vais même faire quelque chose que je n’ai encore jamais fait : faire du 50 mètres nages libres. J’ai l’habitude de nager dans des piscines de 25 mètres (habitude est un mot un peu fort mais trouvez m’en un autre qui le soit moins, alors, s’il vous plaît) mais là, à Judaïque, le bassin de 25 mètres est en travaux jusqu’au mois de mars 2025 et il ne reste plus que le bassin de 50 mètres de disponible pendant les neuf mois à venir. Et moi, nager dans des longueurs aussi longues (!!!), je n’ai jamais fait et je ne sais pas comment je vais faire, comment je vais trouver les distances, faisables ou impossibles ? On verra demain.

Mais j’ai dans l’idée de faire au moins 10 longueurs et quatorze si je me sens bien. Soit l’équivalent des 28 longueurs précédentes dans les bassins de 25 mètres (on est loin de mes 60 longueurs de fin 2022 et début 2023, je le sais) et je vais faire comme en politique, je vais alterner : 1 de brase pour me chauffer, une de crawl pour voir, une de brasse pour me remettre, une de dos crawlé pour dormir et je recommencerai et pour les deux dernières, si je n’en fais que 10, ce sera une de brasse et une de crawl. Voilà mon programme, si vous le trouvez correct voire bien, je vous en prie, votez pour moi. Non, je plaisante, je ne ferai pas ça demain parce que tout ça, je l’ai déjà fait hier matin. Entre 11 et 11h30. La preuve ? Mon maillot, mon bonnet, mes lunettes et ma serviette sont toujours en train de sécher dans la buanderie.

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mercredi 3 juillet 2024

sports extrêmes

Je n’ai jamais été spécialement adepte des sports extrêmes mais je reconnais que certains d’entre eux sont spectaculaires. Je ne suis même pas sûr de pouvoir en citer plusieurs de façon spontanée mais en y réfléchissant de plus près (ou plus fort), je me dis que si, je peux en lister quelques-uns. Tiens, par exemple, l’invective politicarde sans élan, c’est un sport extrême où le but, pour le participant, c’est d’envoyer un tacle à un confrère mais néanmoins concurrent et à ce dernier, de répondre. Ça peut être violent, surtout en paroles et parfois, ça peut déboucher sur une espèce de boxe à la française. Malheureusement, je trouve que ça fait déjà vu et déjà entendu. Ça rappelle un peu le lancer d’injures du siècle précédent. Sauf qu’aujourd’hui, il y a la vidéo et les réseaux asociaux, en plus, ce qui aggrave tout.

Un autre sport extrême très à la mode, c’est, par exemple, c’est le plongeon de la mort. Un candidat (ou une candidate) se présente dans une circonscription pour les législatives mais il ou elle a été parachuté(e) et ne veut pas se retirer pour le deuxième tour alors qu’il ou elle sait très bien qu’un siège ne sera pas du tout possible. C’est un peu courant aussi, ça existait déjà avant que la situation de devienne critique. Encore un exemple, et là, ça commence à devenir vraiment extraordinaire car il faut être très fort pour parvenir à avoir quelques succès : la planche à haute trahison. Je ne connais pas beaucoup de participants mais j’ai un nom en tête, un politicard de Nice qui est chauve, avec des lunettes et qui parle comme un Muppet Show : son sport ? Décider tout seul de s’allier avec un ennemi pour avoir un siège.

Dans les autres sports extrêmes de 2024, en France (mais qui ne seront pas représentés aux Jeux Olympiques car ce n’était pas prévu, tout ça, il y a le « je serai élu premier ministre freestyle » où des candidats prétentieux arrogants annoncent avec fermeté qu’ils seront élus premier ministre dimanche prochain alors qu’en France, un premier ministre n’est que nommé par le président de la République. C’est un sport dangereux mais pas pour le candidat, non, pour tous ceux qui l’écoutent et le croient. Enfin, parce que toutes les bonnes choses ont une fin, il y a le sport le plus extrême du moment : la dissolution d’Assemblée sans élan, c’est très impressionnant pour ne pas dire angoissant. Et ça rend les gens fous. Déjà qu’il ne leur en fallait pas beaucoup. Ni aux candidats, ni aux chefs de partis, ni aux électeurs.

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mardi 2 juillet 2024

le matin, je m’éveille en chantant (billet garanti sans extrême)

Le matin, je m'éveille en chantant et le soir, je me couche en dansant. Entre temps, je fais la sieste, voilà tout ce qui me reste ou je me fais du café, on ne se soigne jamais assez… Ce matin, je me suis levé en dansant mais pas en chantant. Parce que je ne chante pas toujours très juste, à mon grand dam alors que je pense que je danse plus juste que je ne chante. Et parce quand je danse, ça ne veut pas dire que je suis bien ni que je suis mal. Je danse, c’est tout. Encore que… Mais le matin, moi, je me lève en me disant que j’aime bien ce moment-là, quelles que soient les nouvelles du monde. Jusqu’au jour où on apprendra que ce dernier sera prêt de la fin mais je pense que je ne connaîtrai pas ça de mon vivant. Du moins, je l’espère. Après tout, on ne sait jamais. Personne ne peut jurer de rien.

Le matin, je me lave en chantant et le soir, je me baigne en dansant. Entre temps, je me promène ; une activité moyenne me conduit à me reposer, on ne se soigne jamais assez… Non, je ne me lave jamais tout de suite. Ou alors, c’est parce que je suis très en retard mais ça ne fait pas partie des choses prioritaires pour moi. Je commence par prendre une poudre ordonnée par mon micro-nutritionniste, obligatoirement à jeun et quelques comprimés et je me prépare mon café, celui qui me durera toute la journée car je ne vais faire que le noyer au fil des heures. Mais il y a un moment où, après avoir écrit, je finis toujours sous la douche. Et par me laver les dents. Et par m’habiller car je n’ai rien d’un nudiste ni d’un naturiste, moi. Je ne suis pas celui que vous pourriez croire. Les apparences…

Le matin, on s'embrasse en chantant et le soir, on s'enlace en dansant. Entre temps, on se caresse, y a vraiment rien qui nous presse, on va même se recoucher, on ne se soigne jamais assez… Tiens, c’est une bonne idée, ça, ce serait bien de commencer la journée par des mamours et par des papouilles. Je vous rappelle que je suis du matin, moi. J’ai toujours été du matin. Et si ça se présentait pour moi, demain (aujourd’hui est déjà bien commencé), il faut savoir que moi, le soir, après 22h, en général, je dors. Et que le matin, je me réveille entre 5 et 6h. Globalement. Et puis ce n’est pas comme si j’avais des sujets d’inquiétude, hein ? Le matin, je m'éveille en chantant et le soir, je me couche en dansant. Jamais je ne m'intéresse à la bombe vengeresse qui un jour fera tout sauter, on ne nous soigne jamais assez.

https://www.youtube.com/watch?v=zdWMrbgzwwQ&ab_channel=Chansons%2CFolkloreetVari%C3%A9t%C3%A9

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lundi 1 juillet 2024

désuni national

Je n’ai volontairement pas parlé des résultats du premier tour des législatives, hier matin car j’avais besoin de penser à autre chose. Mais aujourd’hui, je voudrais juste donner mon sentiment et tant pis si ça déplaît à certains que je vais même me permettre d’appeler les pisse-froid et les chie-menu. Après tout, je suis chez moi, dans ces colonnes et j’ai le droit de dire ce que je veux, je ne force personne à me lire. Et donc, ce matin, j’ai envie d’écrire haut et fort que contrairement à ce que Jordan Bardella a déclamé dimanche soir, je ne ferai pas partie de l’union nationale qu’il propose. Non, je n’en ferai pas partie, jamais. Parce que c’est trop loin de moi, parce que c’est totalement impossible. Et même si on me payait pour y croire, je sais que je ne le pourrai pas. Intrinsèquement.

Et même si je ne veux pas jouer les provocateurs car tous ces pisse-menu et ces chie-froid (j’ai parfaitement le droit d’inverser les choses quand je suis chez moi, si, si… Enfin, pour l’instant…) pourraient venir m’agresser chez moi et comme je serai moins fort qu’eux, physiquement parlant, je ne veux prendre aucun risque mais quand même, ça me démange. Vous savez quoi ? Je crois que je déteste que des postulants à une élection législative se présentent comme candidat au poste de premier ministre. Il m’a toujours semblé que le premier ministre n’était que nommé par le président de la république. Alors quand on critique l’arrogance des autres, on se la ferme ou alors, on se retient de l’être. Et merde, après tout. Il fallait qu’il sorte, celui-là, ça fait deux jours que je le retenais bêtement…

Une autre chose qui me sidère, c’est quand on s’extasie, quand les journaleux et les politocards ont un orgasme car il y a eu plus de 66% de votants, dimanche. Dans un pays démocratique (oui, en France, on a encore cette chance), on devrait s’enthousiasmer d’avoir un taux de participation de 80 voire 90% mais pas de 66%, même avec des poussières après la virgule. Ça signifie qu’un tiers des inscrits (et combien de non-inscrits ?) ne vote toujours pas. Et quand j’entends des imbéciles heureux dire qu’ils ne votent pas car ils sont déçus des politiques ou parce qu’ils ne croient plus en eux, les bras m’en tombent, comme sait si bien le dire la Vénus de Milo. Ou alors, que ceux qui ne votent pas se taisent à tout jamais et qu’on les empêche de profiter des bienfaits de tout ce qui est collectif, après tout.  

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troisième 17 septembre en trois ans

Depuis le 1 er janvier 2022, chaque jour, je remplis un livre, une éphéméride avec des lignes vierges et je réponds à des questions. Quand ...